Le voeu longtemps émis par les populations de Mpal vient d’être exaucé avec l’érection du siège de la communauté rurale en commune, suivant un décret en date du 8 juin 2008. Ainsi Fass devient communauté rurale.
Ces deux nouvelles créations ont été saluées à leur juste valeur, d’autant plus que pour les populations, le village de Mpal qui compte près de 7.000 habitants étouffait dans les limites de siège de communauté rurale.
Selon M. Alioune Sarr, le président de la communauté rurale, le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, « vient de rendre justice aux habitants de Mpal en changeant le statut de la communauté rurale ».
Le village, anciennement, développait des activités que de nombreuses communes ne pouvaient mener.
Ici, le développement du tissu commercial et l’activité économique qui se menait au cours du marché hebdomadaire du vendredi sont capables de générer des ressources qui vont renflouer les caisses municipales.
Cela ne veut, certes, pas dire que la nouvelle entité n’appelle pas l’injection de fonds pour la réalisation de certaines infrastructures et structures de base ; mais, elle apportera sa contribution à son budget de fonctionnement et d’investissements », a ajouté M. Sarr.
Pour lui, Fass, qui compte environ 55 villages, aura son mot à dire en matière d’agriculture, de maraîchage et de pêche continentale.
D’autre part, il a fait noter que la nouvelle commune a besoin de la réalisation de structures à forte intensité de main d’oeuvre et de projets structurants qui pourraient offrir l’alternative aux jeunes de la localité.
Dans le cas précis de la Goana, la commune de Mpa a de réels arguments à faire valoir.
Selon M. Madior Diaw, l’érection de Mpa en commune est « un présent que les populations de la localité s’efforceront de mériter ». « Mais, à mon avis, le découpage est disproportionné tant du point de vue de la population que des ressources.
Mpal, ne compte aucune ressource naturelle et ne peut fonder son assiette fiscale, principalement, que sur le commerce », a ajouté M. Diaw qui s’est interrogé sur la date de mise en service de l’ agropole de Fass dont la réalisation a nécessité une enveloppe de plusieurs milliards de francs et qui demeure fermé.
Le démarrage de cette unité peut renflouer les caisses des entités nouvellement créées.
Il y a aussi que la Goana constitue un formidable challenge pour les collectivités locales, a conclu M. Diaw.
Le Soleil
Ces deux nouvelles créations ont été saluées à leur juste valeur, d’autant plus que pour les populations, le village de Mpal qui compte près de 7.000 habitants étouffait dans les limites de siège de communauté rurale.
Selon M. Alioune Sarr, le président de la communauté rurale, le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, « vient de rendre justice aux habitants de Mpal en changeant le statut de la communauté rurale ».
Le village, anciennement, développait des activités que de nombreuses communes ne pouvaient mener.
Ici, le développement du tissu commercial et l’activité économique qui se menait au cours du marché hebdomadaire du vendredi sont capables de générer des ressources qui vont renflouer les caisses municipales.
Cela ne veut, certes, pas dire que la nouvelle entité n’appelle pas l’injection de fonds pour la réalisation de certaines infrastructures et structures de base ; mais, elle apportera sa contribution à son budget de fonctionnement et d’investissements », a ajouté M. Sarr.
Pour lui, Fass, qui compte environ 55 villages, aura son mot à dire en matière d’agriculture, de maraîchage et de pêche continentale.
D’autre part, il a fait noter que la nouvelle commune a besoin de la réalisation de structures à forte intensité de main d’oeuvre et de projets structurants qui pourraient offrir l’alternative aux jeunes de la localité.
Dans le cas précis de la Goana, la commune de Mpa a de réels arguments à faire valoir.
Selon M. Madior Diaw, l’érection de Mpa en commune est « un présent que les populations de la localité s’efforceront de mériter ». « Mais, à mon avis, le découpage est disproportionné tant du point de vue de la population que des ressources.
Mpal, ne compte aucune ressource naturelle et ne peut fonder son assiette fiscale, principalement, que sur le commerce », a ajouté M. Diaw qui s’est interrogé sur la date de mise en service de l’ agropole de Fass dont la réalisation a nécessité une enveloppe de plusieurs milliards de francs et qui demeure fermé.
Le démarrage de cette unité peut renflouer les caisses des entités nouvellement créées.
Il y a aussi que la Goana constitue un formidable challenge pour les collectivités locales, a conclu M. Diaw.
Le Soleil