Kédougou, 17 avr (APS) - Le maire de la commune de Kédougou, l’ancien ministre Moustapha Guirassy, estime que l’enveloppe allouée au développement de Kédougou, est une ‘’réponse éloquente’’ aux préoccupations des populations de cette partie du pays.
Réagissant aux propositions du Conseil interministériel qui a évalué à 192 milliards les besoins pour financer le développement de la région de 2014 à 2016, le maire libéral de la commune de Kédougou, a indiqué qu’à travers le conseil des ministres une ‘’réponse éloquente’’ a été apportée aux préoccupations de la région.
L’enveloppe a été portée ‘’ à peu près 193 milliards de francs et validée par le conseil des ministres, a indiqué le chef de l’Etat, jeudi, au terme de cette 9-ème rencontre gouvernementale délocalisée à Kédougou.
''Au-delà de l’enveloppe allouée à la région, la tenue à Kédougou fera date dans l’histoire de la ville'', avait-il relevé. ''Elle a rejoint celle du 17 décembre 1962, date d’arrestation de l’ancien président du conseil, qui avait été envoyé à la prison de Kédougou construite à cet effet'', a-t-il noté.
‘’En créant cette prison, on créait une autre prison : le destin de Kédougou qui était scellé’’, a argué M. Guirassy. ‘’L’image de Kédougou était définitivement associée à tout ce qui est pénitence (ou) prison’’ y compris pour les fonctionnaires dont une affectation dans la localité était synonyme de souffrance d’éloignement, d’enclavement'', avait-il soutenu.
L’année 1992-93, avec la route Dialacoto Kédougou, a été un ‘’moment de désenclavement de l’ancien département de la région de Tambacounda’’, a-t-il poursuivi. En 2007-2008, l’érection de Kédougou en région, a été ‘’synonyme de libération’’, a-t-il noté.
Cette année 2008 évoque aussi le souvenir d’un ‘’évènement malheureux’’, les émeutes de Kédougou qui montrent, à son avis, que la localité a ‘’connu des mutations, avec l’implantation de multinationales et que sa jeunesse a une conscience élevée’’.
‘’Les exigences de cette jeunesse avaient rattrapé les autorités centrales’’ de l’époque, note celui qui a été nommé ministre, au lendemain de ces émeutes.
''Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une autre date qui est en train de signer la refondation de Kédougou’’, a-t-il poursuivi, faisant allusion à la tenue sur ''la terre des hommes'' (signification mandingue de Kédougou) d'un conseil des ministres.
‘’ Toute la République qui (est) là, pour nous, c’est source d’espoir, de motivation et nous pensons que plus jamais Kédougou ne va vivre ces frustrations’’, a-t-il indiqué, avant d’ajouter : ‘’nous pensons que ces frustrations ont été entendues et la réponse a été éloquente’’.
‘’Le Sénégal, pour assumer le Sénégal émergent, doit passer absolument par une capitale économique qu’il voit dans la région de Kédougou, de par sa position géographique’’, a dit l’édile de la ville.
‘’Donc, nous avons toutes les raisons d’espérer que nous sommes en train de vivre un nouveau Sénégal et un nouveau Kédougou’’, a dit l’homme politique, qui a annoncé récemment la création d'un mouvement politique.
ADI/AD
Réagissant aux propositions du Conseil interministériel qui a évalué à 192 milliards les besoins pour financer le développement de la région de 2014 à 2016, le maire libéral de la commune de Kédougou, a indiqué qu’à travers le conseil des ministres une ‘’réponse éloquente’’ a été apportée aux préoccupations de la région.
L’enveloppe a été portée ‘’ à peu près 193 milliards de francs et validée par le conseil des ministres, a indiqué le chef de l’Etat, jeudi, au terme de cette 9-ème rencontre gouvernementale délocalisée à Kédougou.
''Au-delà de l’enveloppe allouée à la région, la tenue à Kédougou fera date dans l’histoire de la ville'', avait-il relevé. ''Elle a rejoint celle du 17 décembre 1962, date d’arrestation de l’ancien président du conseil, qui avait été envoyé à la prison de Kédougou construite à cet effet'', a-t-il noté.
‘’En créant cette prison, on créait une autre prison : le destin de Kédougou qui était scellé’’, a argué M. Guirassy. ‘’L’image de Kédougou était définitivement associée à tout ce qui est pénitence (ou) prison’’ y compris pour les fonctionnaires dont une affectation dans la localité était synonyme de souffrance d’éloignement, d’enclavement'', avait-il soutenu.
L’année 1992-93, avec la route Dialacoto Kédougou, a été un ‘’moment de désenclavement de l’ancien département de la région de Tambacounda’’, a-t-il poursuivi. En 2007-2008, l’érection de Kédougou en région, a été ‘’synonyme de libération’’, a-t-il noté.
Cette année 2008 évoque aussi le souvenir d’un ‘’évènement malheureux’’, les émeutes de Kédougou qui montrent, à son avis, que la localité a ‘’connu des mutations, avec l’implantation de multinationales et que sa jeunesse a une conscience élevée’’.
‘’Les exigences de cette jeunesse avaient rattrapé les autorités centrales’’ de l’époque, note celui qui a été nommé ministre, au lendemain de ces émeutes.
''Aujourd’hui, nous sommes en train de vivre une autre date qui est en train de signer la refondation de Kédougou’’, a-t-il poursuivi, faisant allusion à la tenue sur ''la terre des hommes'' (signification mandingue de Kédougou) d'un conseil des ministres.
‘’ Toute la République qui (est) là, pour nous, c’est source d’espoir, de motivation et nous pensons que plus jamais Kédougou ne va vivre ces frustrations’’, a-t-il indiqué, avant d’ajouter : ‘’nous pensons que ces frustrations ont été entendues et la réponse a été éloquente’’.
‘’Le Sénégal, pour assumer le Sénégal émergent, doit passer absolument par une capitale économique qu’il voit dans la région de Kédougou, de par sa position géographique’’, a dit l’édile de la ville.
‘’Donc, nous avons toutes les raisons d’espérer que nous sommes en train de vivre un nouveau Sénégal et un nouveau Kédougou’’, a dit l’homme politique, qui a annoncé récemment la création d'un mouvement politique.
ADI/AD