Deux cents quatre vingt treize (293) opérateurs en alphabétisation dont soixante quinze femmes, ont bénéficié d’un renforcement de capacités en matière d’ingénierie de la formation axée sur l’approche par les compétences. Ceci grâce à la coopération canadienne.
Le programme effectué dans les 11 régions du pays grâce au soutien technique de l’agence canadienne d’accompagnement (Aca) et l’appui financier de l’Agence canadienne de développement international (Acdi), a permis, selon Djibril Sané de la Coalition nationale des opérateurs en alphabétisation du Sénégal (Cnoas), le renforcement des compétences axées sur l’application de l’ensemble des étapes présidant à la mise en œuvre d’une formation notamment en analyse des situations et de besoins en formation, son organisation, sa conception et sa réalisation, son évaluation, le suivi et la préparation et la réalisation du transfert. En effet, l’approche par les compétences, selon les experts, est « un pouvoir d’agir », de réussir et de progresser, fondé sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble intégré de ressources pour faire face aux situations rencontrées dans la pratiques professionnelle. C’est dire que « la compétence se réalise dans l’action. C’est l’actualisation des connaissances et des habiletés dans un contexte particulier et se mesure dans la capacité de transfert dans plus d’une situation professionnelle ».
Ils sont 44 assistants formés dont 22 de la Cnoas. Au total, 293 opérateurs dont 75 femmes, ont bénéficié de la formation. Lesquels se disent suffisamment outillés pour former d’autres Sénégalais.
Appui canadien apprécié
De l’avis du président de la Cnoas, Silèye Gorbal Sy, sa structure, eu égard à sa mission formatrice, avait plus que besoin de ce renforcement de capacités, rendant un hommage appuyé aux Canadiens qui, dit-il, « contribuent à redynamiser la Cnoas à la base » et aident à « combattre l’analphabétisme au Sénégal ». Quant à la spécialiste en approche par compétences et andragogie, Margots Désilets, elle a apprécié le travail effectué par la Cnoas. « La formation a été un succès », indique Mme Désilets. Aussi, pour le chef de la coopération canadienne, Mme Frapié, cette formation répond à la volonté des opérateurs à répondre en qualité et en quantité à la demande des populations. A l’en croire, l’approche par les compétences est « novatrice et pragmatique », parce que, soutient-elle, elle conduit « à la satisfaction des besoins et l’atteinte des objectifs » et maintient un lien entre l’apprenant et le maître. Elle a rappelé que l’engagement du Canada aux côtés du Sénégal reste « constant ». « De 1995 à nos jours, 15 milliards F Cfa ont été investis par le Canada en matière d’alphabétisation et 400.000 personnes dont 90 % de femmes en ont bénéficié », soulignant que « 51.000 autres sont actuellement en formation » grâce à cet appui canadien. La patronne de la coopération canadienne note que le Sénégal a réalisé des « progrès » grâce à la volonté politique et à l’engagement sans faille de la société civile. D’où, indique-t-elle, le souhait du Canada à poursuivre son appui au Sénégal. Toutes choses qui fondent « l’optimisme » du directeur de l’Alphabétisation et des langues nationales, Ngary Faye, quant à l’avenir du sous-secteur d’autant que l’Etat vient de lui consacrer un budget sans précédent.
Le Soleil
Le programme effectué dans les 11 régions du pays grâce au soutien technique de l’agence canadienne d’accompagnement (Aca) et l’appui financier de l’Agence canadienne de développement international (Acdi), a permis, selon Djibril Sané de la Coalition nationale des opérateurs en alphabétisation du Sénégal (Cnoas), le renforcement des compétences axées sur l’application de l’ensemble des étapes présidant à la mise en œuvre d’une formation notamment en analyse des situations et de besoins en formation, son organisation, sa conception et sa réalisation, son évaluation, le suivi et la préparation et la réalisation du transfert. En effet, l’approche par les compétences, selon les experts, est « un pouvoir d’agir », de réussir et de progresser, fondé sur la mobilisation et l’utilisation efficace d’un ensemble intégré de ressources pour faire face aux situations rencontrées dans la pratiques professionnelle. C’est dire que « la compétence se réalise dans l’action. C’est l’actualisation des connaissances et des habiletés dans un contexte particulier et se mesure dans la capacité de transfert dans plus d’une situation professionnelle ».
Ils sont 44 assistants formés dont 22 de la Cnoas. Au total, 293 opérateurs dont 75 femmes, ont bénéficié de la formation. Lesquels se disent suffisamment outillés pour former d’autres Sénégalais.
Appui canadien apprécié
De l’avis du président de la Cnoas, Silèye Gorbal Sy, sa structure, eu égard à sa mission formatrice, avait plus que besoin de ce renforcement de capacités, rendant un hommage appuyé aux Canadiens qui, dit-il, « contribuent à redynamiser la Cnoas à la base » et aident à « combattre l’analphabétisme au Sénégal ». Quant à la spécialiste en approche par compétences et andragogie, Margots Désilets, elle a apprécié le travail effectué par la Cnoas. « La formation a été un succès », indique Mme Désilets. Aussi, pour le chef de la coopération canadienne, Mme Frapié, cette formation répond à la volonté des opérateurs à répondre en qualité et en quantité à la demande des populations. A l’en croire, l’approche par les compétences est « novatrice et pragmatique », parce que, soutient-elle, elle conduit « à la satisfaction des besoins et l’atteinte des objectifs » et maintient un lien entre l’apprenant et le maître. Elle a rappelé que l’engagement du Canada aux côtés du Sénégal reste « constant ». « De 1995 à nos jours, 15 milliards F Cfa ont été investis par le Canada en matière d’alphabétisation et 400.000 personnes dont 90 % de femmes en ont bénéficié », soulignant que « 51.000 autres sont actuellement en formation » grâce à cet appui canadien. La patronne de la coopération canadienne note que le Sénégal a réalisé des « progrès » grâce à la volonté politique et à l’engagement sans faille de la société civile. D’où, indique-t-elle, le souhait du Canada à poursuivre son appui au Sénégal. Toutes choses qui fondent « l’optimisme » du directeur de l’Alphabétisation et des langues nationales, Ngary Faye, quant à l’avenir du sous-secteur d’autant que l’Etat vient de lui consacrer un budget sans précédent.
Le Soleil