Le faible taux de contraception est un obstacle à l’accélération du processus pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd). C’est ce qui ressort d’un panel organisé par l’Association nationale pour le bien-être familial ( Asbef).
Le chemin qui reste à parcourir pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) est encore long. Le panel organisé par l’Association nationale pour le bien-être familial (Asbef) s’inscrit en droite ligne dans la recherche des solutions d’accélération du processus. Surtout qu’il existe des contraintes qui ont pour nom : déficit de ressources humaines et financières, manque de communication. A cela, s’ajoute le faible taux de contraception. « Parmi les causes qui plombent l’atteinte des objectifs, nous pouvons relever un faible taux de prévalence contraceptive, soit 10, 3 % pour des méthodes modernes de contraception et une insuffisance du financement de la santé de la reproduction particulièrement la planification familiale », souligne la présidente de l’Asbef, Oumou Kane Barry.
On estime à 32% des besoins non satisfaits en planification familiale. « Le taux élevé de contraception peut réduire de 27 % la mortalité maternelle », soutient Oumou Kane Barry. La concentration de 52 % des médecins entre Dakar et Thiès n’aide pas à améliorer les indicateurs de la santé de la reproduction.
Ces contraintes exigent une implication de tous et l’élaboration des stratégies pertinentes pour accélérer le rythme et aussi une augmentation des moyens pour la mise en œuvre des mesures retenues. « Il faut avoir une vision politique, permettant à l’ensemble des acteurs de la santé de participer à l’atteinte des Omd en santé. Le Sénégal doit envisager d’importants investissements pour atteindre les omd santé », prône Oumou Kane Barry.
Le directeur exécutif de l’Asbef, le docteur Balla Moussa Diédhiou, invite les gouvernements à prendre en charge les volets santé des Omd. Il souhaite que la société civile jette son regard sur les rapports que les gouvernements des pays d’Afrique présenteront du 20 au 23 septembre à New York. Toutefois, le Sénégal a enregistré des progrès notables. Les actions déroulées dans les différents programmes de santé de la reproduction ont permis de réduire la mortalité maternelle et infantile. Selon l’Enquête démographique de santé (Eds 4), la mortalité maternelle est passée de 510 décès pour 100.000 naissances vivantes en 1992 à 401 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2005.
Codou Diagne ( Stagiaire)
Le Soleil
Le chemin qui reste à parcourir pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) est encore long. Le panel organisé par l’Association nationale pour le bien-être familial (Asbef) s’inscrit en droite ligne dans la recherche des solutions d’accélération du processus. Surtout qu’il existe des contraintes qui ont pour nom : déficit de ressources humaines et financières, manque de communication. A cela, s’ajoute le faible taux de contraception. « Parmi les causes qui plombent l’atteinte des objectifs, nous pouvons relever un faible taux de prévalence contraceptive, soit 10, 3 % pour des méthodes modernes de contraception et une insuffisance du financement de la santé de la reproduction particulièrement la planification familiale », souligne la présidente de l’Asbef, Oumou Kane Barry.
On estime à 32% des besoins non satisfaits en planification familiale. « Le taux élevé de contraception peut réduire de 27 % la mortalité maternelle », soutient Oumou Kane Barry. La concentration de 52 % des médecins entre Dakar et Thiès n’aide pas à améliorer les indicateurs de la santé de la reproduction.
Ces contraintes exigent une implication de tous et l’élaboration des stratégies pertinentes pour accélérer le rythme et aussi une augmentation des moyens pour la mise en œuvre des mesures retenues. « Il faut avoir une vision politique, permettant à l’ensemble des acteurs de la santé de participer à l’atteinte des Omd en santé. Le Sénégal doit envisager d’importants investissements pour atteindre les omd santé », prône Oumou Kane Barry.
Le directeur exécutif de l’Asbef, le docteur Balla Moussa Diédhiou, invite les gouvernements à prendre en charge les volets santé des Omd. Il souhaite que la société civile jette son regard sur les rapports que les gouvernements des pays d’Afrique présenteront du 20 au 23 septembre à New York. Toutefois, le Sénégal a enregistré des progrès notables. Les actions déroulées dans les différents programmes de santé de la reproduction ont permis de réduire la mortalité maternelle et infantile. Selon l’Enquête démographique de santé (Eds 4), la mortalité maternelle est passée de 510 décès pour 100.000 naissances vivantes en 1992 à 401 décès pour 100.000 naissances vivantes en 2005.
Codou Diagne ( Stagiaire)
Le Soleil