Le projet d’approvisionnement en eau potable de la communauté rurale d’Adéane est financé à 400 millions de FCfa par l’Union européenne. Il a été initié par Enda, à la demande des populations locales. Mme Amparco Gonzalez, chargée de programmes à la Commission européenne, s’est félicitée jeudi de son niveau d’exécution, après l’avoir visité.
Le programme, d’une durée de trois ans (2007-2009), concerne trois puits et trois mini-forages. « Ils ont été réalisés dans les délais et leurs bénéficiaires sont en train de s’organiser en comités de gestion pour les pérenniser », a indiqué Mme Amparco Gonzalez. Les villages de la communauté rurale d’Adéane manquaient souvent d’eau, surtout dans les écoles et cases de santé. Les échanges avec leur hôte ont suscité en celle-ci l’espoir que les populations locales s’approprieront des investissements sus-cités et en tireront grandement profit pour améliorer leurs conditions de vie.
Il s’agit d’abord des mini-forages réalisés à l’école publique de Diagnon, au poste de santé de Sindone, à Koundioundou et au Cem d’Agnak. Selon M. Assane Camara, technicien en génie rural à Enda Acas/Ziguinchor, ces ouvrages hydrauliques sont des puits miniaturisés. D’un diamètre de 120 centimètres , ils ont une lame d’eau de 7 mètres et leur niveau statique se situe, à 14 mètres comme à Diagnon et, parfois, au-delà. Le principe de leur fonctionnement est simple : « Une manivelle entraîne une corde à piston qui, au fil de la rotation, amène l’eau jusqu’à disposition », a expliqué M. Camara. Ces mini-forages, « pratiques » ne sont pas chers, à son avis : « 570.000 FCfa l’unité. »
Il y a ensuite, des puits construits à l’école 2 d’Adéane, sise au quartier Tabanka et à Baghagha. Ils sont en béton armé et équipés d’un portique de poulies. Le niveau statique du liquide précieux y est égal ou supérieur à 13 mètres, avec une lame d’eau de 4 mètres ou plus. Leur profondeur ne dépasse pas 17 mètres. Ces puits sont surmontés d’une margelle. Le coût de celui de l’école de Tabanka est de 2.290.000 FCfa. Mme Gonzalez a visité également le centre de poterie des femmes d’Agnak.
Selon Assane Camara, cette structure est financée par le Procas, au titre de son programme de sécurité alimentaire. Enda-Acas Ziguinchor l’encadre. Une centaine de femmes, regroupées au sein d’un Gie « Kambing kaïrakan », s’y activent. On y trouve principalement des récipients pour la conservation des bouteilles d’eau minérale, des canaris à robinet et quelques rares œuvres d’art. Signalons que Mme Amparco Gonzalez était accompagnée par MM. Erick Togbey (gestionnaire financier à l’Union européenne), Sankoung Fall et Ibrahima Cissé, coordonnateurs respectivement d’Enda Acas et du bureau d’Enda à Kolda.
Le Soleil
Le programme, d’une durée de trois ans (2007-2009), concerne trois puits et trois mini-forages. « Ils ont été réalisés dans les délais et leurs bénéficiaires sont en train de s’organiser en comités de gestion pour les pérenniser », a indiqué Mme Amparco Gonzalez. Les villages de la communauté rurale d’Adéane manquaient souvent d’eau, surtout dans les écoles et cases de santé. Les échanges avec leur hôte ont suscité en celle-ci l’espoir que les populations locales s’approprieront des investissements sus-cités et en tireront grandement profit pour améliorer leurs conditions de vie.
Il s’agit d’abord des mini-forages réalisés à l’école publique de Diagnon, au poste de santé de Sindone, à Koundioundou et au Cem d’Agnak. Selon M. Assane Camara, technicien en génie rural à Enda Acas/Ziguinchor, ces ouvrages hydrauliques sont des puits miniaturisés. D’un diamètre de 120 centimètres , ils ont une lame d’eau de 7 mètres et leur niveau statique se situe, à 14 mètres comme à Diagnon et, parfois, au-delà. Le principe de leur fonctionnement est simple : « Une manivelle entraîne une corde à piston qui, au fil de la rotation, amène l’eau jusqu’à disposition », a expliqué M. Camara. Ces mini-forages, « pratiques » ne sont pas chers, à son avis : « 570.000 FCfa l’unité. »
Il y a ensuite, des puits construits à l’école 2 d’Adéane, sise au quartier Tabanka et à Baghagha. Ils sont en béton armé et équipés d’un portique de poulies. Le niveau statique du liquide précieux y est égal ou supérieur à 13 mètres, avec une lame d’eau de 4 mètres ou plus. Leur profondeur ne dépasse pas 17 mètres. Ces puits sont surmontés d’une margelle. Le coût de celui de l’école de Tabanka est de 2.290.000 FCfa. Mme Gonzalez a visité également le centre de poterie des femmes d’Agnak.
Selon Assane Camara, cette structure est financée par le Procas, au titre de son programme de sécurité alimentaire. Enda-Acas Ziguinchor l’encadre. Une centaine de femmes, regroupées au sein d’un Gie « Kambing kaïrakan », s’y activent. On y trouve principalement des récipients pour la conservation des bouteilles d’eau minérale, des canaris à robinet et quelques rares œuvres d’art. Signalons que Mme Amparco Gonzalez était accompagnée par MM. Erick Togbey (gestionnaire financier à l’Union européenne), Sankoung Fall et Ibrahima Cissé, coordonnateurs respectivement d’Enda Acas et du bureau d’Enda à Kolda.
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