Le nouveau Plan national d'aménagement du territoire veut que l'action publique soit repensée dans le sens d'une territorialisation des approches et politiques jusque-là sectorielles et cloisonnées. Un partenariat, en vue de renforcer la cohésion sociale nationale, de favoriser la compétitivité et l'attractivité du territoire, constitue l'un des axes majeurs de cette nouvelle donne.
Dix ans après sa mise en œuvre, le Programme national d'aménagement du territoire (Pnat) a fini d'étaler ses limites. Le scénario tendanciel observé à son élaboration en 1997 se maintient, s'il ne s'est pas renforcé. Dès lors, il urge, pour les pouvoirs publics, de le repenser pour fixer les enjeux du développement par l'aménagement de l'espace national.
Dix ans après sa mise en œuvre, le Programme national d'aménagement du territoire (Pnat) a fini d'étaler ses limites. Le scénario tendanciel observé à son élaboration en 1997 se maintient, s'il ne s'est pas renforcé. Dès lors, il urge, pour les pouvoirs publics, de le repenser pour fixer les enjeux du développement par l'aménagement de l'espace national.
C'est dans cette optique que le gouvernement a opéré une rupture par l'adoption d'une nouvelle politique décrivant une image souhaitée du Sénégal dans les prochaines décennies. Un sujet qui était au centre des débats de l'atelier d'élaboration du document cadre de révision dudit programme qui s'est tenu le week-end dernier à Dakar.
Concrètement, laisse entendre le directeur de l'Aménagement du territoire, Alexis Campal, la nouvelle démarche de l'aménagement du territoire préconisée par les pouvoirs publics est de passer d'une politique essentiellement redistributive, à un aménagement du territoire opérationnel, résolument orienté vers la valorisation des bassins d'emplois pour la création de richesse, la réforme de l'Etat, l'ouverture au reste monde.
Ainsi, précise-t-il, l'action publique doit être repensée dans le sens d'une territorialisation des approches et politiques jusque-là sectorielles et cloisonées, le partenariat, en vue de renforcer la cohésion sociale nationale, de favoriser la compétitivité et l'attractivité du territoire.
Il s'agit dès lors, de promouvoir un développement territorial généralisé et diffus. Une option qui, de ses dires, passe par la territorialisation du développement national. Ce qui exige une plus grande prise en compte de la dimension spatiale dans notre système de planification et que les composantes territoriales les plus significatives soient suffisament mises à profit.
Dans cette perspective, révèle-t-il, les régions, en tant qu'unités spatiales de base pour la gestion et traitées dans leur diversité, occuperaient une place prépondérante. Ce qui, en définitive, permettra de donner aux différents milieux du pays leur rôle essentiel, c'est à dire de faire du territoire la source de développement.
Aussi, s'agira-t-il d'œuvrer à la généralisation du développement en promouvant le principe d'équité dans la répartition des facteurs de production de tous ordres. Ce, en vue d'assurer une distribution équilibrée des fruits de la croissance économique.
Dans la foulée, le géographe urbaniste, Serge Coly, révèle que cette révision du Plan national d'aménagement du territoire répond à une exigence constituée par l'actuel contexte social, politique et économique qui détermine les nouvelles administratives de développement.
Cependant, reconnaît ce fonctionnaire, la concrétisation de ces idées novatrices, relevant des compétences des administrations publiques exige une démarche rigoureuse et efficiente aux fins de porter des résultats satisfaisants.
Autrement dit, le défi de cette révision consiste à prendre en compte un ensemble de préoccupations et d'aspirations du milieu et à se doter, à long terme, d'un instrument de référence en matière de planification spatiale susceptible de contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations.
Démarche qui tient compte des nouvelles dynamiques et tendances, ainsi que de nouveaux paradigmes et enjeux qui s'imposent à une politique d'aménagement du territoire.
A ce titre, informe M. Coly, l'intégration ouest-africaine et la mondialisation constituent à court terme des évènements majeurs et incontournables tant au plan économique, démographique.
Et, rajoute-t-il, la politique d'aménagement du territoire trouve aussi sa pertinence dans ce nouvel ordre sous-régional et mondial, dès lors qu'elle doit accompagner et favoriser les conditions de génération de richesses à travers l'exploitation des ressources et potentialités des territoires du pays mais aussi par la spécialisation des métropoles.
Walf Fadjri
Concrètement, laisse entendre le directeur de l'Aménagement du territoire, Alexis Campal, la nouvelle démarche de l'aménagement du territoire préconisée par les pouvoirs publics est de passer d'une politique essentiellement redistributive, à un aménagement du territoire opérationnel, résolument orienté vers la valorisation des bassins d'emplois pour la création de richesse, la réforme de l'Etat, l'ouverture au reste monde.
Ainsi, précise-t-il, l'action publique doit être repensée dans le sens d'une territorialisation des approches et politiques jusque-là sectorielles et cloisonées, le partenariat, en vue de renforcer la cohésion sociale nationale, de favoriser la compétitivité et l'attractivité du territoire.
Il s'agit dès lors, de promouvoir un développement territorial généralisé et diffus. Une option qui, de ses dires, passe par la territorialisation du développement national. Ce qui exige une plus grande prise en compte de la dimension spatiale dans notre système de planification et que les composantes territoriales les plus significatives soient suffisament mises à profit.
Dans cette perspective, révèle-t-il, les régions, en tant qu'unités spatiales de base pour la gestion et traitées dans leur diversité, occuperaient une place prépondérante. Ce qui, en définitive, permettra de donner aux différents milieux du pays leur rôle essentiel, c'est à dire de faire du territoire la source de développement.
Aussi, s'agira-t-il d'œuvrer à la généralisation du développement en promouvant le principe d'équité dans la répartition des facteurs de production de tous ordres. Ce, en vue d'assurer une distribution équilibrée des fruits de la croissance économique.
Dans la foulée, le géographe urbaniste, Serge Coly, révèle que cette révision du Plan national d'aménagement du territoire répond à une exigence constituée par l'actuel contexte social, politique et économique qui détermine les nouvelles administratives de développement.
Cependant, reconnaît ce fonctionnaire, la concrétisation de ces idées novatrices, relevant des compétences des administrations publiques exige une démarche rigoureuse et efficiente aux fins de porter des résultats satisfaisants.
Autrement dit, le défi de cette révision consiste à prendre en compte un ensemble de préoccupations et d'aspirations du milieu et à se doter, à long terme, d'un instrument de référence en matière de planification spatiale susceptible de contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations.
Démarche qui tient compte des nouvelles dynamiques et tendances, ainsi que de nouveaux paradigmes et enjeux qui s'imposent à une politique d'aménagement du territoire.
A ce titre, informe M. Coly, l'intégration ouest-africaine et la mondialisation constituent à court terme des évènements majeurs et incontournables tant au plan économique, démographique.
Et, rajoute-t-il, la politique d'aménagement du territoire trouve aussi sa pertinence dans ce nouvel ordre sous-régional et mondial, dès lors qu'elle doit accompagner et favoriser les conditions de génération de richesses à travers l'exploitation des ressources et potentialités des territoires du pays mais aussi par la spécialisation des métropoles.
Walf Fadjri