Louga, 11 juil (APS) – Une plate forme régionale des organisations de la société civile pour le plaidoyer contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le virus du Sida a été mise en place vendredi à Louga (Nord), à l’issue d’un atelier de deux jours consacré à l’implication des ONG dans la lutte contre le Vih.
Une plateforme régionale des organisations de la société civile pour le plaidoyer contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le virus du Sida a été mise en place vendredi à Louga (nord).
Cette structure a été créée à la fin d’un atelier de deux jours consacré à l’implication des ONG dans la lutte contre le VIH.
''Nous avons mis en place une plateforme régionale des acteurs de la société civile pour la lutte contre le Sida, particulièrement contre de la stigmatisation et toute forme de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH et les groupes vulnérables'', a annoncé à l’APS Famara Mané, chargé de programme à l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS).
La création de cette plateforme et l’élaboration d’un plan d’action de lutte efficace contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH étaient les objectifs des organisateurs de l’atelier, l’ANCS et le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD).
''Il était important de mettre en place cette plateforme, car la région de Louga est dans une situation alarmante au regard de l’analyse de la situation de la pandémie. Nous avons relevé un important taux de décès et de cas de malades perdus de vue. C’est une situation anormale, étant donné que le Sida ne tue pratiquement plus'', a souligné M. Mané.
''La responsabilité de l’Etat est engagée. Par exemple, à l’hôpital de Louga, le médecin chargé du suivi des personnes vivant avec le virus n’a même pas de téléphone pour les appeler'', a-t-il signalé. ''Les pouvoirs publics doivent, dans les meilleurs délais, résoudre ce problème.''
Selon Famara Mané, la perte de vue d’un malade par les services de santé est un risque pour les populations.
''Cette situation résulte peut-être de la stigmatisation dont cette personne est l’objet. Il nous faut donc faire davantage d’efforts pour que les porteurs du virus prennent régulièrement leurs médicaments'', a-t-il expliqué.
Amadou Cissé, un responsable du CONGAD, estime que ''la plateforme peut être un moyen d’appui à la lutte contre le Sida, à travers une meilleure implication des ONG de lutte contre le Sida et d’autres structures qui interviennent dans d’autres domaines''.
''Ces acteurs pourront jouer un rôle d’orientation des personnes vivant avec le VIH'', a-t-il souligné.
''L’avenir de la lutte contre le Sida dépend des stratégies à mettre en œuvre. (...) Le problème de financement ne se pose pas'', a souligné M. Cissé, coordonnateur national du Réseau santé, Sida et population.
Il explique qu’''il appartient aux acteurs de tout mettre en œuvre pour avoir des stratégies efficaces de lutte contre le Sida, sachant que le financement de la lutte contre cette maladie est désormais axé sur les résultats''.
AKS/ESF
Une plateforme régionale des organisations de la société civile pour le plaidoyer contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le virus du Sida a été mise en place vendredi à Louga (nord).
Cette structure a été créée à la fin d’un atelier de deux jours consacré à l’implication des ONG dans la lutte contre le VIH.
''Nous avons mis en place une plateforme régionale des acteurs de la société civile pour la lutte contre le Sida, particulièrement contre de la stigmatisation et toute forme de discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH et les groupes vulnérables'', a annoncé à l’APS Famara Mané, chargé de programme à l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS).
La création de cette plateforme et l’élaboration d’un plan d’action de lutte efficace contre la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH étaient les objectifs des organisateurs de l’atelier, l’ANCS et le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (CONGAD).
''Il était important de mettre en place cette plateforme, car la région de Louga est dans une situation alarmante au regard de l’analyse de la situation de la pandémie. Nous avons relevé un important taux de décès et de cas de malades perdus de vue. C’est une situation anormale, étant donné que le Sida ne tue pratiquement plus'', a souligné M. Mané.
''La responsabilité de l’Etat est engagée. Par exemple, à l’hôpital de Louga, le médecin chargé du suivi des personnes vivant avec le virus n’a même pas de téléphone pour les appeler'', a-t-il signalé. ''Les pouvoirs publics doivent, dans les meilleurs délais, résoudre ce problème.''
Selon Famara Mané, la perte de vue d’un malade par les services de santé est un risque pour les populations.
''Cette situation résulte peut-être de la stigmatisation dont cette personne est l’objet. Il nous faut donc faire davantage d’efforts pour que les porteurs du virus prennent régulièrement leurs médicaments'', a-t-il expliqué.
Amadou Cissé, un responsable du CONGAD, estime que ''la plateforme peut être un moyen d’appui à la lutte contre le Sida, à travers une meilleure implication des ONG de lutte contre le Sida et d’autres structures qui interviennent dans d’autres domaines''.
''Ces acteurs pourront jouer un rôle d’orientation des personnes vivant avec le VIH'', a-t-il souligné.
''L’avenir de la lutte contre le Sida dépend des stratégies à mettre en œuvre. (...) Le problème de financement ne se pose pas'', a souligné M. Cissé, coordonnateur national du Réseau santé, Sida et population.
Il explique qu’''il appartient aux acteurs de tout mettre en œuvre pour avoir des stratégies efficaces de lutte contre le Sida, sachant que le financement de la lutte contre cette maladie est désormais axé sur les résultats''.
AKS/ESF