THIES - Après plusieurs tentatives, la Fédération nationale des agriculteurs biologiques du Sénégal ( Fenas ), a été portée sur les fonts baptismaux, le week-end passé, dans la cité du rail. Pour l’assemblée générale tenue au Conseil régional, l’unanimité s’est faite sur la nécessité de mettre sur pied une organisation forte pour le bénéfice de tous les producteurs.
Depuis plusieurs années, le comité de pilotage coordonné par Souleymane Bassoum, patron de l’Ong Agrécol-Afrique, a abattu un travail de fourmi pour informer et sensibiliser les producteurs de former un bloc solide dans le cadre d’une agriculture naturelle comme alternative capable de résoudre les problèmes alimentaires.
Au cours de la rencontre de Thiès, la réflexion a été approfondie sur la nécessité de changer les mentalités dans le sens de la promotion des produits naturels, la restauration de la fertilité des sols, le rétablissement de l’équilibre des écosystèmes, la lutte contre la disparition de la biodiversité et les dérèglements climatiques, la préservation de l’agriculture naturelle comme alternative capable de résoudre les problèmes alimentaires du pays, favoriser l’émergence des métiers de l’agriculture biologique, notamment chez les jeunes, entre autres.
C’est dire que rien n’a été occulté par les producteurs qui entendent observer une rupture tout en défendant leurs intérêts matériels et moraux.
Lors de son intervention, le coordonnateur de l’Aspab Ibrahima Seck, s’est appesanti sur les différents opportunités qui s’offrent à l’agriculture biologique et rappelé la nécessité de conquérir les marchés aux fins de pouvoir écouler les produits biologiques. Selon lui, il urge de limiter, voire stopper l’utilisation abusive des pesticides de synthèse et les engrais chimiques qui ont causé beaucoup de tort à l’agriculture biologique et à la santé humaine et animale. « Il faut qu’au niveau de la famille, par rapport aux ressources naturelles sur lesquelles on s’agit, on produit, par rapport à son milieu naturel, aux moyens de production qu’on utilise, en comptant sur la nature. En clair, il s’agit de la dominer, mais aussi de collaborer avec elle » a-t-il précisé.
Au nom de Mme Viviane Wade, présidente de la fondation « Education-Santé », Sébastien Couvasnet, administrateur de ladite fondation, a transmis les encouragements de la première dame qui accorde un intérêt particulier à l’agriculture biologique. « De l’amont agricole à la consommation des produits ou à leur utilisation industrielle, les pratiques agricoles doivent préserver l’environnement tout en assurant l’avenir de l’industrie agro-alimentaire » a indiqué Sébastien Couvasnet qui a indiqué que la fondation « Education-Santé » ne ménagera aucun effort pour apporter aide et assistance à la toute nouvelle fédération.
Mme Dieng, représentant le directeur de l’agriculture, est revenue sur l’émergence de nouveaux débouchés notamment les filières non alimentaire, comme la chimie verte et la production de biocarburants qui vont être source de revenus pour les agriculteurs.
« Au-delà des avantages économiques, la chimie verte et les biocarburants sont des pratiques nouvelles du monde agricole et qui vont participer activement au projet de lutte contre le changement climatique » a-t-elle indiqué avant de déclarer que la nécessité de protéger les populations, l’environnement et rationaliser les échanges commerciaux, doit conduire à tout mettre en œuvre pour garantir de plus en plus de bonnes conditions et des normes de production et de commercialisation des denrées alimentaires. « L’agriculture saine ne doit pas se limiter seulement à la protection des cultures sur pied ; l’effort doit être poursuivi pour la protection des récoltes, particulièrement durant le stockage et les phases des différentes transformations » ajout-elle.
Lors de cette première assemblée générale, le nouveau bureau a planché sur la mise sur pied des trois commissions et le choix porté sur le commissaire aux comptes afin de démarrer les activités en s’inspirant du nouveau plan d’action qui sera concocté.
Le Soleil
Depuis plusieurs années, le comité de pilotage coordonné par Souleymane Bassoum, patron de l’Ong Agrécol-Afrique, a abattu un travail de fourmi pour informer et sensibiliser les producteurs de former un bloc solide dans le cadre d’une agriculture naturelle comme alternative capable de résoudre les problèmes alimentaires.
Au cours de la rencontre de Thiès, la réflexion a été approfondie sur la nécessité de changer les mentalités dans le sens de la promotion des produits naturels, la restauration de la fertilité des sols, le rétablissement de l’équilibre des écosystèmes, la lutte contre la disparition de la biodiversité et les dérèglements climatiques, la préservation de l’agriculture naturelle comme alternative capable de résoudre les problèmes alimentaires du pays, favoriser l’émergence des métiers de l’agriculture biologique, notamment chez les jeunes, entre autres.
C’est dire que rien n’a été occulté par les producteurs qui entendent observer une rupture tout en défendant leurs intérêts matériels et moraux.
Lors de son intervention, le coordonnateur de l’Aspab Ibrahima Seck, s’est appesanti sur les différents opportunités qui s’offrent à l’agriculture biologique et rappelé la nécessité de conquérir les marchés aux fins de pouvoir écouler les produits biologiques. Selon lui, il urge de limiter, voire stopper l’utilisation abusive des pesticides de synthèse et les engrais chimiques qui ont causé beaucoup de tort à l’agriculture biologique et à la santé humaine et animale. « Il faut qu’au niveau de la famille, par rapport aux ressources naturelles sur lesquelles on s’agit, on produit, par rapport à son milieu naturel, aux moyens de production qu’on utilise, en comptant sur la nature. En clair, il s’agit de la dominer, mais aussi de collaborer avec elle » a-t-il précisé.
Au nom de Mme Viviane Wade, présidente de la fondation « Education-Santé », Sébastien Couvasnet, administrateur de ladite fondation, a transmis les encouragements de la première dame qui accorde un intérêt particulier à l’agriculture biologique. « De l’amont agricole à la consommation des produits ou à leur utilisation industrielle, les pratiques agricoles doivent préserver l’environnement tout en assurant l’avenir de l’industrie agro-alimentaire » a indiqué Sébastien Couvasnet qui a indiqué que la fondation « Education-Santé » ne ménagera aucun effort pour apporter aide et assistance à la toute nouvelle fédération.
Mme Dieng, représentant le directeur de l’agriculture, est revenue sur l’émergence de nouveaux débouchés notamment les filières non alimentaire, comme la chimie verte et la production de biocarburants qui vont être source de revenus pour les agriculteurs.
« Au-delà des avantages économiques, la chimie verte et les biocarburants sont des pratiques nouvelles du monde agricole et qui vont participer activement au projet de lutte contre le changement climatique » a-t-elle indiqué avant de déclarer que la nécessité de protéger les populations, l’environnement et rationaliser les échanges commerciaux, doit conduire à tout mettre en œuvre pour garantir de plus en plus de bonnes conditions et des normes de production et de commercialisation des denrées alimentaires. « L’agriculture saine ne doit pas se limiter seulement à la protection des cultures sur pied ; l’effort doit être poursuivi pour la protection des récoltes, particulièrement durant le stockage et les phases des différentes transformations » ajout-elle.
Lors de cette première assemblée générale, le nouveau bureau a planché sur la mise sur pied des trois commissions et le choix porté sur le commissaire aux comptes afin de démarrer les activités en s’inspirant du nouveau plan d’action qui sera concocté.
Le Soleil