Le Programme national de développement local accuse du retard dans son développement. Ce qui fâche Ousmane Masseck Ndiaye qui a exprimé ses regrets.
Le ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales n’est pas content que le Programme national de développement local (Pndl) ne soit toujours pas suffisamment opérationnel. Ousmane Masseck Ndiaye l’a dit ouvertement hier aux membres du Comité de pilotage dont il assure d’ailleurs la présidence. ‘Même s’il ne fait pas de doute que le Pndl est bel et bien un programme du Sénégal, il a besoin pour se concrétiser d’être opérationnel sans délai, de son appropriation par ses bénéficiaires, mais aussi de l’appui et du soutien de tous les partenaires au développement’, a-t-il déclaré lors de la réunion du comité sur l’état de la mise en œuvre du programme. ‘S’agissant de son opérationnalité, il est à regretter que depuis son institution, le Pndl n’ait pas encore atteint sa phase de croisière en raison des multiples contraintes, d’ordre essentiellement institutionnel, mais que nous nous sommes attelés à lever progressivement et définitivement’, a-t-il ajouté. ‘Il est aujourd’hui urgent de démarrer les études relatives au processus des réformes qui ont été identifiées et dont les termes de référence sont presque tous bouclés. Par ailleurs, en vue de maintenir intacts l’engouement et l’adhésion des bénéficiaires, les premières réalisations devraient voir le jour avant la fin de l’année 2008’, a-t-il poursuivi.
Auparavant, le nouveau secrétaire exécutif du Pndl qui a pris fonction le 19 mars 2008 avait fait le point sur le niveau de mise en œuvre du programme, notamment l’état d’exécution des micros projets, objet de conventions de financement signées entre le Pndl et les collectivités locales. ‘Le financement du développement local est le socle du programme dont il absorbe 80 % du budget et à ce titre, je précise qu’à la date du 31 mars 2008, 265 conventions de financement ont été signées entre le Pndl et les collectivités locales pour un montant de plus de 10 milliards de francs Cfa’, a souligné Samba Guèye. Selon lui, ces financements vont permettre la réalisation de plus de 1 351 micros projets d’infrastructures de base pour les populations des régions de Kaolack, de Kolda, de Louga, de Fatick, de Thiès, de Ziguinchor, de Saint-Louis, de Tambacounda et de Diourbel. Et, d’après lui, c’est le secteur hydraulique qui se taille la part du lion avec 40 % des projets. Il est suivi de l’éducation qui détient les 32,7 %. La santé ferme la marche avec 14,8 % des projets. A en croire Samba Guèye, plus de 7 milliards 500 millions de francs Cfa sont déjà virés dans les comptes et les micros projets sont en cours d’exécution.
Mais le programme ne se limite pas dans les régions intérieures. La capitale sénégalaise a aussi reçu sa part du gâteau. ‘La région de Dakar vient de signer deux conventions de financement d’un montant de 40 millions de francs Cfa chacune pour respectivement les communes de Yeumbeul Nord et Yeumbeul Sud. Ces premiers financements pour la région de Dakar permettent de rendre fonctionnelles les infrastructures de base, notamment les centres polyvalents et les centres de santé’, a révélé le secrétaire exécutif du Pndl. ‘L’appui à la planification locale, le renforcement de capacités et le partenariat dynamique qui se tisse entre le Pndl et les autres partenaires au développement parmi lesquels je citerai le Pnud, la coopération allemande qui ont déjà conçu des projets d’appui au Pndl et la coopération canadienne dont un projet d’appui au Pndl sont actuellement en formulation’, a-t-il ajouté.
La rencontre a été également l’occasion de soumettre à l’examen des membres du comité de pilotage le programme d’activités que ces derniers comptent développer durant l’année 2008, assorti des éléments de budget pour appuyer sa mise en œuvre. Le budget proposé pour cette période s’élève à plus de 21 milliards de francs. Les sources de financement sont principalement l’Etat du Sénégal et la Banque mondiale (Bm), avec une contrepartie de 10 % des projets apportée par les collectivités locales. La Banque africaine de développement (Bad) appuie le volet désenclavement à travers le projet de pistes communautaires pour un financement de plus de 1 milliard de francs Cfa et le fonds japonais à travers son projet d’appui à la Casamance.
Considéré comme un outil du développement local et de lutte contre la pauvreté, le Pndl se fonde, pour sa philosophie d’intervention, sur la coproduction efficace des acteurs à travers la capitalisation, la consolidation et l’harmonisation des interventions en vue de la mise en place d’un cadre institutionnel et organisationnel au développement local participatif. C’est là que les bailleurs de fonds le trouvent intéressant.
Wal Fadjri
Le ministre d’Etat, ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales n’est pas content que le Programme national de développement local (Pndl) ne soit toujours pas suffisamment opérationnel. Ousmane Masseck Ndiaye l’a dit ouvertement hier aux membres du Comité de pilotage dont il assure d’ailleurs la présidence. ‘Même s’il ne fait pas de doute que le Pndl est bel et bien un programme du Sénégal, il a besoin pour se concrétiser d’être opérationnel sans délai, de son appropriation par ses bénéficiaires, mais aussi de l’appui et du soutien de tous les partenaires au développement’, a-t-il déclaré lors de la réunion du comité sur l’état de la mise en œuvre du programme. ‘S’agissant de son opérationnalité, il est à regretter que depuis son institution, le Pndl n’ait pas encore atteint sa phase de croisière en raison des multiples contraintes, d’ordre essentiellement institutionnel, mais que nous nous sommes attelés à lever progressivement et définitivement’, a-t-il ajouté. ‘Il est aujourd’hui urgent de démarrer les études relatives au processus des réformes qui ont été identifiées et dont les termes de référence sont presque tous bouclés. Par ailleurs, en vue de maintenir intacts l’engouement et l’adhésion des bénéficiaires, les premières réalisations devraient voir le jour avant la fin de l’année 2008’, a-t-il poursuivi.
Auparavant, le nouveau secrétaire exécutif du Pndl qui a pris fonction le 19 mars 2008 avait fait le point sur le niveau de mise en œuvre du programme, notamment l’état d’exécution des micros projets, objet de conventions de financement signées entre le Pndl et les collectivités locales. ‘Le financement du développement local est le socle du programme dont il absorbe 80 % du budget et à ce titre, je précise qu’à la date du 31 mars 2008, 265 conventions de financement ont été signées entre le Pndl et les collectivités locales pour un montant de plus de 10 milliards de francs Cfa’, a souligné Samba Guèye. Selon lui, ces financements vont permettre la réalisation de plus de 1 351 micros projets d’infrastructures de base pour les populations des régions de Kaolack, de Kolda, de Louga, de Fatick, de Thiès, de Ziguinchor, de Saint-Louis, de Tambacounda et de Diourbel. Et, d’après lui, c’est le secteur hydraulique qui se taille la part du lion avec 40 % des projets. Il est suivi de l’éducation qui détient les 32,7 %. La santé ferme la marche avec 14,8 % des projets. A en croire Samba Guèye, plus de 7 milliards 500 millions de francs Cfa sont déjà virés dans les comptes et les micros projets sont en cours d’exécution.
Mais le programme ne se limite pas dans les régions intérieures. La capitale sénégalaise a aussi reçu sa part du gâteau. ‘La région de Dakar vient de signer deux conventions de financement d’un montant de 40 millions de francs Cfa chacune pour respectivement les communes de Yeumbeul Nord et Yeumbeul Sud. Ces premiers financements pour la région de Dakar permettent de rendre fonctionnelles les infrastructures de base, notamment les centres polyvalents et les centres de santé’, a révélé le secrétaire exécutif du Pndl. ‘L’appui à la planification locale, le renforcement de capacités et le partenariat dynamique qui se tisse entre le Pndl et les autres partenaires au développement parmi lesquels je citerai le Pnud, la coopération allemande qui ont déjà conçu des projets d’appui au Pndl et la coopération canadienne dont un projet d’appui au Pndl sont actuellement en formulation’, a-t-il ajouté.
La rencontre a été également l’occasion de soumettre à l’examen des membres du comité de pilotage le programme d’activités que ces derniers comptent développer durant l’année 2008, assorti des éléments de budget pour appuyer sa mise en œuvre. Le budget proposé pour cette période s’élève à plus de 21 milliards de francs. Les sources de financement sont principalement l’Etat du Sénégal et la Banque mondiale (Bm), avec une contrepartie de 10 % des projets apportée par les collectivités locales. La Banque africaine de développement (Bad) appuie le volet désenclavement à travers le projet de pistes communautaires pour un financement de plus de 1 milliard de francs Cfa et le fonds japonais à travers son projet d’appui à la Casamance.
Considéré comme un outil du développement local et de lutte contre la pauvreté, le Pndl se fonde, pour sa philosophie d’intervention, sur la coproduction efficace des acteurs à travers la capitalisation, la consolidation et l’harmonisation des interventions en vue de la mise en place d’un cadre institutionnel et organisationnel au développement local participatif. C’est là que les bailleurs de fonds le trouvent intéressant.
Wal Fadjri