Dakar, 18 mars (APS) - L’essor des pays du Sud est en train de modifier radicalement l'aspect du monde du XXIème siècle, grâce aux nations en développement, qui mènent la croissance économique en extirpant des centaines de millions de personnes de la pauvreté et en propulsant des milliards de personnes supplémentaires dans une nouvelle classe moyenne mondiale, souligne le Rapport 2013 sur le développement humain.
Selon cette publication du Programme des Nations unies sur le développement (PNUD), ‘’l’essor du Sud se produit à une vitesse et à un niveau sans précédent’’. Et, souligne-t-elle, ‘’jamais dans l’histoire les conditions de vie et les perspectives d’avenir de tant de personnes n’avaient changé si radicalement et si vite’’.
L'Indice de développement humain (IDH) a été introduit dans le premier rapport sur le développement humain en 1990 comme mesure composite du développement, pour relativiser les évaluations purement économiques du progrès de chaque pays. Dans le Rapport 2013, l'IDH classe 187 pays et territoires.
L'étude, dont l’APS a obtenu copie, relève que ‘’le phénomène va bien au-delà de celui du groupe dénommé BRICS, celui des pays au revenu moyen souvent représentés par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine’’.
Le rapport montre que plus de 40 pays en développement ont enregistré des hausses de la valeur de leur IDH largement supérieure à celles (hausses) qui étaient envisagées.
D'après la publication, ces performances sont largement attribuables à un investissement soutenu dans l'éducation, la santé et les programmes sociaux, ainsi qu’à un engagement ouvert avec un monde de plus en plus interconnecté.
‘’Ce progrès historique crée des opportunités de collaboration nouvelles entre les pays du Sud et du Nord pour faire avancer le développement humain et faire face à des défis partagés tels que la lutte contre le changement climatique‘’, rapporte l'étude.
Toutefois, la grande pauvreté demeure un problème important dans une grande partie des pays en développement, souligne le rapport qui évalue à 1,57 milliard, soit plus de 30 % de la population des 104 pays étudiés, le nombre de personnes vivant dans un état de pauvreté dite "multidimensionnelle", dont 612 millions de personnes en Inde.
L'étude souligne que l'essor du Sud est en train de pousser les institutions mondiales existantes à changer et de montrer de nouvelles manières grâce auxquelles les pays et les régions pourraient travailler ensemble pour affronter des défis partagés.
‘’Les pays du Sud ont besoin d'être mieux représentés au sein de la gouvernance mondiale, ce qui requiert également l'adoption de plus grandes responsabilités‘’, signalent les auteurs du rapport.
Ils préconisent la création d'une ‘’nouvelle Commission du Sud‘’, au sein de laquelle ‘’les pays en développement pourraient aller de l'avant et suggérer de nouvelles approches constructives pour une gouvernance mondiale efficace’’.
‘’Le Sud a besoin du Nord’’, signale le rapport. Il estime que ‘’le Nord a également de plus en plus besoin du Sud’’.
OID/ESF
Selon cette publication du Programme des Nations unies sur le développement (PNUD), ‘’l’essor du Sud se produit à une vitesse et à un niveau sans précédent’’. Et, souligne-t-elle, ‘’jamais dans l’histoire les conditions de vie et les perspectives d’avenir de tant de personnes n’avaient changé si radicalement et si vite’’.
L'Indice de développement humain (IDH) a été introduit dans le premier rapport sur le développement humain en 1990 comme mesure composite du développement, pour relativiser les évaluations purement économiques du progrès de chaque pays. Dans le Rapport 2013, l'IDH classe 187 pays et territoires.
L'étude, dont l’APS a obtenu copie, relève que ‘’le phénomène va bien au-delà de celui du groupe dénommé BRICS, celui des pays au revenu moyen souvent représentés par le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine’’.
Le rapport montre que plus de 40 pays en développement ont enregistré des hausses de la valeur de leur IDH largement supérieure à celles (hausses) qui étaient envisagées.
D'après la publication, ces performances sont largement attribuables à un investissement soutenu dans l'éducation, la santé et les programmes sociaux, ainsi qu’à un engagement ouvert avec un monde de plus en plus interconnecté.
‘’Ce progrès historique crée des opportunités de collaboration nouvelles entre les pays du Sud et du Nord pour faire avancer le développement humain et faire face à des défis partagés tels que la lutte contre le changement climatique‘’, rapporte l'étude.
Toutefois, la grande pauvreté demeure un problème important dans une grande partie des pays en développement, souligne le rapport qui évalue à 1,57 milliard, soit plus de 30 % de la population des 104 pays étudiés, le nombre de personnes vivant dans un état de pauvreté dite "multidimensionnelle", dont 612 millions de personnes en Inde.
L'étude souligne que l'essor du Sud est en train de pousser les institutions mondiales existantes à changer et de montrer de nouvelles manières grâce auxquelles les pays et les régions pourraient travailler ensemble pour affronter des défis partagés.
‘’Les pays du Sud ont besoin d'être mieux représentés au sein de la gouvernance mondiale, ce qui requiert également l'adoption de plus grandes responsabilités‘’, signalent les auteurs du rapport.
Ils préconisent la création d'une ‘’nouvelle Commission du Sud‘’, au sein de laquelle ‘’les pays en développement pourraient aller de l'avant et suggérer de nouvelles approches constructives pour une gouvernance mondiale efficace’’.
‘’Le Sud a besoin du Nord’’, signale le rapport. Il estime que ‘’le Nord a également de plus en plus besoin du Sud’’.
OID/ESF