La première Journée mondiale des toilettes a été célébrée mercredi 19 novembre 2008. Elle a été l’occasion pour les membres des réseaux de la Société civile, principaux organisateurs de ladite journée de déplorer l’insuffisance de toilettes dans les grandes villes africaines.
Au Sénégal, le taux de couverture d’accès aux toilettes est de l’ordre de 17% en milieu rural et 30% en zone urbaine. Un taux jugé alarmant parce que ce faible accès aux toilettes provoque 90% des maladies, d’origine environnementale, dues au manque de toilettes.
Ces statistiques ont été données mercredi dernier au Centre de Bopp de Dakar par Malick Guèye, directeur du Relais pour le développement urbain d’Enda Tiers-monde. C’était à l’occasion de la célébration de la première Journée mondiale des toilettes. Une journée initiée par 17 institutions des Nations unies et adoptée par la communauté internationale. Son objectif est de sensibiliser les décideurs sur la problématique des toilettes.
Selon Malick Guèye, les toilettes constituent un tabou en Afrique et au Sénégal en particulier. En plus, il n’y a pas beaucoup de toilettes publiques dans les villes sénégalaises. Conséquences : certaines populations sont obligées de faire leurs besoins dans la rue. Ce qui a poussé notre interlocuteur à inviter les autorités étatiques et municipales à construire des infrastructures d’hygiène publique dans les espaces publics, comme cela se fait dans les grandes villes comme Paris.
Le Sénégal n’est pas le seul pays où les populations sont confrontées à un problème de toilettes. Dans le monde, plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes conformes aux normes internationales. Ce qui provoque chaque année la mort de milliers de personnes dans le monde. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés avec un taux de 60% de décès, selon les estimations de M. Guèye.
Pour cette raison, « nous lançons un appel pour que les pouvoirs publics investissent dans l’hygiène publique et l’assainissement, pour diminuer ce taux de mortalité ».
Le 19 novembre est désormais retenu pour célébrer la Journée mondiale des toilettes. Cette journée entre dans le cadre de la campagne régionale sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène pour tous, initiée en juillet 2008 au Sénégal. Les autres intervenants dont notre confrère Mame Aly Konté ont déploré la gestion des déchets dans les grandes villes africaines.
Le Soleil
Au Sénégal, le taux de couverture d’accès aux toilettes est de l’ordre de 17% en milieu rural et 30% en zone urbaine. Un taux jugé alarmant parce que ce faible accès aux toilettes provoque 90% des maladies, d’origine environnementale, dues au manque de toilettes.
Ces statistiques ont été données mercredi dernier au Centre de Bopp de Dakar par Malick Guèye, directeur du Relais pour le développement urbain d’Enda Tiers-monde. C’était à l’occasion de la célébration de la première Journée mondiale des toilettes. Une journée initiée par 17 institutions des Nations unies et adoptée par la communauté internationale. Son objectif est de sensibiliser les décideurs sur la problématique des toilettes.
Selon Malick Guèye, les toilettes constituent un tabou en Afrique et au Sénégal en particulier. En plus, il n’y a pas beaucoup de toilettes publiques dans les villes sénégalaises. Conséquences : certaines populations sont obligées de faire leurs besoins dans la rue. Ce qui a poussé notre interlocuteur à inviter les autorités étatiques et municipales à construire des infrastructures d’hygiène publique dans les espaces publics, comme cela se fait dans les grandes villes comme Paris.
Le Sénégal n’est pas le seul pays où les populations sont confrontées à un problème de toilettes. Dans le monde, plus de deux milliards de personnes n’ont pas accès à des toilettes conformes aux normes internationales. Ce qui provoque chaque année la mort de milliers de personnes dans le monde. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés avec un taux de 60% de décès, selon les estimations de M. Guèye.
Pour cette raison, « nous lançons un appel pour que les pouvoirs publics investissent dans l’hygiène publique et l’assainissement, pour diminuer ce taux de mortalité ».
Le 19 novembre est désormais retenu pour célébrer la Journée mondiale des toilettes. Cette journée entre dans le cadre de la campagne régionale sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène pour tous, initiée en juillet 2008 au Sénégal. Les autres intervenants dont notre confrère Mame Aly Konté ont déploré la gestion des déchets dans les grandes villes africaines.
Le Soleil