Le vote du budget de la commune de Méckhé s’est déroulé, mardi dernier, en présence des membres du groupement d’intérêt économique dénommé Femme en Action pour la Protection de l’Environnement (Fape) de la localité. Il s’équilibre en recettes et dépenses à 136 millions de nos francs pour l’année en cours.
En l’absence du maire Saliou Diagne (encore en convalescence), c’est son premier adjoint qui a présidé la session budgétaire. Après avoir procédé à l’appel des conseillers et constaté que le quorum était atteint, il revenait au rapporteur de la commission des finances de procéder à la lecture du projet de budget qui s’équilibre en recettes et dépenses à 136 millions de nos francs pour l’année en cours. Le débat qui s’en est suivi a permis aux uns de faire-part de leurs préoccupations dans les secteurs de l’Education et de la Santé, et aux autres sur l’environnement et la gestion de l’ensemble des projets conduits par la municipalité, en relation avec des partenaires à l’échelle internationale.
Si, dans les deux premiers secteurs cités, la commune de Méckhé ne souffre pas outre mesure, à raison des importants fonds de concours alloués par le gouvernement, certains conseillers ont fait part de leur inquiétude sur les priorités définies dans le budget. Selon eux, les secteurs de l’artisanat (qui constitue le moteur des activités économiques de la localité) et celui de l’environnement sont traités en parent pauvre dans ce budget. Une perception largement partagée par les femmes du Gie Fape de Méckhé pour qui, face à l’échec des projets tentés et pilotés par la municipalité concernant le ramassage des ordures ménagères dans la commune, leur structure a pris le relais et se bat quotidiennement pour que le cadre de vie soit adéquat dans l’espace communal.
Un travail réussi et d’ailleurs reconnu par le conseil municipal lors de sa dernière session budgétaire. C’est pourquoi ces femmes ont dit ne pas comprendre qu’une ligne budgétaire claire n’ait pas été prise en compte dans le présent budget pour subventionner leur Gie. Pour Aminata Touré, membre de la Fape, la somme de 600.000 francs, réservée à ce secteur et logée dans les divers, est une aberration.
Or, selon Omar Ben Khatab Guèye qui appuie ce Gie, trois millions de nos francs, alloués dans la rubrique « cabinet du maire », sont dévolus aux associations sportives et culturelles de Méckhé. « Voilà des arbitrages qui ne militent pas en faveur d’un développement harmonieux de notre ville, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres », a-t-il laissé entendre non sans dire attendre des éclairages de la part du maire. Néanmoins, le budget 2008 de la commune de Méckhé a été voté à l’unanimité par 21 conseillers présents sur les 36 qui la composent.
Le Soleil
En l’absence du maire Saliou Diagne (encore en convalescence), c’est son premier adjoint qui a présidé la session budgétaire. Après avoir procédé à l’appel des conseillers et constaté que le quorum était atteint, il revenait au rapporteur de la commission des finances de procéder à la lecture du projet de budget qui s’équilibre en recettes et dépenses à 136 millions de nos francs pour l’année en cours. Le débat qui s’en est suivi a permis aux uns de faire-part de leurs préoccupations dans les secteurs de l’Education et de la Santé, et aux autres sur l’environnement et la gestion de l’ensemble des projets conduits par la municipalité, en relation avec des partenaires à l’échelle internationale.
Si, dans les deux premiers secteurs cités, la commune de Méckhé ne souffre pas outre mesure, à raison des importants fonds de concours alloués par le gouvernement, certains conseillers ont fait part de leur inquiétude sur les priorités définies dans le budget. Selon eux, les secteurs de l’artisanat (qui constitue le moteur des activités économiques de la localité) et celui de l’environnement sont traités en parent pauvre dans ce budget. Une perception largement partagée par les femmes du Gie Fape de Méckhé pour qui, face à l’échec des projets tentés et pilotés par la municipalité concernant le ramassage des ordures ménagères dans la commune, leur structure a pris le relais et se bat quotidiennement pour que le cadre de vie soit adéquat dans l’espace communal.
Un travail réussi et d’ailleurs reconnu par le conseil municipal lors de sa dernière session budgétaire. C’est pourquoi ces femmes ont dit ne pas comprendre qu’une ligne budgétaire claire n’ait pas été prise en compte dans le présent budget pour subventionner leur Gie. Pour Aminata Touré, membre de la Fape, la somme de 600.000 francs, réservée à ce secteur et logée dans les divers, est une aberration.
Or, selon Omar Ben Khatab Guèye qui appuie ce Gie, trois millions de nos francs, alloués dans la rubrique « cabinet du maire », sont dévolus aux associations sportives et culturelles de Méckhé. « Voilà des arbitrages qui ne militent pas en faveur d’un développement harmonieux de notre ville, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres », a-t-il laissé entendre non sans dire attendre des éclairages de la part du maire. Néanmoins, le budget 2008 de la commune de Méckhé a été voté à l’unanimité par 21 conseillers présents sur les 36 qui la composent.
Le Soleil