ALPHABETISATION - Prise en charge des programmes d’éducation des adultes : Les Etats attendus sur le terrain de l’action
Les pays africains ne peuvent pas espérer le développement, s’ils ne font pas de l’Education une priorité dans l’élaboration des politiques.
Celle-ci, à en croire Marième Dème, chargée de programme à l’Association nationale pour la formation en alphabétisation (Anafa) est «la clé du développement». Tous les pays développés, selon elle, doivent leur réussite à l’Education, sur laquelle ils ont misé en injectant des fonds énormes. Mais, se désole-t-elle, une telle réussite n’a pas pu stimuler les Africains et force est de reconnaître que «l’Education ne semble pas être une priorité».
Pour elle, «l’Education est un ensemble» et englobe aussi bien «l’Education formelle, non formelle et informelle». C’est pourquoi, ajoute-t-elle, «l’on n’a pas le droit de dissocier l’Education des adultes avec celle des enfants». «L’Education des adultes», selon Bouba Diop, président de l’Anafa, est «malheureusement, le maillon faible des politiques».
C’est ce qui justifie, par ailleurs, la tenue à Dakar durant deux jours, d’une rencontre de 19 pays d’Afrique de l’Ouest, en prélude à la Sixième conférence internationale sur l’Education des adultes (Confintea VI) qui va se dérouler au Brésil. Cette conférence, selon les organisateurs, qui ont fait face hier à la presse, va «proposer que les processus de préparation et de suivi soient des plateformes favorisant le dialogue politique et la sensibilisation à l’éducation et à la formation des adultes au sein des pays entre eux».
Pour Madame Celita Eccher du Conseil international pour l’éducation des adultes (Icae), «l’Education et la Formation des adultes ont été définis comme des instruments clé pour relever les défis posés aujourd’hui dans le monde entier, dans le domaine social et du développement».
Ainsi, le Confintea VI «vise à renouveler l’intérêt international pour l’Education et la Formation des adultes, ainsi qu’à réduire l’écart entre les certitudes et les discours d’une part, et le manque de politiques et de conditions systématiques et efficaces en faveur de l’Education et de la Formation des adultes, d’autre part».
Au sortir d’une telle rencontre, les spécialistes de l’Education nourrissent l’espoir de «promouvoir la reconnaissance ainsi que l’intégration horizontale et verticale de l’Education et de la Formation des adultes, de même que le passage du discours à l’action». Ainsi, ils espèrent, entre autres, «une sensibilisation, une volonté et un engagement politiques générés en faveur de l’Education et de la Formation des adultes au sein des pays et entre eux». Ils espèrent aussi, «des synergies nationales et internationales mises en place avec des programmes Ept, Dnua, Life etc. professionnalisation et qualité de l’Education des adultes améliorées, autonomisation de tous les acteurs (décideurs, professionnels et praticiens, chercheurs etc.)».
Le Quotidien
Celle-ci, à en croire Marième Dème, chargée de programme à l’Association nationale pour la formation en alphabétisation (Anafa) est «la clé du développement». Tous les pays développés, selon elle, doivent leur réussite à l’Education, sur laquelle ils ont misé en injectant des fonds énormes. Mais, se désole-t-elle, une telle réussite n’a pas pu stimuler les Africains et force est de reconnaître que «l’Education ne semble pas être une priorité».
Pour elle, «l’Education est un ensemble» et englobe aussi bien «l’Education formelle, non formelle et informelle». C’est pourquoi, ajoute-t-elle, «l’on n’a pas le droit de dissocier l’Education des adultes avec celle des enfants». «L’Education des adultes», selon Bouba Diop, président de l’Anafa, est «malheureusement, le maillon faible des politiques».
C’est ce qui justifie, par ailleurs, la tenue à Dakar durant deux jours, d’une rencontre de 19 pays d’Afrique de l’Ouest, en prélude à la Sixième conférence internationale sur l’Education des adultes (Confintea VI) qui va se dérouler au Brésil. Cette conférence, selon les organisateurs, qui ont fait face hier à la presse, va «proposer que les processus de préparation et de suivi soient des plateformes favorisant le dialogue politique et la sensibilisation à l’éducation et à la formation des adultes au sein des pays entre eux».
Pour Madame Celita Eccher du Conseil international pour l’éducation des adultes (Icae), «l’Education et la Formation des adultes ont été définis comme des instruments clé pour relever les défis posés aujourd’hui dans le monde entier, dans le domaine social et du développement».
Ainsi, le Confintea VI «vise à renouveler l’intérêt international pour l’Education et la Formation des adultes, ainsi qu’à réduire l’écart entre les certitudes et les discours d’une part, et le manque de politiques et de conditions systématiques et efficaces en faveur de l’Education et de la Formation des adultes, d’autre part».
Au sortir d’une telle rencontre, les spécialistes de l’Education nourrissent l’espoir de «promouvoir la reconnaissance ainsi que l’intégration horizontale et verticale de l’Education et de la Formation des adultes, de même que le passage du discours à l’action». Ainsi, ils espèrent, entre autres, «une sensibilisation, une volonté et un engagement politiques générés en faveur de l’Education et de la Formation des adultes au sein des pays et entre eux». Ils espèrent aussi, «des synergies nationales et internationales mises en place avec des programmes Ept, Dnua, Life etc. professionnalisation et qualité de l’Education des adultes améliorées, autonomisation de tous les acteurs (décideurs, professionnels et praticiens, chercheurs etc.)».
Le Quotidien
