Les conclusions des premières assises de la décentralisation ont recommandé une formation continue des élus locaux. Un appel a une mise en cohérence de la politique de décentralisation avec le cadre global des politiques de développement.
Les travaux des premières assises de la décentralisation ont été clôturés sur un appel à une formation des élus locaux. Les collectivités locales souffrent d’un manque criard de personnel qualifié. Alors que le ministre a affirmé que “ le projet ultime de la décentralisation est un pari sur l’homme, sur la capacité des populations à la base de reprendre l’initiative du développement de leur localité ”. D’où ce vibrant appel “ de mettre un accent fort sur la formation ”. D’ailleurs, dans les recommandations, l’idée est émise de prévoir à l’article 9 du code des collectivités locales, un alinéa pour fixer le crédit horaire annuel de formation au profit de l’élu et les modalités de libération de l’élu par son employeur. Il est également préconisé de ne pas limiter le renforcement des capacités aux seules activités de formation mais d’appuyer les élus dans des domaines comme la planification, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage local, etc. L’accent a été mis également sur la nécessité de définir une politique nationale de renforcement des capacités des acteurs locaux, de mettre en place un dispositif de contrôle de qualité de l’offre de formation. La proposition a été faite de rendre incompatible la fonction de président d’une institution de la République avec le mandat de chef de l’exécutif d’une collectivité locale. Il est de même de la fonction de ministre avec le mandat de maire d’une collectivité locale d’une population supérieure à deux cent mille habitants. Une proposition qui a emporté l’adhésion de Ousmane Maseck Ndiaye. “ C’est le moment d’appuyer fortement cette proposition d’un élu en permanence à côté des populations ”, a dit le ministre.
Il est également demandé de mettre en cohérence la politique de décentralisation avec le cadre global des politiques de développement. Il s’agit notamment de la Stratégique de réduction de la pauvreté, de la Stratégie de la croissance accélérée mais aussi les Objectifs du millénaire pour le développement. Depuis l’avènement de la loi de 1996 qui a accéléré le processus de décentralisation au Sénégal, beaucoup de péripéties ont marqué la politique de décentralisation. Il était nécessaire “ de marquer le pas pour mieux cerner les acquis et les dysfonctionnements et entrevoir des chantiers futurs pour corriger et partant parachever la vision du chef de l’Etat qui veut faire des collectivités locales, des écoles de bonne gouvernance locale, des cadres d’éradication de la pauvreté, en un mot des leviers du développement local, participatif et durable ”, a expliqué Ousmane Masseck Ndiaye. “ C’est fort de cette conviction que mon département ministériel avait très tôt senti le besoin de convoquer ces assises pour qu’ensemble, nous puissions définir les nouveaux chantiers de la décentralisation dans le cadre d’une plus grande cohérence entre le processus de décentralisation et le cadre global des politiques de développement définies par le chef de l’Etat et traduit de façon intelligente par le premier ministre ”, a-t-il ajouté M. Ndiaye. Dans les recommandations, il figure aussi le nombre de communes d’arrondissement à Dakar. Cela, pour une meilleure gestion mais surtout pour éviter les conflits de compétence qui résultent le plus souvent des problèmes de délimitation géographique de ces structures. Les participants à ces assises ont recommandé de créer des communes d’arrondissement dans des villes comme Saint-Louis, Thiès, Kaolack.
Le Soleil
Les travaux des premières assises de la décentralisation ont été clôturés sur un appel à une formation des élus locaux. Les collectivités locales souffrent d’un manque criard de personnel qualifié. Alors que le ministre a affirmé que “ le projet ultime de la décentralisation est un pari sur l’homme, sur la capacité des populations à la base de reprendre l’initiative du développement de leur localité ”. D’où ce vibrant appel “ de mettre un accent fort sur la formation ”. D’ailleurs, dans les recommandations, l’idée est émise de prévoir à l’article 9 du code des collectivités locales, un alinéa pour fixer le crédit horaire annuel de formation au profit de l’élu et les modalités de libération de l’élu par son employeur. Il est également préconisé de ne pas limiter le renforcement des capacités aux seules activités de formation mais d’appuyer les élus dans des domaines comme la planification, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage local, etc. L’accent a été mis également sur la nécessité de définir une politique nationale de renforcement des capacités des acteurs locaux, de mettre en place un dispositif de contrôle de qualité de l’offre de formation. La proposition a été faite de rendre incompatible la fonction de président d’une institution de la République avec le mandat de chef de l’exécutif d’une collectivité locale. Il est de même de la fonction de ministre avec le mandat de maire d’une collectivité locale d’une population supérieure à deux cent mille habitants. Une proposition qui a emporté l’adhésion de Ousmane Maseck Ndiaye. “ C’est le moment d’appuyer fortement cette proposition d’un élu en permanence à côté des populations ”, a dit le ministre.
Il est également demandé de mettre en cohérence la politique de décentralisation avec le cadre global des politiques de développement. Il s’agit notamment de la Stratégique de réduction de la pauvreté, de la Stratégie de la croissance accélérée mais aussi les Objectifs du millénaire pour le développement. Depuis l’avènement de la loi de 1996 qui a accéléré le processus de décentralisation au Sénégal, beaucoup de péripéties ont marqué la politique de décentralisation. Il était nécessaire “ de marquer le pas pour mieux cerner les acquis et les dysfonctionnements et entrevoir des chantiers futurs pour corriger et partant parachever la vision du chef de l’Etat qui veut faire des collectivités locales, des écoles de bonne gouvernance locale, des cadres d’éradication de la pauvreté, en un mot des leviers du développement local, participatif et durable ”, a expliqué Ousmane Masseck Ndiaye. “ C’est fort de cette conviction que mon département ministériel avait très tôt senti le besoin de convoquer ces assises pour qu’ensemble, nous puissions définir les nouveaux chantiers de la décentralisation dans le cadre d’une plus grande cohérence entre le processus de décentralisation et le cadre global des politiques de développement définies par le chef de l’Etat et traduit de façon intelligente par le premier ministre ”, a-t-il ajouté M. Ndiaye. Dans les recommandations, il figure aussi le nombre de communes d’arrondissement à Dakar. Cela, pour une meilleure gestion mais surtout pour éviter les conflits de compétence qui résultent le plus souvent des problèmes de délimitation géographique de ces structures. Les participants à ces assises ont recommandé de créer des communes d’arrondissement dans des villes comme Saint-Louis, Thiès, Kaolack.
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