La visite du ministre Oumy Khaïry Guèye Seck à Louga a permis aux éleveurs du Sénégal fortement représentés lors de la cérémonie de lancement de la campagne d’insémination artificielle 2008, d’apprécier la grande révolution initiée par le ministère de l’Elevage pour amener le Sénégal à l’autosuffisance en lait. Ainsi, c’est une production de 402 millions de litres de lait qui est attendue chaque année.
(Correspondance) - Présentant à Louga le programme de la filière laitière, le ministre de l’Elevage est revenu sur le contenu de ce vaste programme qui atteindra toutes les zones du pays. En effet, dans son exposé Oumou Khaïry Guèye Seck retiendra d’abord que ‘pour assurer une consommation annuelle per capita de 40 litres de lait, le Sénégal dépense près de 53 milliards pour importer des produits laitiers’. S’y ajoute, poursuit-elle, ‘la récente envolée des prix du lait au niveau du marché international (qui a) bouleversé les perspectives de la filière du lait’. Ainsi, ‘entre 2004 et 2007, au niveau international, les prix du lait en poudre ont augmenté de 86 %’. Ce qui explique aujourd’hui que ce produit alimentaire est considéré comme un luxe pour la majorité des Sénégalais. C’est donc conscient de cet état de fait que le gouvernement du Sénégal a entrepris d’organiser ces derniers temps un atelier de deux jours au sortir duquel un document de projet a été élaboré et soumis à l’examen du cadre de concertation lors d’une rencontre. Il ressort de ce document que ‘malgré l’importance du cheptel national, la contribution de la production locale dans le volume de la consommation de lait et produits laitiers reste faible (…) Pour une consommation totale estimée à 434 millions 800 mille litres d’équivalent lait, soit une moyenne de 40 litres de lait par tête et par an, la production nationale contribue seulement pour 116,1 millions de litres’. Pour inverser cette tendance, le programme laitier se fixe pour objectifs généraux de ‘mettre en place une véritable filière laitière capable d’assurer l’autosuffisance en lait et en produits laitiers d’ici l’horizon 2012 et de renforcer la contribution de la filière dans la réduction de la pauvreté’. Pour cela, plusieurs décisions ont été prises et dont la plus importante est, sans doute, le relèvement substantiel du potentiel génétique du cheptel local, pour la production laitière. Il s’agit, également, de l’intensification des systèmes de production animale dans les zones propices à la spéculation laitière en créant des bassins laitiers, la promotion d’une politique de valeur ajoutée au niveau de la filière en mettant en place un système de collecte, de transformation et de commercialisation.
Aujourd’hui, le combat du ministère de l’Elevage sera comme l’a soutenu sa patronne, de former 700 inséminateurs, d’installer 100 dépôts décentralisés de semences, de mettre en place des circuits d’insémination de proximité, de diffuser 350 000 doses de semences animales à travers l’insémination artificielle, d’importer des génisses à un coût subventionné à 50-80 %, etc.
En somme, c’est un ensemble de décisions prises par les services du ministère de l’Elevage pour que ‘le potentiel de production laitière (soit) renforcé par la constitution d’un troupeau laitier composé de 100 000 vaches métisses et 30 000 vaches laitières de races pures’. Ce qui amènera le Sénégal vers une production annuelle de 402 millions de litres de lait ‘compte non tenu de l’amélioration de la production de l’élevage traditionnelle due à la mise en place des réseaux de collecte et des circuits de commercialisation’.
Wal Fadjri
(Correspondance) - Présentant à Louga le programme de la filière laitière, le ministre de l’Elevage est revenu sur le contenu de ce vaste programme qui atteindra toutes les zones du pays. En effet, dans son exposé Oumou Khaïry Guèye Seck retiendra d’abord que ‘pour assurer une consommation annuelle per capita de 40 litres de lait, le Sénégal dépense près de 53 milliards pour importer des produits laitiers’. S’y ajoute, poursuit-elle, ‘la récente envolée des prix du lait au niveau du marché international (qui a) bouleversé les perspectives de la filière du lait’. Ainsi, ‘entre 2004 et 2007, au niveau international, les prix du lait en poudre ont augmenté de 86 %’. Ce qui explique aujourd’hui que ce produit alimentaire est considéré comme un luxe pour la majorité des Sénégalais. C’est donc conscient de cet état de fait que le gouvernement du Sénégal a entrepris d’organiser ces derniers temps un atelier de deux jours au sortir duquel un document de projet a été élaboré et soumis à l’examen du cadre de concertation lors d’une rencontre. Il ressort de ce document que ‘malgré l’importance du cheptel national, la contribution de la production locale dans le volume de la consommation de lait et produits laitiers reste faible (…) Pour une consommation totale estimée à 434 millions 800 mille litres d’équivalent lait, soit une moyenne de 40 litres de lait par tête et par an, la production nationale contribue seulement pour 116,1 millions de litres’. Pour inverser cette tendance, le programme laitier se fixe pour objectifs généraux de ‘mettre en place une véritable filière laitière capable d’assurer l’autosuffisance en lait et en produits laitiers d’ici l’horizon 2012 et de renforcer la contribution de la filière dans la réduction de la pauvreté’. Pour cela, plusieurs décisions ont été prises et dont la plus importante est, sans doute, le relèvement substantiel du potentiel génétique du cheptel local, pour la production laitière. Il s’agit, également, de l’intensification des systèmes de production animale dans les zones propices à la spéculation laitière en créant des bassins laitiers, la promotion d’une politique de valeur ajoutée au niveau de la filière en mettant en place un système de collecte, de transformation et de commercialisation.
Aujourd’hui, le combat du ministère de l’Elevage sera comme l’a soutenu sa patronne, de former 700 inséminateurs, d’installer 100 dépôts décentralisés de semences, de mettre en place des circuits d’insémination de proximité, de diffuser 350 000 doses de semences animales à travers l’insémination artificielle, d’importer des génisses à un coût subventionné à 50-80 %, etc.
En somme, c’est un ensemble de décisions prises par les services du ministère de l’Elevage pour que ‘le potentiel de production laitière (soit) renforcé par la constitution d’un troupeau laitier composé de 100 000 vaches métisses et 30 000 vaches laitières de races pures’. Ce qui amènera le Sénégal vers une production annuelle de 402 millions de litres de lait ‘compte non tenu de l’amélioration de la production de l’élevage traditionnelle due à la mise en place des réseaux de collecte et des circuits de commercialisation’.
Wal Fadjri