Tambacounda, 15 mars (APS) - Le directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé a annoncé que les opérations de dédouanement pourront se faire à nouveau dans les bureaux régionaux de douane, une fois qu’ils seront équipés et connectés à l’Internet.
Cette formule devrait alléger la tâche aux importateurs qui sont tenus où qu’ils se trouvent, de se rendre dans la capitale pour s’acquitter des droits de douane.
"Si nous avons le matériel pour connecter tous les bureaux, on autorisera le dédouanement dans les bureaux régionaux", a dit Cissé répondant, en wolof, à une doléance des opérateurs économiques venus assister à un point de presse qu’il donnait lundi à Tambacounda où il a démarré une tournée. "Je ne veux pas avancer de date, mais j’ai la conviction que cela se fera", a-t-il assuré.
Des opérateurs économiques l’avaient interpellé lors de cette rencontre, plaidant pour l’ouverture d’un bureau de dédouanement à Tambacounda. Evoquant les difficultés liées à la longue distance (700 km) qu’ils doivent parcourir entre Kédougou, à la frontière avec la Guinée, et Dakar, pour dédouaner leurs marchandises, l’un d’eux avait ajouté qu’une fois dans la capitale, ils peuvent passer entre trois et une semaine pour s’acquitter de toutes les formalités.
A cela s’ajoutent toutes les charges auxquelles leur revient ce séjour dans la capitale. Il a été suggéré qu’un douanier puisse accompagner l’importateur de la frontière jusqu’à Tambacounda pour procéder au dédouanement.
"Même si tu a une carcasse de voiture vieille de dix ans, pour la dédouaner, on vous envoie jusqu’à Dakar", a ironisé le président de la Chambre des métiers, Amadou Guéye Mansour.
"Dédouaner où qu’on se trouve, c’est ce qui devait se faire en principe", a noté le directeur général de la Douane qui a précisé que cette formule qui était de mise auparavant, avait dû être arrêtée, du fait de certaines mauvaises pratiques.
"Il y avait tellement de trafic là-dedans qui faisait perdre beaucoup d’argent à l’Etat", a expliqué le DG, ajoutant que par la suite, il a été décidé que "puisqu’à Dakar, il y avait plus de matériel" pour mener l’opération, il fallait y centraliser le dédouanement.
"Si tout le matériel est disponible, nous irons vers la régionalisation", a également assuré le colonel Modou Awa Balla Diop, conseiller technique du Directeur des douanes, selon qui cette requête a été faite dans d’autres parties du pays comme à Rosso à la frontière avec la Mauritanie.
Le colonel Diop a souligné cependant que ce dispositif de contrôle en vue, est "surtout dans l’intérêt des opérateurs économiques", dans la mesure où il leur arrive qu’ils se voient confisquer une voiture importée qui a été en réalité volée. Il arrive aussi que des substances non désirées y soient dissimulées, sans qu’ils aient les moyens de les détecter, a-t-il fait valoir.
ADI/BK
Cette formule devrait alléger la tâche aux importateurs qui sont tenus où qu’ils se trouvent, de se rendre dans la capitale pour s’acquitter des droits de douane.
"Si nous avons le matériel pour connecter tous les bureaux, on autorisera le dédouanement dans les bureaux régionaux", a dit Cissé répondant, en wolof, à une doléance des opérateurs économiques venus assister à un point de presse qu’il donnait lundi à Tambacounda où il a démarré une tournée. "Je ne veux pas avancer de date, mais j’ai la conviction que cela se fera", a-t-il assuré.
Des opérateurs économiques l’avaient interpellé lors de cette rencontre, plaidant pour l’ouverture d’un bureau de dédouanement à Tambacounda. Evoquant les difficultés liées à la longue distance (700 km) qu’ils doivent parcourir entre Kédougou, à la frontière avec la Guinée, et Dakar, pour dédouaner leurs marchandises, l’un d’eux avait ajouté qu’une fois dans la capitale, ils peuvent passer entre trois et une semaine pour s’acquitter de toutes les formalités.
A cela s’ajoutent toutes les charges auxquelles leur revient ce séjour dans la capitale. Il a été suggéré qu’un douanier puisse accompagner l’importateur de la frontière jusqu’à Tambacounda pour procéder au dédouanement.
"Même si tu a une carcasse de voiture vieille de dix ans, pour la dédouaner, on vous envoie jusqu’à Dakar", a ironisé le président de la Chambre des métiers, Amadou Guéye Mansour.
"Dédouaner où qu’on se trouve, c’est ce qui devait se faire en principe", a noté le directeur général de la Douane qui a précisé que cette formule qui était de mise auparavant, avait dû être arrêtée, du fait de certaines mauvaises pratiques.
"Il y avait tellement de trafic là-dedans qui faisait perdre beaucoup d’argent à l’Etat", a expliqué le DG, ajoutant que par la suite, il a été décidé que "puisqu’à Dakar, il y avait plus de matériel" pour mener l’opération, il fallait y centraliser le dédouanement.
"Si tout le matériel est disponible, nous irons vers la régionalisation", a également assuré le colonel Modou Awa Balla Diop, conseiller technique du Directeur des douanes, selon qui cette requête a été faite dans d’autres parties du pays comme à Rosso à la frontière avec la Mauritanie.
Le colonel Diop a souligné cependant que ce dispositif de contrôle en vue, est "surtout dans l’intérêt des opérateurs économiques", dans la mesure où il leur arrive qu’ils se voient confisquer une voiture importée qui a été en réalité volée. Il arrive aussi que des substances non désirées y soient dissimulées, sans qu’ils aient les moyens de les détecter, a-t-il fait valoir.
ADI/BK