Kédougou, 3 nov (APS) – Le coordonnateur de la chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) chez les enfants au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le Docteur Mamadou Lamine Diouf, a donné l’assurance que, d’ici 2015, beaucoup de régions du Sénégal seront au stade de pré-élimination du paludisme.
‘’Après 2015, au Sénégal, on fera sortir beaucoup de régions, soit une bonne partie du pays de la zone de contrôle vers la pré-élimination du paludisme’’, a expliqué le pharmacien, chargé des approvisionnements au PNLP, dans un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué qu’après la pré-élimination, le PNLP va s’attaquer à la phase d’élimination, tout en considérant que, pour chaque étape, il y a entre trois et cinq ans, voire 10 ans en fonction des moyens, des stratégies et des interventions à mettre en place.
Mais bien que ''nous soyons dans un objectif de pré-élimination du paludisme, il faut retenir qu’il y a des délais incompressibles par rapport à la technologie actuelle, aux connaissances et au degré d’adhésion des populations", a-t-il fait observer, estimant que cela signifie ''qu’il y a des facteurs qu’il faut maîtriser" et qu'il faut ''y aller étape par étape’’.
Selon lui, l’élimination du paludisme au Sénégal devra être la 3ème étape dans les stratégies mises en œuvre. ‘’Parce qu’il y a l’étape de contrôle, de pré-élimination, d'élimination, avant d’éradiquer’’, a rappelé le Docteur Diouf. Même s’il faut y croire, l’éradication n’est pas encore à l’ordre du jour, a-t-il admis.
Il n'empêche qu'il y a des raisons d’y croire, parce que rien qu’à voir le dispositif qui est mis en place avec l’engagement des autorités sanitaires, des districts et des bailleurs, on peut mesurer les avancées en matière de lutte contre le paludisme, a-t-il déclaré.
‘’Il y a cinq ans, a relevé le coordonnateur de la CPS, on n’était pas là pour parler de pré-élimination du paludisme. On se demandait plutôt comment parvenir à contrôler la maladie, et on est parvenu à le faire dans toutes les régions, hormis la zone sud où il y a encore des poches très chaudes’’.
C’est pourquoi le focus a été mis dans ces zones avec toutes sortes d’interventions harmonisées du paludisme, parce que c’est une zone qu’il faut tirer du rouge vers le jaune, avant de pousser au vert.
LTF/ASG
Abdoulaye Iba Faye
‘’Après 2015, au Sénégal, on fera sortir beaucoup de régions, soit une bonne partie du pays de la zone de contrôle vers la pré-élimination du paludisme’’, a expliqué le pharmacien, chargé des approvisionnements au PNLP, dans un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué qu’après la pré-élimination, le PNLP va s’attaquer à la phase d’élimination, tout en considérant que, pour chaque étape, il y a entre trois et cinq ans, voire 10 ans en fonction des moyens, des stratégies et des interventions à mettre en place.
Mais bien que ''nous soyons dans un objectif de pré-élimination du paludisme, il faut retenir qu’il y a des délais incompressibles par rapport à la technologie actuelle, aux connaissances et au degré d’adhésion des populations", a-t-il fait observer, estimant que cela signifie ''qu’il y a des facteurs qu’il faut maîtriser" et qu'il faut ''y aller étape par étape’’.
Selon lui, l’élimination du paludisme au Sénégal devra être la 3ème étape dans les stratégies mises en œuvre. ‘’Parce qu’il y a l’étape de contrôle, de pré-élimination, d'élimination, avant d’éradiquer’’, a rappelé le Docteur Diouf. Même s’il faut y croire, l’éradication n’est pas encore à l’ordre du jour, a-t-il admis.
Il n'empêche qu'il y a des raisons d’y croire, parce que rien qu’à voir le dispositif qui est mis en place avec l’engagement des autorités sanitaires, des districts et des bailleurs, on peut mesurer les avancées en matière de lutte contre le paludisme, a-t-il déclaré.
‘’Il y a cinq ans, a relevé le coordonnateur de la CPS, on n’était pas là pour parler de pré-élimination du paludisme. On se demandait plutôt comment parvenir à contrôler la maladie, et on est parvenu à le faire dans toutes les régions, hormis la zone sud où il y a encore des poches très chaudes’’.
C’est pourquoi le focus a été mis dans ces zones avec toutes sortes d’interventions harmonisées du paludisme, parce que c’est une zone qu’il faut tirer du rouge vers le jaune, avant de pousser au vert.
LTF/ASG
Abdoulaye Iba Faye