Dakar, 8 dec (APS) - L'expert sénégalais Alioune Badiane a insisté, samedi à Dakar, sur la question de la transparence dans la gestion des collectivités territoriales pour mieux accéder aux financements des partenaires au développement et accélérer le progrès économique et social.
‘’Ce qui est important, c’est la confiance. Si elle est bâtie et si les preuves et gages sont données et que les autorités locales sont matures et capables de gérer sans difficulté, en toute transparence, en participation avec les autorités locales, je pense que dans les années à venir, nous aurons beaucoup de progrès’’, a-t-il indiqué.
M. Badiane, directeur du Bureau des projets de l’ONU-Habitat, s’exprimait lors d’une rencontre des partenaires au développement organisée samedi, au dernier jour du sixième sommet d’Africités portant sur le thème: "Construire l'Afrique à partir de ses territoires: quels défis pour les collectivités locales ?".
Il a invité les maires à se garder de se comporter "de façon irresponsable". ‘’Quand des ressources sont données à leurs collectivités locales, il faut qu'elles soient utilisées là où il le faut. Les partenaires au développement sont prêts, mais pour autant qu’il y ait une publication des budgets, des gens qui rendent compte et une transparence dans les audits, pour créer un cadre de confiance’’, a-t-il dit.
S'exprimant à la fin d’une rencontre des partenaires au développement, le directeur du Bureau des projets de l’ONU-Habitat, basé au Kenya, a en outre souligné l’importance d’harmoniser les actions de partenariat entre États et collectivités pour un accès facile au financement des collectivités territoriales.
M. Badiane a relevé "une question de coordination" entre les États et les collectivités territoriales. ‘’Il faut qu’il y ait un cadre d’harmonisation, mais surtout que les États comprennent que le développement de l’Afrique, par les territoires, est aussi un concept assez innovant qu’il faut soutenir’’, a-t-il indiqué.
‘’Aujourd’hui, les partenaires au développement, la plupart du temps, passent par les États, (mais) les collectivités locales demandent à ce qu'ils puissent aller de plus en plus directement vers elles (ces collectivités)’’, a fait remarquer M. Badiane.
Pour cause, il y a surtout "des rugosités et des lenteurs, entre autres", dont se plaignent ces collectivités "pour accélérer le processus de partenariat".
SG/SAB
‘’Ce qui est important, c’est la confiance. Si elle est bâtie et si les preuves et gages sont données et que les autorités locales sont matures et capables de gérer sans difficulté, en toute transparence, en participation avec les autorités locales, je pense que dans les années à venir, nous aurons beaucoup de progrès’’, a-t-il indiqué.
M. Badiane, directeur du Bureau des projets de l’ONU-Habitat, s’exprimait lors d’une rencontre des partenaires au développement organisée samedi, au dernier jour du sixième sommet d’Africités portant sur le thème: "Construire l'Afrique à partir de ses territoires: quels défis pour les collectivités locales ?".
Il a invité les maires à se garder de se comporter "de façon irresponsable". ‘’Quand des ressources sont données à leurs collectivités locales, il faut qu'elles soient utilisées là où il le faut. Les partenaires au développement sont prêts, mais pour autant qu’il y ait une publication des budgets, des gens qui rendent compte et une transparence dans les audits, pour créer un cadre de confiance’’, a-t-il dit.
S'exprimant à la fin d’une rencontre des partenaires au développement, le directeur du Bureau des projets de l’ONU-Habitat, basé au Kenya, a en outre souligné l’importance d’harmoniser les actions de partenariat entre États et collectivités pour un accès facile au financement des collectivités territoriales.
M. Badiane a relevé "une question de coordination" entre les États et les collectivités territoriales. ‘’Il faut qu’il y ait un cadre d’harmonisation, mais surtout que les États comprennent que le développement de l’Afrique, par les territoires, est aussi un concept assez innovant qu’il faut soutenir’’, a-t-il indiqué.
‘’Aujourd’hui, les partenaires au développement, la plupart du temps, passent par les États, (mais) les collectivités locales demandent à ce qu'ils puissent aller de plus en plus directement vers elles (ces collectivités)’’, a fait remarquer M. Badiane.
Pour cause, il y a surtout "des rugosités et des lenteurs, entre autres", dont se plaignent ces collectivités "pour accélérer le processus de partenariat".
SG/SAB