Longue de 13 km dans toute sa partie dans le département de Nioro, la vallée de Koutango renferme un potentiel agricole et maraîcher inestimable. Mais son exploitation reste toujours timide du fait du manque de moyens des populations riveraines. Plusieurs villages sont longés par ce cours d’eau et qui les sépare, sur une bonne partie, d’autres localités du pays voisin, la Gambie.
L’enclavement affecte beaucoup la vallée de Koutango dont nous avons visité récemment les périmètres rizicoles et maraîchers avec des techniciens de l’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar). Sans doute que le démarrage annoncé imminent d’un projet d’appui à la valorisation des filières agricoles porteuses comme l’horticulture, sur financement du gouvernement italien, sera porteur d’un avenir radieux à cette vallée de Koutango. Nous sommes dans l’arrondissement de Wack Ngouna, département de Nioro. Principalement, dans le village de Koutango que longe la vallée du même nom, à une vingtaine de kilomètres de Wack Ngouna. La zone frontalière avec la Gambie est d’accès très difficile.
Le voyageur qui s’y rend ne peut qu’emprunter les pistes de production souvent quasiment impraticables. Seules les charrettes arpentent sans difficulté ces voies que les véhicules éprouvent toutes les peines du monde à franchir, surtout en cette période hivernale, avec tous les risques d’embourbement. Les gros porteurs y sont rares, malgré les courtes distances qui séparent les différents villages en bordure de la frontière avec la Gambie. C’est dire que rallier ces villages peut relever d’un véritable parcours du combattant pour seulement 23 kilomètres à partir de Wack-Ngouna, chef-lieu d’arrondissement.
Là-bas, les populations sont à majorité paysannes. L’arachide et le mil souna y restent, sur la plaine, les cultures les plus dominantes. Elles sont suivies par le maïs, le sorgho et la pastèque y est d’introduction plus récente. Les femmes s’adonnent pour beaucoup à la riziculture le long de la vallée. La zone, spécialement vers le sud, est favorable à la diversification des cultures (maraîchage, arboriculture fruitière). La pêche y est aussi développée, sans être une activité dominante. Car, le matériel de pêche et l’écoulement des produits halieutiques constituent un handicap majeur. Au plan sanitaire, certains villages ne disposent d’aucune structure. Les évacuations des malades sont assurées par des charrettes vers Wack-Ngouna ou à Saboya. L’éducation aussi fait une timide percée dans la zone qui est située dans la communauté rurale de Wack-Ngouna peuplée de 30 000 habitants qui ne vivent que de cultures maraîchères et vivrières. Pour le cas de la vallée de Koutango avec toutes les potentialités dont elle regorge, il faut dire qu’il n’y a pas jusqu’ici connu une exploitation d’envergure de ses ressources naturelles, économiques et sociales. Alors que c’est une vallée qui devrait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire. Les populations des villages de Saboya, Missirah, Sangako, Nigué, Keur Babou Mbombé, Thiawalo, Keur Matar Fatou, Keur Aly Mbar, Keur Amady Nguénar et Koutango ne cessent d’attirer l’attention des autorités du pays pour disposer des moyens en vue de son exploitation. Les acteurs du développement et les bonnes volontés sont interpellés pour sortir ces villages de leur torpeur. Car, le désenclavement est vraiment la clé d’une bonne exploitation des ressources économiques de cette vallée.
Le Soleil
L’enclavement affecte beaucoup la vallée de Koutango dont nous avons visité récemment les périmètres rizicoles et maraîchers avec des techniciens de l’Agence nationale du conseil agricole et rural (Ancar). Sans doute que le démarrage annoncé imminent d’un projet d’appui à la valorisation des filières agricoles porteuses comme l’horticulture, sur financement du gouvernement italien, sera porteur d’un avenir radieux à cette vallée de Koutango. Nous sommes dans l’arrondissement de Wack Ngouna, département de Nioro. Principalement, dans le village de Koutango que longe la vallée du même nom, à une vingtaine de kilomètres de Wack Ngouna. La zone frontalière avec la Gambie est d’accès très difficile.
Le voyageur qui s’y rend ne peut qu’emprunter les pistes de production souvent quasiment impraticables. Seules les charrettes arpentent sans difficulté ces voies que les véhicules éprouvent toutes les peines du monde à franchir, surtout en cette période hivernale, avec tous les risques d’embourbement. Les gros porteurs y sont rares, malgré les courtes distances qui séparent les différents villages en bordure de la frontière avec la Gambie. C’est dire que rallier ces villages peut relever d’un véritable parcours du combattant pour seulement 23 kilomètres à partir de Wack-Ngouna, chef-lieu d’arrondissement.
Là-bas, les populations sont à majorité paysannes. L’arachide et le mil souna y restent, sur la plaine, les cultures les plus dominantes. Elles sont suivies par le maïs, le sorgho et la pastèque y est d’introduction plus récente. Les femmes s’adonnent pour beaucoup à la riziculture le long de la vallée. La zone, spécialement vers le sud, est favorable à la diversification des cultures (maraîchage, arboriculture fruitière). La pêche y est aussi développée, sans être une activité dominante. Car, le matériel de pêche et l’écoulement des produits halieutiques constituent un handicap majeur. Au plan sanitaire, certains villages ne disposent d’aucune structure. Les évacuations des malades sont assurées par des charrettes vers Wack-Ngouna ou à Saboya. L’éducation aussi fait une timide percée dans la zone qui est située dans la communauté rurale de Wack-Ngouna peuplée de 30 000 habitants qui ne vivent que de cultures maraîchères et vivrières. Pour le cas de la vallée de Koutango avec toutes les potentialités dont elle regorge, il faut dire qu’il n’y a pas jusqu’ici connu une exploitation d’envergure de ses ressources naturelles, économiques et sociales. Alors que c’est une vallée qui devrait jouer un rôle prépondérant dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire. Les populations des villages de Saboya, Missirah, Sangako, Nigué, Keur Babou Mbombé, Thiawalo, Keur Matar Fatou, Keur Aly Mbar, Keur Amady Nguénar et Koutango ne cessent d’attirer l’attention des autorités du pays pour disposer des moyens en vue de son exploitation. Les acteurs du développement et les bonnes volontés sont interpellés pour sortir ces villages de leur torpeur. Car, le désenclavement est vraiment la clé d’une bonne exploitation des ressources économiques de cette vallée.
Le Soleil