Dakar, 17 dec (APS) – Le Comité de stabilité financière (CSF) de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) a fait état, lundi à Dakar, d'un retour de la croissance économique à un niveau appréciable au niveau de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), nonobstant un climat international jugé morose, ajouté à une situation sécuritaire difficile au plan interne.
Ainsi, sur l'ensemble de l'année 2012, la croissance économique s'est établie à 5,8% contre 0,6% en 2011, a précisé le directeur de la Stabilité financière de la BCEAO, Homialo Gbeassor.
Il lisait devant la presse le communiqué final de la cinquième réunion du CSF tenue le même jour au siège de l'Institut d'émission commun aux huit Etats membres de l'UEMOA.
"Cette accélération du rythme de progression de l'activité économique résulterait du redressement de la production agricole et de la bonne tenue de la production minière", a souligné Homialo Gbeassor, devant les membres du comité présidé par le gouverneur de la BCEAO, l'Ivoirien Thiémokho Meyliet Koné.
Pour l'année 2013, il est annoncé un taux de croissance réel du Produit intérieur brut (PIB) de 6,5% dans l'UEMOA.
Concernant le système financier, le Comité a relevé "un regain de dynamisme, notamment sur le marché financier régional qui a bénéficié du retour de la stabilité en Côte d'Ivoire, après avoir connu ces dernières années plusieurs périodes de crise".
Pour les risques susceptibles d'affecter négativement la stabilité financière dans l'Union, le CSF a recommandé "une vigilance accrue dans le suivi de la situation des filières agricoles touchées par la baisse des cours mondiaux de leurs produits, notamment la cacao, le coton et la noix de cajou".
Selon le communiqué final, le Comité a ainsi approuvé les orientations en vue de la mise en place d'un cadre réglementaire et de supervision des groupes financiers opérant dans l'Union.
Les membres de cette instance ont invité les régulateurs concernés à prendre les dispositions idoines en vue de l'élaboration des textes y afférents. Par ailleurs, le Comité a adopté le cadre d'une Charte relative à la coopération en matière de surveillance des groupes financiers.
Au cours de la rencontre, le Comité a également examiné l'évolution récente de l'environnement macro-financier au plan international, a dit le gouverneur de la BCEAO.
A cet égard, Thiémokho Meyliet Koné a noté que la situation économique mondiale reste fragile du fait des incertitudes en Europe et aux Etats-Unis, qui pèsent sur la confiance des agents économiques.
Le président du Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers, celui de la Commission de surveillance de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale ont pris part à la rencontre, aux côtés du président de la Commission régionale de contrôle des assurances, ainsi que les représentants des Etats membres.
ADL/BK
Ainsi, sur l'ensemble de l'année 2012, la croissance économique s'est établie à 5,8% contre 0,6% en 2011, a précisé le directeur de la Stabilité financière de la BCEAO, Homialo Gbeassor.
Il lisait devant la presse le communiqué final de la cinquième réunion du CSF tenue le même jour au siège de l'Institut d'émission commun aux huit Etats membres de l'UEMOA.
"Cette accélération du rythme de progression de l'activité économique résulterait du redressement de la production agricole et de la bonne tenue de la production minière", a souligné Homialo Gbeassor, devant les membres du comité présidé par le gouverneur de la BCEAO, l'Ivoirien Thiémokho Meyliet Koné.
Pour l'année 2013, il est annoncé un taux de croissance réel du Produit intérieur brut (PIB) de 6,5% dans l'UEMOA.
Concernant le système financier, le Comité a relevé "un regain de dynamisme, notamment sur le marché financier régional qui a bénéficié du retour de la stabilité en Côte d'Ivoire, après avoir connu ces dernières années plusieurs périodes de crise".
Pour les risques susceptibles d'affecter négativement la stabilité financière dans l'Union, le CSF a recommandé "une vigilance accrue dans le suivi de la situation des filières agricoles touchées par la baisse des cours mondiaux de leurs produits, notamment la cacao, le coton et la noix de cajou".
Selon le communiqué final, le Comité a ainsi approuvé les orientations en vue de la mise en place d'un cadre réglementaire et de supervision des groupes financiers opérant dans l'Union.
Les membres de cette instance ont invité les régulateurs concernés à prendre les dispositions idoines en vue de l'élaboration des textes y afférents. Par ailleurs, le Comité a adopté le cadre d'une Charte relative à la coopération en matière de surveillance des groupes financiers.
Au cours de la rencontre, le Comité a également examiné l'évolution récente de l'environnement macro-financier au plan international, a dit le gouverneur de la BCEAO.
A cet égard, Thiémokho Meyliet Koné a noté que la situation économique mondiale reste fragile du fait des incertitudes en Europe et aux Etats-Unis, qui pèsent sur la confiance des agents économiques.
Le président du Conseil régional de l'épargne publique et des marchés financiers, celui de la Commission de surveillance de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale ont pris part à la rencontre, aux côtés du président de la Commission régionale de contrôle des assurances, ainsi que les représentants des Etats membres.
ADL/BK