Il est possible de faire du volontariat un levier du développement durable. C’est la conviction du ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales lors de la célébration hier du 30ème anniversaire de l’envoi des volontaires japonais au Sénégal.
Le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, a invité à Dakar, les jeunes Sénégalais à s’inspirer du patriotisme et de l’engagement des volontaires japonais pour faire du volontariat un levier du développement durable.
« Le gouvernement a décidé de valoriser le volontariat national en s’inspirant de l’expérience japonaise. J’invite les jeunes Sénégalais à s’inspirer du patriotisme et de l’engagement des volontaires japonais pour faire du volontariat un levier du développement durable », a indiqué le ministre. Il s’exprimait, hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 30ème anniversaire de l’envoi des volontaires japonais (Jocv) au Sénégal. Mieux, il a souligné que le volontariat du 3ème âge est aussi une expérience novatrice qui peut apporter une diversité de compétences, de connaissances et d’expertises utiles aux initiatives de lutte contre la pauvreté.
Aliou Sow a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des volontaires japonais qui ont foulé le territoire sénégalais, tout en ayant une pensée pieuse à ceux qui sont disparus sur « le champ d’honneur ».
« La vérité, c’est aussi que, lorsque le peuple japonais s’investit dans une œuvre de développement, il fait toujours preuve de courage, d’abnégation et de détermination que requiert tout investissement humain », a rappelé M. Sow. Il a laissé entendre qu’en mettant en place ce formidable outil de développement qu’est le Jocv, les autorités japonaises, tout comme leurs homologues sénégalais ont pris de bonnes initiatives qu’il convient de renforcer.
Barrières linguistiques
De 1980 à 2010, 800 volontaires japonais ont séjourné au Sénégal et depuis 2008, le Japon a doublé son aide publique de 40 à 80 milliards de FCfa. « Travailler et vivre ensemble », a ajouté Aliou Sow, est leur credo. Ils s’intègrent ainsi dans les couches populaires les plus démunies, surmontent les barrières linguistiques et culturelles et partagent leur quotidien pour mieux identifier leurs besoins de développement ». Les volontaires interviennent dans plusieurs domaines d’activités parmi lesquels l’agriculture, la pêche, la santé, l’éducation, le sport, la culture et l’environnement notamment la lutte contre l’érosion côtière et le reboisement. Aussi, faut-il rappeler que 500 milliards de Fcfa, soit 100 milliards de yen sous forme de subvention non remboursable dont 103 milliards au titre de la coopération technique, ont été accordés au Sénégal par le Japon depuis l’établissement de leurs relations de coopération bilatérales.
La coordinatrice du système des Nations unies au Sénégal, Bintou Djibo, a magnifié la solidarité agissante du Japon qui est l’un des premiers contributeurs des Nations unies. « Le volontariat est un instrument de développement pour les Nations unies en faveur de contribuer à la promotion de la paix pour l’atteinte des Omd », a-t-elle fait savoir.
S’exprimant en wolof, la porte-parole des volontaires, Akiko Kanako, qui a passé un an 10 mois à Porokhane, s’est réjouie de la « Téranga » sénégalaise. « Grâce à cette hospitalité légendaire, notre intégration a été facile. Il faut s’en féliciter et remercier le peuple sénégalais », a-t-elle raconté, en présence du nouvel ambassadeur du Japon, M. Hiroshi Kukada.
Maké DANGNOKHO
Le Soleil
Le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, a invité à Dakar, les jeunes Sénégalais à s’inspirer du patriotisme et de l’engagement des volontaires japonais pour faire du volontariat un levier du développement durable.
« Le gouvernement a décidé de valoriser le volontariat national en s’inspirant de l’expérience japonaise. J’invite les jeunes Sénégalais à s’inspirer du patriotisme et de l’engagement des volontaires japonais pour faire du volontariat un levier du développement durable », a indiqué le ministre. Il s’exprimait, hier, lors de la cérémonie d’ouverture de la célébration du 30ème anniversaire de l’envoi des volontaires japonais (Jocv) au Sénégal. Mieux, il a souligné que le volontariat du 3ème âge est aussi une expérience novatrice qui peut apporter une diversité de compétences, de connaissances et d’expertises utiles aux initiatives de lutte contre la pauvreté.
Aliou Sow a rendu un vibrant hommage à l’ensemble des volontaires japonais qui ont foulé le territoire sénégalais, tout en ayant une pensée pieuse à ceux qui sont disparus sur « le champ d’honneur ».
« La vérité, c’est aussi que, lorsque le peuple japonais s’investit dans une œuvre de développement, il fait toujours preuve de courage, d’abnégation et de détermination que requiert tout investissement humain », a rappelé M. Sow. Il a laissé entendre qu’en mettant en place ce formidable outil de développement qu’est le Jocv, les autorités japonaises, tout comme leurs homologues sénégalais ont pris de bonnes initiatives qu’il convient de renforcer.
Barrières linguistiques
De 1980 à 2010, 800 volontaires japonais ont séjourné au Sénégal et depuis 2008, le Japon a doublé son aide publique de 40 à 80 milliards de FCfa. « Travailler et vivre ensemble », a ajouté Aliou Sow, est leur credo. Ils s’intègrent ainsi dans les couches populaires les plus démunies, surmontent les barrières linguistiques et culturelles et partagent leur quotidien pour mieux identifier leurs besoins de développement ». Les volontaires interviennent dans plusieurs domaines d’activités parmi lesquels l’agriculture, la pêche, la santé, l’éducation, le sport, la culture et l’environnement notamment la lutte contre l’érosion côtière et le reboisement. Aussi, faut-il rappeler que 500 milliards de Fcfa, soit 100 milliards de yen sous forme de subvention non remboursable dont 103 milliards au titre de la coopération technique, ont été accordés au Sénégal par le Japon depuis l’établissement de leurs relations de coopération bilatérales.
La coordinatrice du système des Nations unies au Sénégal, Bintou Djibo, a magnifié la solidarité agissante du Japon qui est l’un des premiers contributeurs des Nations unies. « Le volontariat est un instrument de développement pour les Nations unies en faveur de contribuer à la promotion de la paix pour l’atteinte des Omd », a-t-elle fait savoir.
S’exprimant en wolof, la porte-parole des volontaires, Akiko Kanako, qui a passé un an 10 mois à Porokhane, s’est réjouie de la « Téranga » sénégalaise. « Grâce à cette hospitalité légendaire, notre intégration a été facile. Il faut s’en féliciter et remercier le peuple sénégalais », a-t-elle raconté, en présence du nouvel ambassadeur du Japon, M. Hiroshi Kukada.
Maké DANGNOKHO
Le Soleil