Il s’agit d’un projet touristique qui regroupe dix pays de l’Afrique de l’Ouest. Une intégration qui porte spécifiquement sur la mise en commun des parcs et aires protégées des pays concernées Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Léone. Ce projet( Projet régional de développement du tourisme durable dans un réseau de parcs et d’aires protégées transfrontaliers), soutenu par l’organisation mondiale du tourisme et l’organisation de la conférence islamique a déjà fait l’objet d’une étude de faisabilité grâce à un financement de la Corée.
Selon le ministre de l’Artisanat, du tourisme, et des relations avec le secteur privé et le secteur informel, Thierno Lô, « le tourisme est un secteur d’avenir qui peut servir de levier dans le combat pour la réduction de la pauvreté. » Il s’agit pour les promoteurs de ce projet, de mettre en valeur les potentialités touristiques de l’Afrique de l’Ouest ? De l’avis même du directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme, l’Afrique dispose d’un énorme patrimoine qu’il conviendrait de mettre en exergue et cela nécessite « un coût de main pour améliorer les conditions de travail des agences de voyages, améliorer la lutte contre le braconnage, améliorer l’accessibilité et les hébergements légers…. », en sus des efforts d’aménagement des parcs et aires protégées déjà entrepris par les Etats.
Les objectifs du projet se déclinent, selon Fréderic Pierret, en trois types, le premier consistant à apporter des revenus supplémentaires, surtout au niveau local tandis que le second objectif est de faire en sorte que le tourisme appuie la biodiversité (c’est pourquoi le ministère de l’Environnement est associé au projet) et le dernier objectif vise à avoir un impact sur l’artisanat, les opérateurs touristiques locaux mais également à impacter sur l’agriculture à travers la valorisation des produits locaux. A la suite de l’étude de faisabilité, un plan d’action a été élaboré et des recommandations ont été faites sur le mode de gestion adaptée pour chaque parc.
Le document final a été soumis aux bailleurs et c’est ce qui a donné naissance à la conférence de lancement du projet prévue les 27 et 28 mai 2011 dans le cadre de la deuxième édition du Salon international du tourisme et de l’artisanat Ticaa 2011. Cette conférence comporte principalement trois enjeux, d’abord la promotion du projet lui-même, ensuite de recueillir des financements pour la réalisation du budget et, le dernier enjeu est plutôt stratégique. Il consiste à réunir le maximum d’acteurs, de financiers, de donateurs privés et publics, de directeurs afin de créer un réseau.
D’ores et déjà, des contacts ont été noués avec des organisations comme la Banque islamique de développement (Bid) et Programme des nations unies pour le développement (Pnud). Le montant global du projet tourne autour de 43.500.000 euros, mais dans le court terme, les 23 millions d’euros sont nécessaires, selon Thierno Lô qui espère combattre à travers ce projet, les impacts négatifs du tourisme
Daouda GUEYE
Sud Quotidien
Selon le ministre de l’Artisanat, du tourisme, et des relations avec le secteur privé et le secteur informel, Thierno Lô, « le tourisme est un secteur d’avenir qui peut servir de levier dans le combat pour la réduction de la pauvreté. » Il s’agit pour les promoteurs de ce projet, de mettre en valeur les potentialités touristiques de l’Afrique de l’Ouest ? De l’avis même du directeur exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme, l’Afrique dispose d’un énorme patrimoine qu’il conviendrait de mettre en exergue et cela nécessite « un coût de main pour améliorer les conditions de travail des agences de voyages, améliorer la lutte contre le braconnage, améliorer l’accessibilité et les hébergements légers…. », en sus des efforts d’aménagement des parcs et aires protégées déjà entrepris par les Etats.
Les objectifs du projet se déclinent, selon Fréderic Pierret, en trois types, le premier consistant à apporter des revenus supplémentaires, surtout au niveau local tandis que le second objectif est de faire en sorte que le tourisme appuie la biodiversité (c’est pourquoi le ministère de l’Environnement est associé au projet) et le dernier objectif vise à avoir un impact sur l’artisanat, les opérateurs touristiques locaux mais également à impacter sur l’agriculture à travers la valorisation des produits locaux. A la suite de l’étude de faisabilité, un plan d’action a été élaboré et des recommandations ont été faites sur le mode de gestion adaptée pour chaque parc.
Le document final a été soumis aux bailleurs et c’est ce qui a donné naissance à la conférence de lancement du projet prévue les 27 et 28 mai 2011 dans le cadre de la deuxième édition du Salon international du tourisme et de l’artisanat Ticaa 2011. Cette conférence comporte principalement trois enjeux, d’abord la promotion du projet lui-même, ensuite de recueillir des financements pour la réalisation du budget et, le dernier enjeu est plutôt stratégique. Il consiste à réunir le maximum d’acteurs, de financiers, de donateurs privés et publics, de directeurs afin de créer un réseau.
D’ores et déjà, des contacts ont été noués avec des organisations comme la Banque islamique de développement (Bid) et Programme des nations unies pour le développement (Pnud). Le montant global du projet tourne autour de 43.500.000 euros, mais dans le court terme, les 23 millions d’euros sont nécessaires, selon Thierno Lô qui espère combattre à travers ce projet, les impacts négatifs du tourisme
Daouda GUEYE
Sud Quotidien