ABSORPTION DE CREDITS SUR LES RESSOURCES EXTERIEURES EN 2008 247 milliards décaissés, la Bfd en 4ème position
247 milliards de Fcfa ont été décaissés en 2008 dans la réalisation de projets au Sénégal. 74% provenaient du portefeuille des bailleurs multilatéraux. A cet effet, la banque française de développement, premier des bilatéraux, est classé en 4ème position avec 10% de décaissement. Les 72% répartis entre la commission Européenne, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de développement (Bad). Ces précisions émanent de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) qui a présenté hier, lundi 31 mai, le rapport annuel sur l’absorption des crédits sur les ressources extérieures à titre de l’exercice 2008.
L’échantillon sur lequel a été effectuée l’étude de l’absorption des crédits sur les ressources extérieures est passé de 6 à 10 contrairement à 2007. Selon le rapport de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) cinq partenaires bilatéraux et cinq multilatéraux constituent l’étude et le nombre de projets réalisés au Sénégal est de 166.
Le portefeuille des bailleurs multilatéraux enregistre la majorité des décaissements pour l’exercice de 2008 en valeur absolue 184 milliards soit, 74% en valeur relative. Sur les 247 milliards de F Cfa décaissés en 2008, la commission Européenne, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement totalisent à elles seules 177,8 milliards de F Cfa soit 72 mille du portefeuille consolidé. L’Agence française de développement, premier des partenaires bilatéraux, n’arrive qu’en 4ème position avec 24,7 milliards de F Cfa soit, 10% des décaissements.
Selon, les experts du Cap, « en dehors de l’équilibre sur le plan quantitatif, cet échantillon offre un large panel de partenaires techniques financiers sous l’angle des différentes modalités d’exécution. De même, les partenaires ciblés pour la présente édition, sont assez représentatifs des différents partenaires techniques financiers concernés par l’Aide publique au développement (Apd) apportée au Sénégal en 2008 en termes de ressources mobilisées et décaissés au cours de la période considérée ».
Au niveau de la répartition par secteur de décaissement, la concentration est au profit du quaternaire et du secondaire. Situation qui fera dire aux experts : « l’essentiel des décaissements ont été effectués en faveur des services sociaux de base, de bonne gouvernance, de développement décentralisé et participatif et surtout en faveur de l’appui au gouvernement dans sa nouvelle politique énergétique axée sur la lutte contre pauvreté avec des investissements massifs ». Et de poursuivre : « cette orientation sectorielle des bailleurs au profit des principaux axes stratégiques tels que déclinés dans le Dsrp2 et la Sca n’est pas la résultante des engagements pris lors de la 6ème réunion consécutive des partenaires au développement ».
Soulignons que l’objectif de cette mission est de faire l’état des lieux de la question sur un échantillon de partenaire au développement dont le portefeuille est assez diversifié. Les experts cherchaient aussi à identifier les facteurs explicatifs des performances ou contre performances des uns et des autres mais aussi de dresser une feuille de route, à la lumière des recommandations validées, pour lever les obstacles à une absorption plus importante mais de qualité des crédits ressources extérieurs.
Sud Quotidien
L’échantillon sur lequel a été effectuée l’étude de l’absorption des crédits sur les ressources extérieures est passé de 6 à 10 contrairement à 2007. Selon le rapport de la Cellule d’appui à la mise en œuvre des projets et programmes (Cap) cinq partenaires bilatéraux et cinq multilatéraux constituent l’étude et le nombre de projets réalisés au Sénégal est de 166.
Le portefeuille des bailleurs multilatéraux enregistre la majorité des décaissements pour l’exercice de 2008 en valeur absolue 184 milliards soit, 74% en valeur relative. Sur les 247 milliards de F Cfa décaissés en 2008, la commission Européenne, la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement totalisent à elles seules 177,8 milliards de F Cfa soit 72 mille du portefeuille consolidé. L’Agence française de développement, premier des partenaires bilatéraux, n’arrive qu’en 4ème position avec 24,7 milliards de F Cfa soit, 10% des décaissements.
Selon, les experts du Cap, « en dehors de l’équilibre sur le plan quantitatif, cet échantillon offre un large panel de partenaires techniques financiers sous l’angle des différentes modalités d’exécution. De même, les partenaires ciblés pour la présente édition, sont assez représentatifs des différents partenaires techniques financiers concernés par l’Aide publique au développement (Apd) apportée au Sénégal en 2008 en termes de ressources mobilisées et décaissés au cours de la période considérée ».
Au niveau de la répartition par secteur de décaissement, la concentration est au profit du quaternaire et du secondaire. Situation qui fera dire aux experts : « l’essentiel des décaissements ont été effectués en faveur des services sociaux de base, de bonne gouvernance, de développement décentralisé et participatif et surtout en faveur de l’appui au gouvernement dans sa nouvelle politique énergétique axée sur la lutte contre pauvreté avec des investissements massifs ». Et de poursuivre : « cette orientation sectorielle des bailleurs au profit des principaux axes stratégiques tels que déclinés dans le Dsrp2 et la Sca n’est pas la résultante des engagements pris lors de la 6ème réunion consécutive des partenaires au développement ».
Soulignons que l’objectif de cette mission est de faire l’état des lieux de la question sur un échantillon de partenaire au développement dont le portefeuille est assez diversifié. Les experts cherchaient aussi à identifier les facteurs explicatifs des performances ou contre performances des uns et des autres mais aussi de dresser une feuille de route, à la lumière des recommandations validées, pour lever les obstacles à une absorption plus importante mais de qualité des crédits ressources extérieurs.
Sud Quotidien
