Dakar, 5 nov (APS) – La multiplication des projets agricoles des Partenaires techniques et financiers (PTF) a conduit à l’affaiblissement des ressources locales au Burkina Faso, au Ghana et au Niger, rendant inefficace l’aide à l’agriculture dans ces pays, selon Oxfam International.
Ces informations sont contenues dans un rapport de l’Organisation non gouvernementale dont le thème porte sur ‘’Aide à l’agriculture, des promesses aux réalités de terrain : L’état de coordination des interventions dans trois pays d’Afrique de l’Ouest’’.
‘’Les interventions sont réalisées à travers une multitude de projets, souvent mal coordonnés et parfois déconnectés des politiques et des programmes nationaux’’, a révélé le document rendu public mercredi à Dakar.
‘’Au lieu de renforcer les capacités des gouvernements, mentionne le rapport, la multiplication des projets conduit à un affaiblissement des ressources locales, tandis que la création d’unités de gestion parallèles, concurrence les services techniques dans ces pays’’.
‘’Les ressources humaines locales sont accaparées par la gestion à court terme des projets, le suivi des procédures et les missions d’évaluation propres à chaque bailleur. Ce qui rend souvent peu cohérente leur action globale’’, souligne la même source.
En dépit de l’existence de cadres de concertation sectoriels les PTF peinent à progresser vers une meilleure coordination de leurs interventions, explique le document. Il recommande une coordination des interventions pour garantir un développement cohérent du secteur.
Peu désireuse de remettre en question leur logique d’intervention, la majorité des PTF ne consacre pas les ressources humaines et financières nécessaires à la coordination de leurs interventions, fait remarquer Oxfam International.
Faute de directives claires des Etats et des programmes sectoriels capables de fédérer les actions des PTF autour d’objectifs communs, cette situation se perpétue depuis de nombreuses années, lit-on dans le texte.
‘’L’aide à l’agriculture est un système rodé, mai qui manque cruellement d’efficacité’’, conclut le document qui rappelle toutefois que les investissements (PTF) représentent entre 60 et 80 pour cent des budgets du secteur rural dans les pays concernés.
Ces informations sont contenues dans un rapport de l’Organisation non gouvernementale dont le thème porte sur ‘’Aide à l’agriculture, des promesses aux réalités de terrain : L’état de coordination des interventions dans trois pays d’Afrique de l’Ouest’’.
‘’Les interventions sont réalisées à travers une multitude de projets, souvent mal coordonnés et parfois déconnectés des politiques et des programmes nationaux’’, a révélé le document rendu public mercredi à Dakar.
‘’Au lieu de renforcer les capacités des gouvernements, mentionne le rapport, la multiplication des projets conduit à un affaiblissement des ressources locales, tandis que la création d’unités de gestion parallèles, concurrence les services techniques dans ces pays’’.
‘’Les ressources humaines locales sont accaparées par la gestion à court terme des projets, le suivi des procédures et les missions d’évaluation propres à chaque bailleur. Ce qui rend souvent peu cohérente leur action globale’’, souligne la même source.
En dépit de l’existence de cadres de concertation sectoriels les PTF peinent à progresser vers une meilleure coordination de leurs interventions, explique le document. Il recommande une coordination des interventions pour garantir un développement cohérent du secteur.
Peu désireuse de remettre en question leur logique d’intervention, la majorité des PTF ne consacre pas les ressources humaines et financières nécessaires à la coordination de leurs interventions, fait remarquer Oxfam International.
Faute de directives claires des Etats et des programmes sectoriels capables de fédérer les actions des PTF autour d’objectifs communs, cette situation se perpétue depuis de nombreuses années, lit-on dans le texte.
‘’L’aide à l’agriculture est un système rodé, mai qui manque cruellement d’efficacité’’, conclut le document qui rappelle toutefois que les investissements (PTF) représentent entre 60 et 80 pour cent des budgets du secteur rural dans les pays concernés.