90 millions de personnes de plus basculeront dans l’extrême pauvreté d’ici 2010, selon la banque mondiale
Dakar, 8 oct (APS) - Quelque 90 millions de personnes de plus basculeront dans l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année 2010 à cause la crise mondiale, a affirmé, mardi à Istanbul, le président du groupe de la Banque mondiale Robert B. Zoellick
‘’D’après nos estimations, à cause de la crise mondiale, 90 millions de personnes de plus basculeront dans l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année prochaine ; jusqu’à 59 millions de personnes de plus perdront leur emploi cette année ; et entre 30 000 et 50 000 nourrissons de plus mourront en Afrique subsaharienne’’, a déclaré M. Zoellick dans un discours publié par le site de l’institution.
Il S’exprimait à l’ouverture des assemblées annuelles du conseil des gouverneurs de la banque qui s’est déroulé mardi et mercredi au Istanbul en Turquie, sur le thème : ‘’l’impact de la crise financière et de la récession mondiale dans les pays en développement’’.
‘’Il y a un an, nous nous réunissions en pleine tempête, aujourd’hui, ces turbulences sont loin d’être apaisées derrière ces statistiques se cachent des drames humains’’ a-t-il souligné.
Il s’agit selon lui ‘’des emplois perdus, des vies détruites, des filles contraintes de quitter l’école, des familles qui doivent décider quel repas sauter dans la journée, des enfants qui souffrent de malnutrition et un retour irrémédiable en arrière sur le plan humain’’.
‘’Pendant que nous parlons de reprise, les pauvres souffrent autour de nous’’, a-t-il poursuivi.
Il a ajouté que des villes et des bourgs, des vallées et des plaines, des rues principales et des quartiers sans voirie monte le même supplice et fait que cela ne se reproduise plus.
‘’C’est malheureusement une promesse que nous ne pouvons pas faire, Il n’est pas en notre pouvoir d’assurer que le monde ne connaîtra plus jamais de crise, bien au contraire, s’il est une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que d’autres bouleversements se produiront’’, a souligné le président du groupe de la Banque mondiale.
Il préconise une résolution et une coopération pour en tirer les leçons des crises antérieures et tourner vers l’avenir.
‘’Nous devons agir, pas seulement dans l’urgence, mais dans la durée, agir pour reconstruire, plus solidement. Cette tâche nous incombe, à nous tous ici présents, Il est facile de coopérer en temps de crise et c’est lorsque le péril s’éloigne que la coopération devient difficile’’, a-t-il conseillé.
‘’D’après nos estimations, à cause de la crise mondiale, 90 millions de personnes de plus basculeront dans l’extrême pauvreté d’ici la fin de l’année prochaine ; jusqu’à 59 millions de personnes de plus perdront leur emploi cette année ; et entre 30 000 et 50 000 nourrissons de plus mourront en Afrique subsaharienne’’, a déclaré M. Zoellick dans un discours publié par le site de l’institution.
Il S’exprimait à l’ouverture des assemblées annuelles du conseil des gouverneurs de la banque qui s’est déroulé mardi et mercredi au Istanbul en Turquie, sur le thème : ‘’l’impact de la crise financière et de la récession mondiale dans les pays en développement’’.
‘’Il y a un an, nous nous réunissions en pleine tempête, aujourd’hui, ces turbulences sont loin d’être apaisées derrière ces statistiques se cachent des drames humains’’ a-t-il souligné.
Il s’agit selon lui ‘’des emplois perdus, des vies détruites, des filles contraintes de quitter l’école, des familles qui doivent décider quel repas sauter dans la journée, des enfants qui souffrent de malnutrition et un retour irrémédiable en arrière sur le plan humain’’.
‘’Pendant que nous parlons de reprise, les pauvres souffrent autour de nous’’, a-t-il poursuivi.
Il a ajouté que des villes et des bourgs, des vallées et des plaines, des rues principales et des quartiers sans voirie monte le même supplice et fait que cela ne se reproduise plus.
‘’C’est malheureusement une promesse que nous ne pouvons pas faire, Il n’est pas en notre pouvoir d’assurer que le monde ne connaîtra plus jamais de crise, bien au contraire, s’il est une chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que d’autres bouleversements se produiront’’, a souligné le président du groupe de la Banque mondiale.
Il préconise une résolution et une coopération pour en tirer les leçons des crises antérieures et tourner vers l’avenir.
‘’Nous devons agir, pas seulement dans l’urgence, mais dans la durée, agir pour reconstruire, plus solidement. Cette tâche nous incombe, à nous tous ici présents, Il est facile de coopérer en temps de crise et c’est lorsque le péril s’éloigne que la coopération devient difficile’’, a-t-il conseillé.
