(Correspondance) - La région de Thiès semble bien partie pour l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement en matière d'accès en eau potable. C'est du moins ce que l'on pourrait retenir de l'atelier dit de revue régionale du programme d'eau potable et d'assainissement du millénaire tenu au centre Foret de Thiès. Il est en effet ressorti de la présentation du document de la revue que la région de Thiès dépasse déjà la moyenne fixée dans les Omd pour l'horizon 2015. Pendant que le taux de 82 % de couverture en eau potable est demandé pour l'horizon 2015, la région de Thiès fait un taux de couverture de 83 %. Une situation qui s'explique, selon le chef de la division régionale de l'Hydraulique, Moundore Madioune, par la densité du réseau d'adduction dont dispose la région. A l'en croire, la brigade des puits et forages de Thiès a actuellement dans son patrimoine 105 forages équipés touchant en moyenne 960 villages bien desservis en eau par réseau d'adduction, sans compter les puits modernes et les forages villageois équipés de pompes manuelles.
Toutefois, tient à préciser le chef de la division régionale de l'Hydraulique, cette situation n'est que la partie visible de l'iceberg. Car, fait-il savoir, ce taux de 83 % de couverture ne reflète pas la réalité sur le terrain, au niveau des communautés rurales. Selon lui, la cartographie hydraulique laisse apparaître des zones où les clignotants sont au rouge avec des taux de couverture de moins de 67 % ainsi que des zones totalement déficitaires où ce taux est de… 17 %. Mieux, fait savoir Amadou Diallo du Pepam, il ne s'agit avec ce taux de 83 %, que d'une moyenne qui pourrait, par conséquent, baisser du jour au lendemain si la courbe ne prend pas en compte le développement rapide de la démographie. D'où un travail constant de suivi pour une meilleure régulation.
S'ajoute à cette disparité la mauvaise qualité de l'eau dans certaines zones comme Sandiara, Sessène, Ndiaga Niao, Fissel et Nguèniène où la nappe est relativement chargée soit en fluor soit en sel ou les deux à la fois. Cette dernière situation ne sera bientôt, si l'on croit Moundore Madioune, qu'un mauvais souvenir. Puisque le problème d'approvisionnement en eau potable de ces zones va être totalement pris en charge dans le cadre du projet ‘Notto-Ndiosmone-Palmarin’. Lequel projet qui devrait démarrer incessamment, envisage de pomper de l'eau dans la zone de Tassète pour couvrir les six communautés rurales touchées par la salinisation de la nappe avec comme objectif d'atteindre quelque 29 000 personnes dans 30 localités.
L'atelier de revue régionale du programme d'eau potable et d'assainissement du millénaire qui s'est tenu à Thiès, entre dans le cadre de l'application de la lettre de politique sectorielle d'octobre 2005. Laquelle lettre stipule que les collectivités locales exerceront la responsabilité de planification et de maîtrise d'ouvrage des projets de petite et moyenne envergure en synergie avec l'appui au développement local.
Wal Fadjri
Toutefois, tient à préciser le chef de la division régionale de l'Hydraulique, cette situation n'est que la partie visible de l'iceberg. Car, fait-il savoir, ce taux de 83 % de couverture ne reflète pas la réalité sur le terrain, au niveau des communautés rurales. Selon lui, la cartographie hydraulique laisse apparaître des zones où les clignotants sont au rouge avec des taux de couverture de moins de 67 % ainsi que des zones totalement déficitaires où ce taux est de… 17 %. Mieux, fait savoir Amadou Diallo du Pepam, il ne s'agit avec ce taux de 83 %, que d'une moyenne qui pourrait, par conséquent, baisser du jour au lendemain si la courbe ne prend pas en compte le développement rapide de la démographie. D'où un travail constant de suivi pour une meilleure régulation.
S'ajoute à cette disparité la mauvaise qualité de l'eau dans certaines zones comme Sandiara, Sessène, Ndiaga Niao, Fissel et Nguèniène où la nappe est relativement chargée soit en fluor soit en sel ou les deux à la fois. Cette dernière situation ne sera bientôt, si l'on croit Moundore Madioune, qu'un mauvais souvenir. Puisque le problème d'approvisionnement en eau potable de ces zones va être totalement pris en charge dans le cadre du projet ‘Notto-Ndiosmone-Palmarin’. Lequel projet qui devrait démarrer incessamment, envisage de pomper de l'eau dans la zone de Tassète pour couvrir les six communautés rurales touchées par la salinisation de la nappe avec comme objectif d'atteindre quelque 29 000 personnes dans 30 localités.
L'atelier de revue régionale du programme d'eau potable et d'assainissement du millénaire qui s'est tenu à Thiès, entre dans le cadre de l'application de la lettre de politique sectorielle d'octobre 2005. Laquelle lettre stipule que les collectivités locales exerceront la responsabilité de planification et de maîtrise d'ouvrage des projets de petite et moyenne envergure en synergie avec l'appui au développement local.
Wal Fadjri