(Correspondance) - A travers donc ce conclave, Handicap cherche à combler les insuffisances notées auprès des collectivités locales concernant la prise en charge des personnes handicapées. Ici, une nouvelle entrée est alors visée. ‘Il ne s’agit pas dans ce développement local inclusif de créer du nouveau, de nouvelles lois ou de nouveaux bâtiments ou de nouveaux programmes’. ‘Il s’agit de voir comment réviser ce qui est déjà créé, tels les plans locaux de développement ou les plans régionaux de développement intégré, les réviser et pouvoir mettre dessus la question du handicap’, souligne Fally Keïta (coordonnateur d’Handicap). Ainsi, et grâce à cette formation, consacrée aux élus, les personnes handicapées gagneraient plus d’estime, croit savoir le coordonnateur.
‘Au moment de créer, les élus seront plus sensibles sur la question des handicapés. Ils penseront prendre en compte les personnes handicapées’, soutient-il. Mieux, ces élus vont, pense-t-il, au moment de mettre en place des cadres de concertation tels les conseils de quartier, faire intervenir les personnes handicapées. ‘Les élus seront beaucoup plus attentifs avec les nouvelles lois qu’on a au Sénégal : la loi d’orientation sociale, le code de la construction et sa section 3, la convention relative aux personnes handicapées’. Un arsenal juridique qui, selon Fally Keïta, garantit davantage la sensibilité sur les handicapés. ‘Les organisations vont gagner en ce sens que leurs besoins seraient beaucoup plus pris en compte par les décideurs’, a-t-il encore déclaré.
Par ailleurs, le coordonnateur du projet a rappelé que le handicap ne se limite pas uniquement à la déficience motrice. ‘Il ne faut pas, quand on parle de personnes handicapées, qu’on fasse seulement allusion aux déficients moteurs, c’est à tous les types de déficience qu’on doit s’intéresser’. Le projet de développement local inclusif qui fait l’objet du présent atelier est financé par la région Rhône Alpes et dont le budget s’élève à 597 101 euros (plus de 390 millions Cfa). Le projet s’étend sur trois ans (2011-2013) et a pour partenaires les Conseils régionaux de Saint-Louis, de Matam et de Tombouctou (Mali).
Aïda Coumba DIOP
Wal Fadjri
‘Au moment de créer, les élus seront plus sensibles sur la question des handicapés. Ils penseront prendre en compte les personnes handicapées’, soutient-il. Mieux, ces élus vont, pense-t-il, au moment de mettre en place des cadres de concertation tels les conseils de quartier, faire intervenir les personnes handicapées. ‘Les élus seront beaucoup plus attentifs avec les nouvelles lois qu’on a au Sénégal : la loi d’orientation sociale, le code de la construction et sa section 3, la convention relative aux personnes handicapées’. Un arsenal juridique qui, selon Fally Keïta, garantit davantage la sensibilité sur les handicapés. ‘Les organisations vont gagner en ce sens que leurs besoins seraient beaucoup plus pris en compte par les décideurs’, a-t-il encore déclaré.
Par ailleurs, le coordonnateur du projet a rappelé que le handicap ne se limite pas uniquement à la déficience motrice. ‘Il ne faut pas, quand on parle de personnes handicapées, qu’on fasse seulement allusion aux déficients moteurs, c’est à tous les types de déficience qu’on doit s’intéresser’. Le projet de développement local inclusif qui fait l’objet du présent atelier est financé par la région Rhône Alpes et dont le budget s’élève à 597 101 euros (plus de 390 millions Cfa). Le projet s’étend sur trois ans (2011-2013) et a pour partenaires les Conseils régionaux de Saint-Louis, de Matam et de Tombouctou (Mali).
Aïda Coumba DIOP
Wal Fadjri