Le recadrage des missions et attributions des Agences régionales de développement est intervenu parce qu’elles étaient presque plombées par la prégnance des conseils régionaux. En effet, dans leur premier cahier de charge, les Ard avaient une mission d’appui aux collectivités locales. « On s’est rendu compte que l’application de ces mesures pêchait quelque part parce que les gens confondaient ces Ard à un service de la région, alors qu’elles étaient là pour toutes les collectivités locales d’une région pas uniquement pour le Conseil régional », a indiqué l’administrateur civil et inspecteur des affaires administratives et financières du ministère de la décentralisation et des collectivités, Abdoulaye Lo.
Ce technicien de la décentralisation et des collectivités locales a révélé que « le handicap majeur des anciennes Ard est que dans leur formule originelle, elles avaient été victimes de recrutement politique qui ne répondait pas du tout à leur mission. Le président du Conseil régional était le président du conseil d’administration. De ce fait, il influait fortement sur le recrutement du personnel des Ard et parfois le recrutement revêtait un caractère politique. Donc, à la place des profils techniques qu’il fallaient pour faire des Ard un outil efficace pour les collectivités locales, on faisait un recrutement qui ne correspondait pas à leur mission ce fait qu’on allait directement vers des blocages par rapport à la mission qui leur était assignée ».
Suite à une récrimination continue des collectivités locales, les autorités ont ainsi décidé de corriger en faisant des Ard des établissements publics locaux. « Cela leur permet d’avoir beaucoup plus de marge de manœuvre et de moyens afin de pouvoir circonscrire davantage leur mission technique au niveau de l’ensemble des collectivités locales. Elles doivent leur servir de bras technique », a indiqué Abdoulaye Lo.
L’inspecteur des affaires administratives et financières du ministère de la décentralisation et des collectivités a fait savoir que désormais « les recrutements vont être faits maintenant de façon transparente sur la base de critères objectifs et scientifiques pour avoir les profils techniques nécessaires ». Abdoulaye Lo a estimé qu’on ne peut pas comprendre aujourd’hui une Ard qui ne dispose pas d’ingénieur de planification, et d’un agent comptable particulier pour la gestion des finances. « Ce sont des innovations qui nous permettront de remettre les Ard sur les rails après le constat d’échec noté dans la première génération d’Ard ».
Le programme national de développement local (Pndl) a, selon lui, intégré les Ard en signant avec elles des conventions qui seront exécutées dans chaque région. Cela fera bien entendu l’objet d’une évaluation.
Le directeur de l’Ard de Kaolack a avancé que c’est au niveau de la composition de son conseil d’administration qui lui donne comme plan d’exécution des activités à réaliser dans le cadre de la promotion des collectivités locales, que la difficulté se pose. « Ce sont les maires titulaires, les présidents de communauté rurale titulaires et également les présidents de conseil régional qui sont membres du conseil d’administration. Ce qui supprime de fait les délégations. Il n’y en a plus » a-t-il expliqué.
Modou Diop d’affirmer que « ce sont ainsi des personnes chargées de prise de décision qui sont membres du conseil d’administration et qui accompagnent maintenant l’exécution du nouveau décret avec trois missions principales au niveau de l’Ard, l’appui à la planification qui a été réaffirmé et qui s’articule autour de l’harmonisation des méthodes, du contrôle de qualité sur les outils de planification et le développement d’outils spécifiques pour l’intégration de l’activité économique dans les plans locaux de développement (Pld) ».
Sud Quotidien
Ce technicien de la décentralisation et des collectivités locales a révélé que « le handicap majeur des anciennes Ard est que dans leur formule originelle, elles avaient été victimes de recrutement politique qui ne répondait pas du tout à leur mission. Le président du Conseil régional était le président du conseil d’administration. De ce fait, il influait fortement sur le recrutement du personnel des Ard et parfois le recrutement revêtait un caractère politique. Donc, à la place des profils techniques qu’il fallaient pour faire des Ard un outil efficace pour les collectivités locales, on faisait un recrutement qui ne correspondait pas à leur mission ce fait qu’on allait directement vers des blocages par rapport à la mission qui leur était assignée ».
Suite à une récrimination continue des collectivités locales, les autorités ont ainsi décidé de corriger en faisant des Ard des établissements publics locaux. « Cela leur permet d’avoir beaucoup plus de marge de manœuvre et de moyens afin de pouvoir circonscrire davantage leur mission technique au niveau de l’ensemble des collectivités locales. Elles doivent leur servir de bras technique », a indiqué Abdoulaye Lo.
L’inspecteur des affaires administratives et financières du ministère de la décentralisation et des collectivités a fait savoir que désormais « les recrutements vont être faits maintenant de façon transparente sur la base de critères objectifs et scientifiques pour avoir les profils techniques nécessaires ». Abdoulaye Lo a estimé qu’on ne peut pas comprendre aujourd’hui une Ard qui ne dispose pas d’ingénieur de planification, et d’un agent comptable particulier pour la gestion des finances. « Ce sont des innovations qui nous permettront de remettre les Ard sur les rails après le constat d’échec noté dans la première génération d’Ard ».
Le programme national de développement local (Pndl) a, selon lui, intégré les Ard en signant avec elles des conventions qui seront exécutées dans chaque région. Cela fera bien entendu l’objet d’une évaluation.
Le directeur de l’Ard de Kaolack a avancé que c’est au niveau de la composition de son conseil d’administration qui lui donne comme plan d’exécution des activités à réaliser dans le cadre de la promotion des collectivités locales, que la difficulté se pose. « Ce sont les maires titulaires, les présidents de communauté rurale titulaires et également les présidents de conseil régional qui sont membres du conseil d’administration. Ce qui supprime de fait les délégations. Il n’y en a plus » a-t-il expliqué.
Modou Diop d’affirmer que « ce sont ainsi des personnes chargées de prise de décision qui sont membres du conseil d’administration et qui accompagnent maintenant l’exécution du nouveau décret avec trois missions principales au niveau de l’Ard, l’appui à la planification qui a été réaffirmé et qui s’articule autour de l’harmonisation des méthodes, du contrôle de qualité sur les outils de planification et le développement d’outils spécifiques pour l’intégration de l’activité économique dans les plans locaux de développement (Pld) ».
Sud Quotidien