(Correspondance) - Les assistants communautaires de la nouvelle région de Sédhiou ne peuvent plus contenir leur colère. Ils se disent victimes d’un manque de considération de la part des autorités du pays. Ces Ascom qui abattent un travail de titan au niveau des vingt communautés rurales de la région, ne peuvent plus se taire sur une situation sociale qui n’a connu aucune amélioration pendant les cinq ans qu’ils ont été déployés dans les zones les plus reculées. Ils ont entrepris toutes sortes de démarche et frappé à toutes les portes, mais que de promesses non tenues. Fatigués de pleurer sur leur sort, ils ont été contrains d’exposer leur souffrance sur la place publique.
Selon Arouna Konaté de l’Ascom de Samine Escale et porte-parole de ses collègues, ‘depuis cinq ans, nous avons été déployés dans ces zones. Mais, jusqu’à présent, aucune amélioration n’est notée dans notre situation. Pire, pas même de plan de carrière’. Pour le porte-parole des Ascom de Sédhiou, ‘il est temps qu’on accorde à ces assistants communautaires qui servent l’Etat beaucoup plus d’attention. Nous avons d’abord payé l’impôt du temps, avant d’être investis au niveau des collectivités locales pour assurer leur fonctionnement’, soutient-il.
Loin de leurs parents, ces assistants communautaires vivent dans la plus grande précarité dans les zones les plus reculées de la région. C’est pourquoi, ils exigent leur intégration dans la fonction publique, conformément aux promesses faites par leur employeur. ‘Il faut que l’Etat prête attention à notre situation, pour qu’on puisse nous intégrer dans la fonction publique. Je pense qu’il n’y a pas quelque chose de plus légitime que cela’, martèle Arouna Konaté.
Wal Fadjri
Selon Arouna Konaté de l’Ascom de Samine Escale et porte-parole de ses collègues, ‘depuis cinq ans, nous avons été déployés dans ces zones. Mais, jusqu’à présent, aucune amélioration n’est notée dans notre situation. Pire, pas même de plan de carrière’. Pour le porte-parole des Ascom de Sédhiou, ‘il est temps qu’on accorde à ces assistants communautaires qui servent l’Etat beaucoup plus d’attention. Nous avons d’abord payé l’impôt du temps, avant d’être investis au niveau des collectivités locales pour assurer leur fonctionnement’, soutient-il.
Loin de leurs parents, ces assistants communautaires vivent dans la plus grande précarité dans les zones les plus reculées de la région. C’est pourquoi, ils exigent leur intégration dans la fonction publique, conformément aux promesses faites par leur employeur. ‘Il faut que l’Etat prête attention à notre situation, pour qu’on puisse nous intégrer dans la fonction publique. Je pense qu’il n’y a pas quelque chose de plus légitime que cela’, martèle Arouna Konaté.
Wal Fadjri