Un important lot de matériel agricole composé de tracteurs, décortiqueuses, batteuses, motoculteurs et moulins à céréales vient d’être mis à la disposition des groupements féminins de Sédhiou par la Coopération italienne. Ceci, par le biais de son projet dénommé Fonds de développement local de Sédhiou. Cet appui estimé à 337,5 millions de nos francs et destiné aux organisations paysannes, vise à alléger la souffrance des femmes en milieu rural dans la moyenne Casamance.
(Correspondance) - Les organisations paysannes de femmes retenues parmi les 94 micros projets sélectionnés dans le cadre de la première génération de financement du Fonds de développement local de Sédhiou (Fdls), peuvent espérer apercevoir le bout du tunnel grâce à un important lot de matériel agricole dont elles viennent de bénéficier. Les 337 millions 500 mille francs de la coopération italienne injectés dans ce domaine ont, en effet, permis de mettre à la disposition des femmes agricultrices 2 batteuses, 2 décortiqueuses, 4 motoculteurs, un tracteur et 24 moulins à céréales. Le tout pour un montant de 80 millions 96 mille francs. En plus de cela, 19 périmètres maraîchers ont été aménagés dans la région de Sédhiou et équipés chacun de motopompes pour un coût global de 17 millions 550 mille francs et 60 autres millions de nos francs qui ont été également investis pour aménager et équiper en électro-pompes 5 périmètres bananiers dans le Balantacounda, au sud de Sédhiou. Ce programme piloté par le bureau des services d’appui aux projets des nations unies (Unops), vise à alléger la souffrance des femmes en milieu rural. C’est pourquoi, selon Daouda Karré le gestionnaire du Fonds de développement local de Sédhiou, ‘l’essentiel des projets est orienté vers les groupements de promotion féminine. Nous savons tous qu’en Casamance ce sont les femmes qui souffrent le plus. Elles sont dans les rizières, dans les champs et partout pour subvenir aux besoins de la famille. Elles sont en effet, les plus grandes productrices dans cette zone. C’est pourquoi, nous pensons que la façon la plus concrète de soutenir le développement, c’est appuyer ces femmes surtout celles qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’.
Avec ce matériel agricole, les femmes pourront davantage accroître leur production et réduire considérablement le temps de travail. De l’avis du représentant de l’Unops, ‘la mise en place de ce matériel agricole est accompagnée à chaque fois d’un vaste programme de renforcement des capacités des femmes bénéficiaires. Mais aussi, les abris devant accueillir le matériel ont été construits par le projet pour davantage sécuriser l’investissement.
C’est pourquoi nous osons espérer que ce programme permettra de soutenir le développement notamment de l’agriculture dans le département’. D’ailleurs, poursuit le gestionnaire du Fdls, ‘cette vision cadre parfaitement avec le programme de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) en cours d’exécution dans le pays. Ces femmes sont conscientes qu’elles ont un rôle déterminant à jouer dans le cadre de cette Goana. Mais malgré leur volonté et leur engagement, elles manquent toujours de ressources nécessaires pour faire correctement tout le travail qu’elles envisagent de réaliser. C’est ce qui explique d’ailleurs le retard accusé dans la mise en place du matériel agricole. Parce que, chaque groupement féminin devrait contribuer à hauteur de 10 % devant constituer leur apport pour chaque projet’. Et d’ajouter que ‘c’est pourquoi, dans le cadre des activités génératrices de revenus, nous avons tenu à appuyer ces femmes dans la réalisation de 19 périmètres maraîchers sur l’étendue du département. Une façon de les aider à avoir des ressources additionnelles. Nous avons creusé un puits dans chaque périmètre que avons aussi équipé de motopompe’.
Cette première génération de financement d’une enveloppe globale de 816 millions 542 mille 718 francs a, en plus des projets agricoles, servi à la réalisation de projets de lotissement et d’ouverture des voies, à la construction de souks et d’étals, d’un complexe socio-éducatif, de salles de classe équipées et de postes de santé.
A signaler que le Fonds de développement local de Sédhiou a été financé par la Coopération italienne à hauteur de 2,5 milliards de francs Cfa.
Wal Fadjri
(Correspondance) - Les organisations paysannes de femmes retenues parmi les 94 micros projets sélectionnés dans le cadre de la première génération de financement du Fonds de développement local de Sédhiou (Fdls), peuvent espérer apercevoir le bout du tunnel grâce à un important lot de matériel agricole dont elles viennent de bénéficier. Les 337 millions 500 mille francs de la coopération italienne injectés dans ce domaine ont, en effet, permis de mettre à la disposition des femmes agricultrices 2 batteuses, 2 décortiqueuses, 4 motoculteurs, un tracteur et 24 moulins à céréales. Le tout pour un montant de 80 millions 96 mille francs. En plus de cela, 19 périmètres maraîchers ont été aménagés dans la région de Sédhiou et équipés chacun de motopompes pour un coût global de 17 millions 550 mille francs et 60 autres millions de nos francs qui ont été également investis pour aménager et équiper en électro-pompes 5 périmètres bananiers dans le Balantacounda, au sud de Sédhiou. Ce programme piloté par le bureau des services d’appui aux projets des nations unies (Unops), vise à alléger la souffrance des femmes en milieu rural. C’est pourquoi, selon Daouda Karré le gestionnaire du Fonds de développement local de Sédhiou, ‘l’essentiel des projets est orienté vers les groupements de promotion féminine. Nous savons tous qu’en Casamance ce sont les femmes qui souffrent le plus. Elles sont dans les rizières, dans les champs et partout pour subvenir aux besoins de la famille. Elles sont en effet, les plus grandes productrices dans cette zone. C’est pourquoi, nous pensons que la façon la plus concrète de soutenir le développement, c’est appuyer ces femmes surtout celles qui s’activent dans le domaine de l’agriculture’.
Avec ce matériel agricole, les femmes pourront davantage accroître leur production et réduire considérablement le temps de travail. De l’avis du représentant de l’Unops, ‘la mise en place de ce matériel agricole est accompagnée à chaque fois d’un vaste programme de renforcement des capacités des femmes bénéficiaires. Mais aussi, les abris devant accueillir le matériel ont été construits par le projet pour davantage sécuriser l’investissement.
C’est pourquoi nous osons espérer que ce programme permettra de soutenir le développement notamment de l’agriculture dans le département’. D’ailleurs, poursuit le gestionnaire du Fdls, ‘cette vision cadre parfaitement avec le programme de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) en cours d’exécution dans le pays. Ces femmes sont conscientes qu’elles ont un rôle déterminant à jouer dans le cadre de cette Goana. Mais malgré leur volonté et leur engagement, elles manquent toujours de ressources nécessaires pour faire correctement tout le travail qu’elles envisagent de réaliser. C’est ce qui explique d’ailleurs le retard accusé dans la mise en place du matériel agricole. Parce que, chaque groupement féminin devrait contribuer à hauteur de 10 % devant constituer leur apport pour chaque projet’. Et d’ajouter que ‘c’est pourquoi, dans le cadre des activités génératrices de revenus, nous avons tenu à appuyer ces femmes dans la réalisation de 19 périmètres maraîchers sur l’étendue du département. Une façon de les aider à avoir des ressources additionnelles. Nous avons creusé un puits dans chaque périmètre que avons aussi équipé de motopompe’.
Cette première génération de financement d’une enveloppe globale de 816 millions 542 mille 718 francs a, en plus des projets agricoles, servi à la réalisation de projets de lotissement et d’ouverture des voies, à la construction de souks et d’étals, d’un complexe socio-éducatif, de salles de classe équipées et de postes de santé.
A signaler que le Fonds de développement local de Sédhiou a été financé par la Coopération italienne à hauteur de 2,5 milliards de francs Cfa.
Wal Fadjri