Le projet de plan d’actions prioritaires d’appui à la gestion des déchets dans les communes adopté hier à l’issue de la réunion de concertation avec les maires du Sénégal dénote de la volonté de l’Etat du Sénégal, à travers le ministère de l’Environnement et celui des Collectivités locales à aider les villes du pays.
La gestion des déchets demeure encore un casse-tête pour les villes, en particulier la capitale Dakar. Le projet de plan d’actions prioritaires d’appui à la gestion des déchets dans les communes du Sénégal proposé par la directrice générale de l’Aprosen, Mme Aminata Niabaly, a été largement apprécié et approuvé par les maires du Sénégal, en présence du ministre d’Etat Djibo Leyti Ka et du ministre des Collectivités locales Alioune Sow. Un projet dont l’opérationnalité est assujettie à la disponibilité d’un fonds spécial pour appuyer la gestion des déchets dans les communes des autres régions du Sénégal, permettant ainsi, une prise en charge effective du nettoiement des villes. Le montant du fonds spécial, à en croire le ministre d’Etat Djibo Ka, ne pourrait être annoncé compte tenu des études préalables à faire, mais aussi pour ménager les susceptibilités afin que le groupe de travail mis en place puisse mener à bien sa mission dans un climat apaisée. Le fonds spécial préconisé permettra de financer essentiellement un programme d’investissement pour une gestion durable des déchets ménagers et assimilés. Le fonds d’appui va servir exclusivement à la réalisation d’infrastructures de gestion des déchets (centres de transfert et centre d’enfouissement technique, déchèteries...) ; l’éradication et la réhabilitation des dépôts sauvages ; l’acquisition d’équipements ; la prise en charge des prestations de collecte, de transport, de mise en charge et de traitement qui devraient être externalisées. C’est au niveau des critères d’éligibilité que bon nombre de maires ont fait appel à des mesures souples pour permettre aux communes faibles de pouvoir prétendre au fonds. Néanmoins, les critères d’éligibilité du projet qui sont assez souples posent un certain nombre de conditions pour garantir une bonne gestion moderne des déchets. D’ailleurs, le groupe de travail composé des ministères de l’Environnement, des Collectivités locales, de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur et d’autre part des associations des maires du Sénégal, de l’Aprosen, de l’Adm, du Pndl et l’entente Cadak-Car, aura pour tâche de proposer une mouture finale du projet de plan d’actions de gestion des déchets qui sera présenté aux autorités le mois prochain.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
La gestion des déchets demeure encore un casse-tête pour les villes, en particulier la capitale Dakar. Le projet de plan d’actions prioritaires d’appui à la gestion des déchets dans les communes du Sénégal proposé par la directrice générale de l’Aprosen, Mme Aminata Niabaly, a été largement apprécié et approuvé par les maires du Sénégal, en présence du ministre d’Etat Djibo Leyti Ka et du ministre des Collectivités locales Alioune Sow. Un projet dont l’opérationnalité est assujettie à la disponibilité d’un fonds spécial pour appuyer la gestion des déchets dans les communes des autres régions du Sénégal, permettant ainsi, une prise en charge effective du nettoiement des villes. Le montant du fonds spécial, à en croire le ministre d’Etat Djibo Ka, ne pourrait être annoncé compte tenu des études préalables à faire, mais aussi pour ménager les susceptibilités afin que le groupe de travail mis en place puisse mener à bien sa mission dans un climat apaisée. Le fonds spécial préconisé permettra de financer essentiellement un programme d’investissement pour une gestion durable des déchets ménagers et assimilés. Le fonds d’appui va servir exclusivement à la réalisation d’infrastructures de gestion des déchets (centres de transfert et centre d’enfouissement technique, déchèteries...) ; l’éradication et la réhabilitation des dépôts sauvages ; l’acquisition d’équipements ; la prise en charge des prestations de collecte, de transport, de mise en charge et de traitement qui devraient être externalisées. C’est au niveau des critères d’éligibilité que bon nombre de maires ont fait appel à des mesures souples pour permettre aux communes faibles de pouvoir prétendre au fonds. Néanmoins, les critères d’éligibilité du projet qui sont assez souples posent un certain nombre de conditions pour garantir une bonne gestion moderne des déchets. D’ailleurs, le groupe de travail composé des ministères de l’Environnement, des Collectivités locales, de l’Economie et des Finances, de l’Intérieur et d’autre part des associations des maires du Sénégal, de l’Aprosen, de l’Adm, du Pndl et l’entente Cadak-Car, aura pour tâche de proposer une mouture finale du projet de plan d’actions de gestion des déchets qui sera présenté aux autorités le mois prochain.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil