L’Assemblée nationale a adopté, hier, le projet de loi modifiant la disposition réglementaire portant organisation de l’administration territoriale. Les députés ont demandé des mesures d’accompagnement pour ces régions. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur rassure.
Le nombre de régions du Sénégal passe désormais de 11 à 14. L’Assemblée nationale a adopté hier, en séance plénière, le projet de loi modifiant la loi 72-02 du 1er février 1972 portant organisation de l’Administration territoriale qui consacre l’érection des départements de Kaffrine, Sédhiou et Kédougou en région. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a défendu le projet de loi qui est passé à l’unanimité. Tous les députés qui ont pris la parole l’ont approuvé, soulignant qu’il s’agit d’une réponse à la demande des populations des localités concernées. « C’est un acte historique. Je suis l’élu le plus heureux de l’adoption de cette loi », a affirmé Balla Moussa Daffé qui est, par ailleurs, maire de Sédhiou.
Dans la même lancée, le député Khoureichy Thiam a salué la décision tout en réclamant un conseil présidentiel qui se tiendrait à Tambacounda au cours duquel les participants emprunteront la route Kaolack-Tambacounda. Une façon pour l’ancien ministre du Commerce de demander la réhabilitation de ce tronçon qui, selon lui, est à « l’origine de beaucoup d’accidents de la circulation ». Me Abdoulaye Babou a, de son côté, indiqué que la loi participe d’une démocratie qui veut que les populations se rapprochent de l’administration, demandant, cependant, un débat national pour régler les poches restantes. Parmi, la situation à régler, il cite Touba. « Il faut régler le cas de la ville sainte. C’est une communauté rurale qui dépasse les villes du Sénégal. Touba doit sortir de la situation dans laquelle il se trouve », a insisté Me Babou.
Comme bon nombre d’autres parlementaires, Me El-hadji Diouf a demandé des mesures d’accompagnement pour les régions nouvellement créées. Mamadou Seck poursuit que la gestion de proximité appelle la création de nouvelles régions. Toutefois, il a estimé que le processus doit continuer, tout en demandant aux autorités de faire face aux découpages intrarégionaux afin d’éviter des manquements. Cheikh Bamba Dièye pense, pour sa part, que la politique de découpage doit cadrer avec la politique de développement. Une demande qu’il semble partager avec le président du Groupe libéral et démocratique, Doudou Wade, qui demande que les dispositifs de développement économique des nouvelles régions soient mis en branle le plus rapidement possible.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a déclaré que le choix du président de la République « est une révolution qui concerne toute une approche de développement du Sénégal ». Le chef du département de l’Intérieur a énuméré quatre grands axes pour justifier la modification de l’organisation de l’administration territoriale. Il y a, selon lui, la pertinence du projet. « Il y a unanimité sur la pertinence du projet. Il s’agit d’une aspiration très ancienne des populations », souligne-t-il. Me Ngom ajoute que le chef de l’Etat a ainsi apporté une réponse positive à cette demande manifestée à maintes reprises. Ousmane Ngom a dit qu’avant, les trois nouvelles régions, en plus des circonscriptions où elles étaient rattachées, occupent presque 48% du territoire national avec 95.393 km2, soulignant qu’il y a manifestement un déséquilibre par rapport aux autres régions.
Il a également expliqué que le découpage permettra de mieux mettre en valeur les potentialités économiques de ces zones. Il s’y ajoute, selon le ministre, la nécessité de rapprocher l’administration des administrés. « La réforme a un but précis, une meilleure coordination de l’action administrative. Une meilleure mise en valeur de la ressource locale », a insisté Me Ngom.
S’agissant des nouvelles demandes d’érection en région ou en département, le ministre a rappelé que depuis 1960, il y a eu des évolutions progressives. « Il est possible qu’on aille beaucoup plus loin, mais pour le moment on est à 14 régions », a-t-il martelé.
Le Soleil
Le nombre de régions du Sénégal passe désormais de 11 à 14. L’Assemblée nationale a adopté hier, en séance plénière, le projet de loi modifiant la loi 72-02 du 1er février 1972 portant organisation de l’Administration territoriale qui consacre l’érection des départements de Kaffrine, Sédhiou et Kédougou en région. Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a défendu le projet de loi qui est passé à l’unanimité. Tous les députés qui ont pris la parole l’ont approuvé, soulignant qu’il s’agit d’une réponse à la demande des populations des localités concernées. « C’est un acte historique. Je suis l’élu le plus heureux de l’adoption de cette loi », a affirmé Balla Moussa Daffé qui est, par ailleurs, maire de Sédhiou.
Dans la même lancée, le député Khoureichy Thiam a salué la décision tout en réclamant un conseil présidentiel qui se tiendrait à Tambacounda au cours duquel les participants emprunteront la route Kaolack-Tambacounda. Une façon pour l’ancien ministre du Commerce de demander la réhabilitation de ce tronçon qui, selon lui, est à « l’origine de beaucoup d’accidents de la circulation ». Me Abdoulaye Babou a, de son côté, indiqué que la loi participe d’une démocratie qui veut que les populations se rapprochent de l’administration, demandant, cependant, un débat national pour régler les poches restantes. Parmi, la situation à régler, il cite Touba. « Il faut régler le cas de la ville sainte. C’est une communauté rurale qui dépasse les villes du Sénégal. Touba doit sortir de la situation dans laquelle il se trouve », a insisté Me Babou.
Comme bon nombre d’autres parlementaires, Me El-hadji Diouf a demandé des mesures d’accompagnement pour les régions nouvellement créées. Mamadou Seck poursuit que la gestion de proximité appelle la création de nouvelles régions. Toutefois, il a estimé que le processus doit continuer, tout en demandant aux autorités de faire face aux découpages intrarégionaux afin d’éviter des manquements. Cheikh Bamba Dièye pense, pour sa part, que la politique de découpage doit cadrer avec la politique de développement. Une demande qu’il semble partager avec le président du Groupe libéral et démocratique, Doudou Wade, qui demande que les dispositifs de développement économique des nouvelles régions soient mis en branle le plus rapidement possible.
Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a déclaré que le choix du président de la République « est une révolution qui concerne toute une approche de développement du Sénégal ». Le chef du département de l’Intérieur a énuméré quatre grands axes pour justifier la modification de l’organisation de l’administration territoriale. Il y a, selon lui, la pertinence du projet. « Il y a unanimité sur la pertinence du projet. Il s’agit d’une aspiration très ancienne des populations », souligne-t-il. Me Ngom ajoute que le chef de l’Etat a ainsi apporté une réponse positive à cette demande manifestée à maintes reprises. Ousmane Ngom a dit qu’avant, les trois nouvelles régions, en plus des circonscriptions où elles étaient rattachées, occupent presque 48% du territoire national avec 95.393 km2, soulignant qu’il y a manifestement un déséquilibre par rapport aux autres régions.
Il a également expliqué que le découpage permettra de mieux mettre en valeur les potentialités économiques de ces zones. Il s’y ajoute, selon le ministre, la nécessité de rapprocher l’administration des administrés. « La réforme a un but précis, une meilleure coordination de l’action administrative. Une meilleure mise en valeur de la ressource locale », a insisté Me Ngom.
S’agissant des nouvelles demandes d’érection en région ou en département, le ministre a rappelé que depuis 1960, il y a eu des évolutions progressives. « Il est possible qu’on aille beaucoup plus loin, mais pour le moment on est à 14 régions », a-t-il martelé.
Le Soleil