« L’éducation pour tous » est devenue la préoccupation majeure des acteurs de développement. Avec le projet « éducation inclusive », les personnes en situation d’handicap pourront bénéficier d’un enseignement de qualité dans les écoles avec toutes les conditions qui s’y prêtent. Hier, Handicap international a démarré la formation des formateurs avec quarante inspecteurs, issus des deux régions de Kolda et Ziguinchor.
Pendant trois jours, ces derniers vont se donner à l’école des nouvelles techniques d’approche à l’égard des personnes en situation d’handicap. Pour le directeur du projet, Jean Michel Mathiam, l’objectif est « d’améliorer les compétences des enseignants des deux régions, pour la prise en charge des enfants handicapés dans les salles de classe ». Au sortir de cette formation, « les inspecteurs seront des relais au niveau de leur base pour dispenser leur savoir avec les enseignants qui ont la charge des élèves handicapés » souligne M. Mathiam.
La Cause des personnes handicapées a abouti à une nouvelle donne au niveau des ONG qui s’y investissent directement et la formation des formateurs de Handicap International a été une parfaite illustration puisqu’elle a enregistré la présence de « Save the childrens ». Pour M. Mathiam, « une nouvelle dynamique a été instaurée et maintenant, il y a l’approche de concertation et de complémentarité qui se développe par rapport aux bénéficiaires et non aux investisseurs ».
Le taux de scolarisation des handicapés en Casamance est très élevé et dépasse un peu la moyenne nationale. Ce qui amène Jean Michel Mathiam a avancer que « le chiffre des élèves scolarisés qui est de deux milles (2000), demeure plus élevé que celui des non scolarisés (-2000) ».
65% du projet seront développés dans la région de Ziguinchor qui consigne le plus fort taux d’enfants scolarisés et 45 % à Kolda, avance le directeur du projet. Et d’expliquer « qu’au niveau de Ziguinchor, il n’y a pas d’exclusion de l’enfant handicapé au niveau communautaire. Ce dernier considéré comme celui qui est victime de tous les malheurs de la famille, est protégé et bénéficie de l’attention de son entourage, ce qui n’est pas le cas à Kolda, dans le Fouladou et le Pakao, où l’enfant est généralement considéré comme une malédiction. » Rappelons que le projet de Handicap international va toucher 100 écoles de Ziguinchor et Kolda et que les sites sont déjà identifiés.
Contrairement à la Région de Ziguinchor où « l’école inclusive » sera présente dans tous les coins, à Kolda le projet va se focaliser dans la commune et M. Mathiam de déclarer : « c’est juste des contraintes qui nous ont poussé à nous focaliser au niveau des communes. Le recensement n’a pas été fait à temps à cause de quelques impératifs ».
Sud Quotidien
Pendant trois jours, ces derniers vont se donner à l’école des nouvelles techniques d’approche à l’égard des personnes en situation d’handicap. Pour le directeur du projet, Jean Michel Mathiam, l’objectif est « d’améliorer les compétences des enseignants des deux régions, pour la prise en charge des enfants handicapés dans les salles de classe ». Au sortir de cette formation, « les inspecteurs seront des relais au niveau de leur base pour dispenser leur savoir avec les enseignants qui ont la charge des élèves handicapés » souligne M. Mathiam.
La Cause des personnes handicapées a abouti à une nouvelle donne au niveau des ONG qui s’y investissent directement et la formation des formateurs de Handicap International a été une parfaite illustration puisqu’elle a enregistré la présence de « Save the childrens ». Pour M. Mathiam, « une nouvelle dynamique a été instaurée et maintenant, il y a l’approche de concertation et de complémentarité qui se développe par rapport aux bénéficiaires et non aux investisseurs ».
Le taux de scolarisation des handicapés en Casamance est très élevé et dépasse un peu la moyenne nationale. Ce qui amène Jean Michel Mathiam a avancer que « le chiffre des élèves scolarisés qui est de deux milles (2000), demeure plus élevé que celui des non scolarisés (-2000) ».
65% du projet seront développés dans la région de Ziguinchor qui consigne le plus fort taux d’enfants scolarisés et 45 % à Kolda, avance le directeur du projet. Et d’expliquer « qu’au niveau de Ziguinchor, il n’y a pas d’exclusion de l’enfant handicapé au niveau communautaire. Ce dernier considéré comme celui qui est victime de tous les malheurs de la famille, est protégé et bénéficie de l’attention de son entourage, ce qui n’est pas le cas à Kolda, dans le Fouladou et le Pakao, où l’enfant est généralement considéré comme une malédiction. » Rappelons que le projet de Handicap international va toucher 100 écoles de Ziguinchor et Kolda et que les sites sont déjà identifiés.
Contrairement à la Région de Ziguinchor où « l’école inclusive » sera présente dans tous les coins, à Kolda le projet va se focaliser dans la commune et M. Mathiam de déclarer : « c’est juste des contraintes qui nous ont poussé à nous focaliser au niveau des communes. Le recensement n’a pas été fait à temps à cause de quelques impératifs ».
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