Le président sénégalais, Abdoulaye Wade, a affirmé, sur la tribune des Nations Unies, que l’Afrique devrait être, demain, le relais du développement de l’économie mondiale après les Etats-Unis. Lors du débat général de la 63e Assemblée générale des Nations Unies, le président Wade a indiqué que l’Afrique aurait besoin des investissements dans le domaine des infrastructures et de la formation pour offrir au monde un marché de plus d’un milliard de consommateurs dans quelques années.
« Comme l’Amérique a été le relais du développement du monde après l’Europe, l’Afrique devra être, demain, le relais du développement de l’économie mondiale après les Etats-Unis. Ce continent plein de richesses matérielles et de richesses humaines deviendra à son tour le nouveau foyer de développement du monde », a déclaré Wade. En qualité de vice-président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), il a plaidé à cette occasion pour la rénovation de la coopération, de manière plus exigeante et plus efficace, et le remplacement de la logique dépassée de l’assistanat par l’esprit de partenariat.
Face à la crise alimentaire mondiale, M. Wade a proposé de substituer l’assistance à l’agriculture à l’aide alimentaire. Le moment est venu de réformer en profondeur les mécanismes de coopération pour le développement, a-t-il déclaré, tout en appréciant l’expérience des « investissements innovants » fondée sur une assistance directe aux populations bénéficiaires en mettant à leur disposition des outils agricoles ainsi que des techniques nécessaires.
Ce partenariat novateur offre une réponse immédiate à la crise alimentaire, à l’exode rural ainsi qu’à l’émigration clandestine, selon le président Wade. Il a préconisé à cette occasion la création sans délai d’une association « Science sans frontières » afin d’aider l’Afrique à réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), établis en 2000 par les Nations Unies. Quant à l’amélioration durable du climat mondial, M. Wade a noté la Grande muraille verte.
Ce projet regroupe des pays sahélo-sahariens dans la lutte contre l’avancée du désert en plantant des arbres sur une bande de 15 km de large de Dakar à Djibouti, soit sur une distance de 7.000 km, donc 105.000 km2 de forêt.
Au-delà de ses retombées positives pour les pays concernés, la Grande muraille verte offrira à la planète entière la chance d’un souffle nouveau avec un autre géant poumon vert en Afrique, après celui du bassin du Congo, selon le président sénégalais.
M. Wade a aussi indiqué que dans la même dynamique, le Sénégal a lancé un plan de « Grande offensive agricole pour l’agriculture et l’abondance » et un programme d’irrigation de 240.000 ha afin de mettre fin aux importations annuelles de 600.000 tonnes de riz pour une valeur totale de 350 millions de dollars.
La crise « n’est pas une fatalité, mais plutôt une leçon », a conclu le président Wade.
Source : Xinxhua-Le Soleil
« Comme l’Amérique a été le relais du développement du monde après l’Europe, l’Afrique devra être, demain, le relais du développement de l’économie mondiale après les Etats-Unis. Ce continent plein de richesses matérielles et de richesses humaines deviendra à son tour le nouveau foyer de développement du monde », a déclaré Wade. En qualité de vice-président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), il a plaidé à cette occasion pour la rénovation de la coopération, de manière plus exigeante et plus efficace, et le remplacement de la logique dépassée de l’assistanat par l’esprit de partenariat.
Face à la crise alimentaire mondiale, M. Wade a proposé de substituer l’assistance à l’agriculture à l’aide alimentaire. Le moment est venu de réformer en profondeur les mécanismes de coopération pour le développement, a-t-il déclaré, tout en appréciant l’expérience des « investissements innovants » fondée sur une assistance directe aux populations bénéficiaires en mettant à leur disposition des outils agricoles ainsi que des techniques nécessaires.
Ce partenariat novateur offre une réponse immédiate à la crise alimentaire, à l’exode rural ainsi qu’à l’émigration clandestine, selon le président Wade. Il a préconisé à cette occasion la création sans délai d’une association « Science sans frontières » afin d’aider l’Afrique à réaliser les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), établis en 2000 par les Nations Unies. Quant à l’amélioration durable du climat mondial, M. Wade a noté la Grande muraille verte.
Ce projet regroupe des pays sahélo-sahariens dans la lutte contre l’avancée du désert en plantant des arbres sur une bande de 15 km de large de Dakar à Djibouti, soit sur une distance de 7.000 km, donc 105.000 km2 de forêt.
Au-delà de ses retombées positives pour les pays concernés, la Grande muraille verte offrira à la planète entière la chance d’un souffle nouveau avec un autre géant poumon vert en Afrique, après celui du bassin du Congo, selon le président sénégalais.
M. Wade a aussi indiqué que dans la même dynamique, le Sénégal a lancé un plan de « Grande offensive agricole pour l’agriculture et l’abondance » et un programme d’irrigation de 240.000 ha afin de mettre fin aux importations annuelles de 600.000 tonnes de riz pour une valeur totale de 350 millions de dollars.
La crise « n’est pas une fatalité, mais plutôt une leçon », a conclu le président Wade.
Source : Xinxhua-Le Soleil