DÉVELOPPEMENT LOCAL : Une préoccupation majeure de l’Etat



Le développement à la base a toujours été une préoccupation majeure de l’Etat sénégalais depuis le lancement du processus de Décentralisation en 1996.

Lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a annoncé que dans le cadre de la lutte contre la faim, la tenue au Sénégal, en 2010, du Sommet des régions du monde sur la sécurité alimentaire, magnifiant cette « approche territoriale du développement, qui implique plus fortement les régions dans la lutte contre la faim dans le monde aux côtés et en complémentarité des efforts des Etats et des organisations internationales ».

Le président de la République d’exhorter le gouvernement à mener la réflexion sur une nouvelle vision de l’aménagement du territoire, qui repose sur la double planification et qui donne une plus forte vocation économique aux régions, avec un degré de démocratie plus avancé.

Objectif : que chaque région puisse témoigner de la réalité de sa problématique de développement et de la nature des mesures à mettre en place pour faire face à ses propres défis.

Au fond, le développement à la base, à travers des collectivités locales plus renforcées au plan institutionnel d’abord, puis financier, a toujours été une des préoccupations du chef de l’Etat.

Dès son accession au pouvoir, il évoqua l’idée d’une provincialisation qui a suscité une polémique. Il finit par l’abandonner.

Pourtant l’idée consistait à redonner son prestige au pouvoir local. Le chef de l’Etat a fini par activer le processus de Décentralisation qui a abouti à la création de nouvelles régions, départements, communes et communautés rurales.

Des moyens financiers ont été recherchés et mis à la disposition de ces collectivités locales à travers différents programmes. Notamment le Programme national de développement local (Pndl), instrument de mise en œuvre de la vision du développement à la base du gouvernement dont le montant avoisinait les 100 milliards de FCfa. Il est la synthèse du Programme national d’infrastructures rurales (Pnir), centré sur les infrastructures rurales, eau potable, santé, éducation... et de l’Agence du fonds de développement social (Afds). Le second moyen financier est le Programme de renforcement et d’équipement des collectivités locales (Precol) dont la mise en œuvre est assurée par l’Agence de développement municipale (Adm) et se charge des infrastructures urbaines. En fait, les projets sont nombreux pour assurer le développement local et tous accompagnés par les bailleurs comme la Banque mondiale.

Sauf qu’il reste à régler la question de la formation de l’élu local, utilisateur de ces fonds.

Daouda MANE
Le Soleil

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Ministère de l'Aménagement du territoire et des Collectivités locales.


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