Fatick, 9 avr (APS) - Les difficultés pour la région de Fatick (Centre-ouest) à jouer pleinement un rôle de locomotive économique, en dépit de la richesse de ses ressources naturelles, résident dans la "désarticulation de son espace" et d’une disparité des infrastructures et équipements de base, selon un aménagiste.
Cette situation a eu comme principale conséquences de pousser les trois départements, Fatick, Foundiougne et Gossas, à se tourner vers les autres régions environnantes au détriment du chef-lieu de région même, Fatick, qui devrait être ‘’le moteur du développement économique de la région’’, a indiqué Daouda Thiandoum, chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial.
M. Thiandoum a tenu ses propos, mercredi, au terme du Comité régional de développement (CRD) présidé par les autorités administratives de la région ayant à leur tête, le gouverneur de région, Viviane Bampassy Dos Santos, avec la participation des élus, des chefs de services régionaux et de programmes.
Le thème du CRD a porté sur la ‘’Problématique de l’aménagement du territoire dans la région de Fatick : enjeux et défis’’.
‘’Malheureusement, a déploré M. Thiandoum, les trois départements de la région, y compris le chef-lieu de région en l’occurrence Fatick, sont tournés vers l’extérieur de même que les sous-secteurs qui dans les normes devraient appuyer les entités administratives de la région’’.
‘’On constate que ces entités administratives de la région sont plus en relation économique avec Kaolack, Diourbel, Dakar, et Mbour (département voisin de la région de Thiès), voir même la Gambie’’, a-t-il commenté.
Dans le département de Gossas, a signalé M. Thiandoum, le sous-secteur de Ouadiour et Colobane est plus porté vers la région de Diourbel et Gossas, même en tant que chef-lieu de département, est plus tourné vers les régions de Kaolack et Diourbel.
A Foundiougne, a-t-il poursuivi, c’est la même configuration au niveau du noyau sud de la région, où des localités comme Sokone et Toubacouta échangent plus avec la région de Kaolack, mais aussi vers la Gambie.
Le chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial de Fatick a en outre rappelé la séparation géographique de Foundiougne d'avec son chef-lieu de région, par le bras de mer Le Saloum. ‘’D’où, a-t-il souligné, un problème d’accessibilité.’’
Pour Fatick, a poursuivi Daouda Thiamdoum, le chef-lieu de région, le noyau est constitué des localités de Diakhao, Niakhar et Palmarin qui sont plus tournées vers Bambey et Diourbel ou encore Joal-Fadiouth, (département de Mbour).
‘’Bref, a-t-il soutenu, Fatick ne joue pas son rôle de moteur pour booster le développement économique de la région alors que nous sommes dans un territoire bourré de ressources naturelles, mais qui par ailleurs est confronté à un problème de taille, à savoir l’intégration de son territoire’’.
Aussi face à ce constat de désarticulation de l’espace régional, des axes routiers, de disparité des infrastructures et des équipements de base, M. Thiandoum a préconisé une solution qui passe nécessairement par une large concertation de ‘’la politique d’aménagement’’.
‘’Il faudrait que la région dispose d’une locomotive et cette locomotive naturellement c’est Fatick, en tant que chef-lieu de région’’, a-t-il précisé. A cet égard, Fatick doit être bien servie en infrastructures afin de jouer son rôle sur le développement régional, mais aussi à l'échelle nationale.
‘’Equiper en infrastructures, désenclaver toute la partie sud, mais aussi faire en sorte que les autres parties des départements ne se tournent plus vers l’extérieur, revoir les découpages et permettre aux populations d’avoir un ancrage territorial’’, a renchéri le chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial de Fatick.
AB/SAB
Cette situation a eu comme principale conséquences de pousser les trois départements, Fatick, Foundiougne et Gossas, à se tourner vers les autres régions environnantes au détriment du chef-lieu de région même, Fatick, qui devrait être ‘’le moteur du développement économique de la région’’, a indiqué Daouda Thiandoum, chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial.
M. Thiandoum a tenu ses propos, mercredi, au terme du Comité régional de développement (CRD) présidé par les autorités administratives de la région ayant à leur tête, le gouverneur de région, Viviane Bampassy Dos Santos, avec la participation des élus, des chefs de services régionaux et de programmes.
Le thème du CRD a porté sur la ‘’Problématique de l’aménagement du territoire dans la région de Fatick : enjeux et défis’’.
‘’Malheureusement, a déploré M. Thiandoum, les trois départements de la région, y compris le chef-lieu de région en l’occurrence Fatick, sont tournés vers l’extérieur de même que les sous-secteurs qui dans les normes devraient appuyer les entités administratives de la région’’.
‘’On constate que ces entités administratives de la région sont plus en relation économique avec Kaolack, Diourbel, Dakar, et Mbour (département voisin de la région de Thiès), voir même la Gambie’’, a-t-il commenté.
Dans le département de Gossas, a signalé M. Thiandoum, le sous-secteur de Ouadiour et Colobane est plus porté vers la région de Diourbel et Gossas, même en tant que chef-lieu de département, est plus tourné vers les régions de Kaolack et Diourbel.
A Foundiougne, a-t-il poursuivi, c’est la même configuration au niveau du noyau sud de la région, où des localités comme Sokone et Toubacouta échangent plus avec la région de Kaolack, mais aussi vers la Gambie.
Le chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial de Fatick a en outre rappelé la séparation géographique de Foundiougne d'avec son chef-lieu de région, par le bras de mer Le Saloum. ‘’D’où, a-t-il souligné, un problème d’accessibilité.’’
Pour Fatick, a poursuivi Daouda Thiamdoum, le chef-lieu de région, le noyau est constitué des localités de Diakhao, Niakhar et Palmarin qui sont plus tournées vers Bambey et Diourbel ou encore Joal-Fadiouth, (département de Mbour).
‘’Bref, a-t-il soutenu, Fatick ne joue pas son rôle de moteur pour booster le développement économique de la région alors que nous sommes dans un territoire bourré de ressources naturelles, mais qui par ailleurs est confronté à un problème de taille, à savoir l’intégration de son territoire’’.
Aussi face à ce constat de désarticulation de l’espace régional, des axes routiers, de disparité des infrastructures et des équipements de base, M. Thiandoum a préconisé une solution qui passe nécessairement par une large concertation de ‘’la politique d’aménagement’’.
‘’Il faudrait que la région dispose d’une locomotive et cette locomotive naturellement c’est Fatick, en tant que chef-lieu de région’’, a-t-il précisé. A cet égard, Fatick doit être bien servie en infrastructures afin de jouer son rôle sur le développement régional, mais aussi à l'échelle nationale.
‘’Equiper en infrastructures, désenclaver toute la partie sud, mais aussi faire en sorte que les autres parties des départements ne se tournent plus vers l’extérieur, revoir les découpages et permettre aux populations d’avoir un ancrage territorial’’, a renchéri le chef du service régional de l’aménagement et du développement territorial de Fatick.
AB/SAB