L’Usaid envisage de construire 20 collèges dans les zones défavorisées. L’annonce a été faite par son directeur, Kevin Mullaly, au cours d’un échange avec la presse. Le renforcement du programme pilote de nutrition dans les écoles communautaires de base figure dans le programme de cette organisation qui aidera le gouvernement à mettre en place un dispositif d’évaluation de performance des élèves et des enseignants.
L’Usaid a levé, hier, le voile sur ces projets dans le secteur de l’éducation pour l’année 2008. L’organisation envisage de construire 20 nouveaux collèges et de réhabiliter 8 autres. La révélation a été faite hier par son directeur, Kevin Mullally, au cours d’un échange avec la presse tenu en prélude à la revue annuelle de leur programme avec le gouvernement qui aura lieu le 30 avril prochain. « Pour l’année 2008, l’Usaid va construire 20 nouveaux collèges de proximité et réhabiliter d’autres. Nous les aiderons à mettre en place des comités de gestions », a fait savoir le directeur Kevin Mullally. Ces infrastructures seront réalisées dans les régions de Fatick, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor. Outre, la réalisation, l’organisation intègre l’aspect de la prise en charge médicale des élèves avec le programme de la nutrition. Près 4000 enfants âgés de 4 à 18 ans ont bénéficié de ce programme dans les zones rurales. « Nous avons un programme de nutrition et de suivi médical, nous allons travailler à le renforcer pour les années à venir », informe le directeur, Kevin Mullally. La scolarisation des filles est inscrite au cœur de la démarche de l’organisation. Cette option s’est traduite par l’octroi de 1.300 bourses et l’encadrement des filles par les enseignantes. L’Usaid travaille à renforcer la représentativité des enseignantes dans le système éducatif. « Nous travaillons à exploiter l’instinct d’éducatrice des enseignantes pour augmenter leur représentativité et rendre le système plus stable », avance le responsable de l’éducation à l’Usaid, Papa Mactar Sow. Faudrait-il aussi rappeler que 2000 professeurs ont reçu des formations initiales dans les domaines de la planification, de la gestion et de l’évaluation des connaissances acquises par l’élève. Ce volet fera l’objet d’une grande attention lors de la prochaine rencontre. Car, le gouvernement du Sénégal attache une grande importance à l’évaluation de la performance de l’élève et de l’enseignant. « Parmi nos innovations pour la prochaine revue, il y a la mise en place d’un dispositif d’évaluation de performance de l’élève et de l’enseignant. Nous allons aider le gouvernement à mettre en place ce dispositif », énumère Papa Mactar Sow.
Soutien aux daaras
A cela s’ajoute la révision et l’adaptation du curriculum de l’enseignement secondaire en fonction des aspirations sénégalaises de développement ainsi que la facilitation de l’accès à l’internet des écoles situées dans les zones périphériques.
S’agissant de l’éducation communautaire, l’Usaid appuie les daaras dans la région de Saint-Louis, le daara de Kocki, à Podor et compte étendre ses interventions dans la région de Matam. « Nous n’intervenons pas dans l’enseignement du Coran. Nous travaillons à rendre les daaras plus dynamiques en construisant les locaux et en intégrant la formation professionnelle telle que la couture, la menuiserie, la plomberie », précise le chargé des bourses des filles et des daaras, Mamadou Diarra.
Le Soleil
L’Usaid a levé, hier, le voile sur ces projets dans le secteur de l’éducation pour l’année 2008. L’organisation envisage de construire 20 nouveaux collèges et de réhabiliter 8 autres. La révélation a été faite hier par son directeur, Kevin Mullally, au cours d’un échange avec la presse tenu en prélude à la revue annuelle de leur programme avec le gouvernement qui aura lieu le 30 avril prochain. « Pour l’année 2008, l’Usaid va construire 20 nouveaux collèges de proximité et réhabiliter d’autres. Nous les aiderons à mettre en place des comités de gestions », a fait savoir le directeur Kevin Mullally. Ces infrastructures seront réalisées dans les régions de Fatick, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor. Outre, la réalisation, l’organisation intègre l’aspect de la prise en charge médicale des élèves avec le programme de la nutrition. Près 4000 enfants âgés de 4 à 18 ans ont bénéficié de ce programme dans les zones rurales. « Nous avons un programme de nutrition et de suivi médical, nous allons travailler à le renforcer pour les années à venir », informe le directeur, Kevin Mullally. La scolarisation des filles est inscrite au cœur de la démarche de l’organisation. Cette option s’est traduite par l’octroi de 1.300 bourses et l’encadrement des filles par les enseignantes. L’Usaid travaille à renforcer la représentativité des enseignantes dans le système éducatif. « Nous travaillons à exploiter l’instinct d’éducatrice des enseignantes pour augmenter leur représentativité et rendre le système plus stable », avance le responsable de l’éducation à l’Usaid, Papa Mactar Sow. Faudrait-il aussi rappeler que 2000 professeurs ont reçu des formations initiales dans les domaines de la planification, de la gestion et de l’évaluation des connaissances acquises par l’élève. Ce volet fera l’objet d’une grande attention lors de la prochaine rencontre. Car, le gouvernement du Sénégal attache une grande importance à l’évaluation de la performance de l’élève et de l’enseignant. « Parmi nos innovations pour la prochaine revue, il y a la mise en place d’un dispositif d’évaluation de performance de l’élève et de l’enseignant. Nous allons aider le gouvernement à mettre en place ce dispositif », énumère Papa Mactar Sow.
Soutien aux daaras
A cela s’ajoute la révision et l’adaptation du curriculum de l’enseignement secondaire en fonction des aspirations sénégalaises de développement ainsi que la facilitation de l’accès à l’internet des écoles situées dans les zones périphériques.
S’agissant de l’éducation communautaire, l’Usaid appuie les daaras dans la région de Saint-Louis, le daara de Kocki, à Podor et compte étendre ses interventions dans la région de Matam. « Nous n’intervenons pas dans l’enseignement du Coran. Nous travaillons à rendre les daaras plus dynamiques en construisant les locaux et en intégrant la formation professionnelle telle que la couture, la menuiserie, la plomberie », précise le chargé des bourses des filles et des daaras, Mamadou Diarra.
Le Soleil