Stratégie de développement durable, instrument de soutien à des initiatives ambitieuses pour la créations d’emplois, notamment pour les jeunes et les personnes les plus affectées par le conflit, outil de partenariat entre les bailleurs de fonds nationaux », ainsi pourrait se résumer le souci des présentateurs du Fonds social de développement Casamance dont le lancement a été donné hier, en prélude au 1er comité de pilotage prévu en avril, à Ziguinchor.
Doté d’un millions d’Euro (650 millions F CFA) pour une durée de 3 ans, le FSD Casamance est comme une approche complémentaire à l’aide bilatérale et multilatérale, consacrant une évolution des outils d’intervention sur le terrain de la coopération française. Cette dernière développe en outre, avec ce cadre de synergie d’actions avec la coopération allemande, une nouvelle vision entre l’aide bilatérale et multilatérale saluée par toutes les parties. De fait, la cérémonie de lancement sobre qui a réuni hier le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la république M. Médoune Cissé, l’Ambassadeur de France, S.E. Jean Christophe Ruffin, les représentants des bailleurs et des acteurs de la société civile et des collectivités locales impliquées, n’est qu’un prélude. Elle a permis à l’équipe du programme de présenter les objectifs et les axes prioritaires de ce qui apparaît d’emblée comme le prolongement du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) qui avait permis de mobiliser 1,2 millions d’Euros entre 2001 et 2006 sous l’intitulé « appui au développement local de la Casamance ». Orienté vers le triple souci d’un retour à la paix synonyme d’amélioration des conditions de vies des populations, de soutien aux jeunes et aux personnes les plus affectées par le conflit casamançais et de valorisation des ressources naturelles très fragiles, le FDS vise la reconstruction du tissu économique et social, le développement d’activités génératrices de revenus et d’emplois et une gestion rationnelle des ressources naturelles, une meilleure répartition des ressources et la pleine participation de la société civile et des collectivités locales dans le cadre d’un processus de développement plus durable. Les projets attendus devraient essentiellement couvrir trois filières porteuses qui sont : le tourisme durable et solidaire, la valorisation des productions locales et le commerce équitable. Même si, pour l’Ambassadeur Jean Christophe Ruffin, « d’autres projets peuvent être éligibles ». Le diplomate et homme de culture a largement argumenté l’historique du FSD pour dire qu’il s’agit en fait du prolongement et d’un complément aux efforts louables de la France tant à travers la coopération bilatérale, avec plus de 20 millions d’Euros (13 milliards FCFA) investis en Casamance ces cinq dernières années, qu’en matière d’assistance multilatérale. L’Ambassadeur a plutôt souligné les avantages du FSD, notamment sa grande souplesse lui conférant une capacité d’ajustement continue, sa place pour compléter les actions entreprises, avec une participation plus spécifique des acteurs locaux et les nouveaux domaines couverts qui résument en fait, le développement durable et solidaire. Il s’est enfin félicité de l’expérience d’une synergie d’actions avec la GTZ allemande et formulé l’espoir d’une amélioration rapide des conditions de vie des populations casamançaises.
Appréciant à juste titre l’intervention de l’Ambassadeur Ruffin, le Secrétaire général adjoint de la Présidence, Médoune Cissé, a remercié les autorités françaises pour leur soutien aux efforts du gouvernement qui a lui-même élaboré depuis 2003 un programme de reconstruction de la Casamance meurtrie par « une guerre surannée ».
Il a salué le partenariat tissé entre la coopération des deux pays et relevé que le FSD permettait de donner un sens à l’efficacité de l’aide et aux concepts nouveaux que sont le tourisme solidaire et le commerce équitable. Pour M. Cissé qui a aussi souligné le bilan élogieux de la coopération française au Sénégal, le protocole du FSD signé le 13 décembre 2007 démontre que les bailleurs concernés ont bien compris les enjeux, puisqu’il vient s’ajouter à l’accompagnement des efforts en direction de la région Sud, dont les plus récents sont la réalisation de la gare maritime de Ziguinchor et des infrastructures connexes. Estimant que tout cela milite en faveur du développement économique et social, il a souhaité que le comité de pilotage enregistre très prochainement les premières réalisations, en lui recommandant, sur une citation de l’écrivain-Ambassadeur Ruffin, d’avoir de l’amour pour la Casamance et pour les braves populations de Casamance ».
Le Soleil
Doté d’un millions d’Euro (650 millions F CFA) pour une durée de 3 ans, le FSD Casamance est comme une approche complémentaire à l’aide bilatérale et multilatérale, consacrant une évolution des outils d’intervention sur le terrain de la coopération française. Cette dernière développe en outre, avec ce cadre de synergie d’actions avec la coopération allemande, une nouvelle vision entre l’aide bilatérale et multilatérale saluée par toutes les parties. De fait, la cérémonie de lancement sobre qui a réuni hier le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la république M. Médoune Cissé, l’Ambassadeur de France, S.E. Jean Christophe Ruffin, les représentants des bailleurs et des acteurs de la société civile et des collectivités locales impliquées, n’est qu’un prélude. Elle a permis à l’équipe du programme de présenter les objectifs et les axes prioritaires de ce qui apparaît d’emblée comme le prolongement du Fonds de solidarité prioritaire (FSP) qui avait permis de mobiliser 1,2 millions d’Euros entre 2001 et 2006 sous l’intitulé « appui au développement local de la Casamance ». Orienté vers le triple souci d’un retour à la paix synonyme d’amélioration des conditions de vies des populations, de soutien aux jeunes et aux personnes les plus affectées par le conflit casamançais et de valorisation des ressources naturelles très fragiles, le FDS vise la reconstruction du tissu économique et social, le développement d’activités génératrices de revenus et d’emplois et une gestion rationnelle des ressources naturelles, une meilleure répartition des ressources et la pleine participation de la société civile et des collectivités locales dans le cadre d’un processus de développement plus durable. Les projets attendus devraient essentiellement couvrir trois filières porteuses qui sont : le tourisme durable et solidaire, la valorisation des productions locales et le commerce équitable. Même si, pour l’Ambassadeur Jean Christophe Ruffin, « d’autres projets peuvent être éligibles ». Le diplomate et homme de culture a largement argumenté l’historique du FSD pour dire qu’il s’agit en fait du prolongement et d’un complément aux efforts louables de la France tant à travers la coopération bilatérale, avec plus de 20 millions d’Euros (13 milliards FCFA) investis en Casamance ces cinq dernières années, qu’en matière d’assistance multilatérale. L’Ambassadeur a plutôt souligné les avantages du FSD, notamment sa grande souplesse lui conférant une capacité d’ajustement continue, sa place pour compléter les actions entreprises, avec une participation plus spécifique des acteurs locaux et les nouveaux domaines couverts qui résument en fait, le développement durable et solidaire. Il s’est enfin félicité de l’expérience d’une synergie d’actions avec la GTZ allemande et formulé l’espoir d’une amélioration rapide des conditions de vie des populations casamançaises.
Appréciant à juste titre l’intervention de l’Ambassadeur Ruffin, le Secrétaire général adjoint de la Présidence, Médoune Cissé, a remercié les autorités françaises pour leur soutien aux efforts du gouvernement qui a lui-même élaboré depuis 2003 un programme de reconstruction de la Casamance meurtrie par « une guerre surannée ».
Il a salué le partenariat tissé entre la coopération des deux pays et relevé que le FSD permettait de donner un sens à l’efficacité de l’aide et aux concepts nouveaux que sont le tourisme solidaire et le commerce équitable. Pour M. Cissé qui a aussi souligné le bilan élogieux de la coopération française au Sénégal, le protocole du FSD signé le 13 décembre 2007 démontre que les bailleurs concernés ont bien compris les enjeux, puisqu’il vient s’ajouter à l’accompagnement des efforts en direction de la région Sud, dont les plus récents sont la réalisation de la gare maritime de Ziguinchor et des infrastructures connexes. Estimant que tout cela milite en faveur du développement économique et social, il a souhaité que le comité de pilotage enregistre très prochainement les premières réalisations, en lui recommandant, sur une citation de l’écrivain-Ambassadeur Ruffin, d’avoir de l’amour pour la Casamance et pour les braves populations de Casamance ».
Le Soleil