Activites agro-sylvo-pastorales : Une loi d’orientation pour une meilleure implication



La démarche s’inscrit dans une parfaite dynamique de recherche - développement. Les résultats de l’étude de capitalisation sur les interprofessionnelles agricoles, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale (Loasp), notamment dans ses articles 25 à 30, relatifs aux organisations Inter-professionnelles Agricoles, ont été restitués.

C’est l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar) qui avait la charge d’animer le groupe de travail qui s’est penché sur ces articles. Le travail consistait à produire une proposition concertée de textes d’application pour ces articles en associant les acteurs publics, privés, les organisations professionnelles agricoles, les chercheurs, et les partenaires. Cela obéit ainsi à une volonté de concertation et d’implication des acteurs professionnels et de la société civile, comme cela a été le cas dans l’élaboration de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et réitéré par l’Etat dans sa phase de mise en œuvre.

Et le travail conduite par l’Ancar était centré sur une analyse concertée des enjeux de ces articles, une étude de capitalisation des expériences interprofessionnelles confiée au bureau d’analyse macro économique (Bame) de l’Isra, et une proposition de décret d’application. Telles qu’énoncées dans la Loasp, la formalisation de l’agriculture et la revalorisation des métiers de l’agriculture ne peuvent se faire que s’il existe des filières diversifiées, un marché bien ciblé, des organisations de producteurs et des interprofessions bien structurés, créant ainsi des chaînes de valeurs permettant un développement soutenu du secteur. Aussi, la thématique sur les marchés, filières et interprofessions, est fortement développée par la Loasp, notamment dans son chapitre 7 portant sur la « diversification, filières et régulation des marchés », déclinés dans les articles 24 à 36. Cette thématique s’inscrit dans les grandes orientations portées par la loi comprenant la diversification des productions agricoles, l’amélioration du cadre de l’agriculture, la modernisation des exploitations familiale, l’organisation des groupements professionnels agricoles et l’harmonisation des normes de qualité dans le cadre de l’Uemoa et de la Cedeao.

Les articles ainsi relatifs aux « filières, marchés et interprofessions » se traduisent en 7 engagements dont la mise en œuvre a été confiée depuis le 11 mai 2005, a un groupe de thématique animé par l’Ancar. Il s’agit, entre autres, de la reconnaissance des organisations interprofessionnelles agricoles (article 25), la définition et mise en œuvre d’une politique de modernisation des marchés hebdomadaires et d’un système d’information sur les marchés (Sim, article 31), la création d’un « louma » national dans la périphérie de Dakar (article 32). Ainsi que l’harmonisation des dispositions nationales avec celles de l’Uemoa et de la Cedeao, concernant les normes de production et de mise en consommation des produits, les dispositifs de contrôles et les Sim (article 35). Et aussi le renforcement du contrôle de la qualité des produits d’origine végétale et animale (Article 34).

Le directeur général de l’Ancar, Chérif Salif Sy, a ainsi mis en exergue la motivation très forte de son agence pour l’animation de ce processus qui a terme se traduira par une législation favorisant le développement des organisations interprofessionnelles agricoles sénégalaises en tant qu’outils de structuration des filières agro-alimentaires et agricoles.

Le Soleil

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