La Banque africaine de développement (Bad) organise depuis hier à Dakar et pour 4 jours (23-27 mars) une formation sur l’approche participative et l’implication des parties prenantes dans les opérations de la banque. L’objectif est de renforcer le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes, y compris les acteurs de la Société civile.
Le manuel des opérations et l’ensemble des documents de politique sectorielle et intersectorielle comme le Genre et l’Environnement font plusieurs fois référence à la participation des parties prenantes comme gage de la durabilité des interventions de la Banque africaine de développement.
Le représentant régional résident de la Bad, Mohamed H’Midouche, cite l’exemple du Sénégal où la banque compte 17 projets actifs, avec 8 basés sur une approche communautaire intégrée dont 4 dans le secteur rural, 2 dans le secteur eau et assainissement et 2 dans le secteur social. Et en illustration, le patron de la Bad donne le cas spécifique du projet d’appui à la petite irrigation locale dans la région de Fatick qui, justement, va servir de cas d’étude pour la formation, à l’instar de celle qui a démarré hier. L’intérêt de la participation est qu’elle permet à la banque de s’assurer de la performance des politiques et projets qu’elle appuie. C’est aussi un tremplin pour la promotion de la qualité, de l’impact et de la durabilité des politiques, projets ou programmes de développement.
Parce que, informe M. H’Midouche, « l’expérience a montré qu’il faudra beaucoup d’efforts pour disposer d’un nombre suffisant de praticiens ayant les connaissances et l’expertise requises pour faire de l’implication économique et sociale de la Société civile une culture de développement en Afrique ».
Tout cela justifie donc l’importance de cette formation qui vise à renforcer les capacités des experts des bureaux pays, des experts nationaux impliqués dans les projets financés par la Banque et des représentants de la Société civile, en vue d’être plus proche des préoccupations des bénéficiaires et des objectifs de la Banque en matière de réduction de la pauvreté.
Le Sénégal avalise la conception et la formulation des projets à financer et, à ce titre, il veille particulièrement à la prise en compte de l’approche participative dans l’ensemble des opérations, a indiqué le conseiller du ministre de l’Economie et des Finances, M. Camara.
Ce dernier a aussi apprécié que le projet de la petite irrigation puisse faire cas d’école et un bon exemple de l’impact de l’approche communautaire.
Adama MBODJ
Le Soleil
Le manuel des opérations et l’ensemble des documents de politique sectorielle et intersectorielle comme le Genre et l’Environnement font plusieurs fois référence à la participation des parties prenantes comme gage de la durabilité des interventions de la Banque africaine de développement.
Le représentant régional résident de la Bad, Mohamed H’Midouche, cite l’exemple du Sénégal où la banque compte 17 projets actifs, avec 8 basés sur une approche communautaire intégrée dont 4 dans le secteur rural, 2 dans le secteur eau et assainissement et 2 dans le secteur social. Et en illustration, le patron de la Bad donne le cas spécifique du projet d’appui à la petite irrigation locale dans la région de Fatick qui, justement, va servir de cas d’étude pour la formation, à l’instar de celle qui a démarré hier. L’intérêt de la participation est qu’elle permet à la banque de s’assurer de la performance des politiques et projets qu’elle appuie. C’est aussi un tremplin pour la promotion de la qualité, de l’impact et de la durabilité des politiques, projets ou programmes de développement.
Parce que, informe M. H’Midouche, « l’expérience a montré qu’il faudra beaucoup d’efforts pour disposer d’un nombre suffisant de praticiens ayant les connaissances et l’expertise requises pour faire de l’implication économique et sociale de la Société civile une culture de développement en Afrique ».
Tout cela justifie donc l’importance de cette formation qui vise à renforcer les capacités des experts des bureaux pays, des experts nationaux impliqués dans les projets financés par la Banque et des représentants de la Société civile, en vue d’être plus proche des préoccupations des bénéficiaires et des objectifs de la Banque en matière de réduction de la pauvreté.
Le Sénégal avalise la conception et la formulation des projets à financer et, à ce titre, il veille particulièrement à la prise en compte de l’approche participative dans l’ensemble des opérations, a indiqué le conseiller du ministre de l’Economie et des Finances, M. Camara.
Ce dernier a aussi apprécié que le projet de la petite irrigation puisse faire cas d’école et un bon exemple de l’impact de l’approche communautaire.
Adama MBODJ
Le Soleil