Les populations de la communauté rurale de Khossanto ont manifesté leur gratitude à l’Ong « La lumière » qui, selon elles, a très bien compris leurs préoccupations. Après avoir fait le diagnostic et constaté ce dont les populations ont besoin, l’Ong sus citée qui a joué les facilitateurs dans le Bélédougou est parvenu à traduire en actes concrets le projet que personne n’a voulu mettre sur pied. « Les partenaires de Ibrahima Sory Diallo secrétaire exécutif de « la lumière » n’ont pas manqué de tact et réalisme.
Ce sont des visionnaires du moment qu’une localité quelque minime soit elle ne peut pas prospérer sans un marché », disait un des vice-présidents du Conseil rural de Khossanto. Les interventions étaient nombreuses et les gens ne trouvaient pas les mots pour qualifier ce joyau ou bébé que « La lumière » a voulu enfanter. « Moi j’ai comme l’impression qu’on ne vivait pas nous populations de la communauté rurale de Khossanto et ses villages riverains », indiquait Goundo Cissokho, une des membres de groupement féminin.
Sous un tonnerre d’applaudissements de femmes, hommes et jeunes de la localité ayant magnifié de leur présence, Goundo Cissokho a ajouté : « avec ce marché, nous n’avons plus de soucis pour nous ravitailler en vivres. Cela va aussi nous permettre de mieux écouler nos produits locaux et d’échanger avec le monde extérieur. Ceci nous réconforte et ça mérite d’être pérennisé dans le tout nouveau département de Saraya ».
Selon les jeunes Sory, comme l’appellent ses proches et les membres de l’ONG « La lumière » ne peuvent même pas réaliser ce qu’ils viennent de faire pour les populations qui, on peut dire, étaient toujours de l’époque médiévale. « Nous sommes d’ici et nous sommes des agents de l’État mais à chaque fois nous nous déplaçons jusqu’à Kédougou pour faire nos achats sur une route qui est en construction », a confié M. Cissokho, instituteur de son état.
Le bonhomme qui sirote les derniers moments de ses vacances d’ajouter : « tout le monde n’a pas les moyens de débourser plus de cinq mille francs Cfa pour 140 km entre Khossanto-Kédougou et amener quelque chose pour sa famille car les gens sont démunis.
Ce qui veut dire que le marché est arrivé à point nommé ». Nonobstant ce mois béni de ramadan, plus d’une dizaine de villages ont répondu à cet appel qui est désormais retenu pour la postérité et ont aussi gratifié le public au rythme folklorique du mandingue avant que l’imam ne profère des prières à l’endroit des partenaires de Ibrahima Sory Diallo qui en sont très heureux.
Les villageois des autres localités, satisfaits du geste jugé remarquable ont aussi émis le souhait de bénéficier de marchés hebdomadaires dans les plus grandes collectivités locales à savoir dans tous les arrondissements et communautés rurales.
Sud Quotidien
Ce sont des visionnaires du moment qu’une localité quelque minime soit elle ne peut pas prospérer sans un marché », disait un des vice-présidents du Conseil rural de Khossanto. Les interventions étaient nombreuses et les gens ne trouvaient pas les mots pour qualifier ce joyau ou bébé que « La lumière » a voulu enfanter. « Moi j’ai comme l’impression qu’on ne vivait pas nous populations de la communauté rurale de Khossanto et ses villages riverains », indiquait Goundo Cissokho, une des membres de groupement féminin.
Sous un tonnerre d’applaudissements de femmes, hommes et jeunes de la localité ayant magnifié de leur présence, Goundo Cissokho a ajouté : « avec ce marché, nous n’avons plus de soucis pour nous ravitailler en vivres. Cela va aussi nous permettre de mieux écouler nos produits locaux et d’échanger avec le monde extérieur. Ceci nous réconforte et ça mérite d’être pérennisé dans le tout nouveau département de Saraya ».
Selon les jeunes Sory, comme l’appellent ses proches et les membres de l’ONG « La lumière » ne peuvent même pas réaliser ce qu’ils viennent de faire pour les populations qui, on peut dire, étaient toujours de l’époque médiévale. « Nous sommes d’ici et nous sommes des agents de l’État mais à chaque fois nous nous déplaçons jusqu’à Kédougou pour faire nos achats sur une route qui est en construction », a confié M. Cissokho, instituteur de son état.
Le bonhomme qui sirote les derniers moments de ses vacances d’ajouter : « tout le monde n’a pas les moyens de débourser plus de cinq mille francs Cfa pour 140 km entre Khossanto-Kédougou et amener quelque chose pour sa famille car les gens sont démunis.
Ce qui veut dire que le marché est arrivé à point nommé ». Nonobstant ce mois béni de ramadan, plus d’une dizaine de villages ont répondu à cet appel qui est désormais retenu pour la postérité et ont aussi gratifié le public au rythme folklorique du mandingue avant que l’imam ne profère des prières à l’endroit des partenaires de Ibrahima Sory Diallo qui en sont très heureux.
Les villageois des autres localités, satisfaits du geste jugé remarquable ont aussi émis le souhait de bénéficier de marchés hebdomadaires dans les plus grandes collectivités locales à savoir dans tous les arrondissements et communautés rurales.
Sud Quotidien