La reconstitution du Fad 11 avait mobilisé 8,9 milliards de Dollars Us (4005 milliards de FCFA), avec comme priorités stratégiques : « l’infrastructure, la gouvernance, le soutien aux États fragiles et l’intégration régionale ». Voilà pourtant que la rencontre à mi-parcours du Fonds africain de développement, qui se tient les 20 et 21 octobre à Helsinki, s’est déroulé dans un climat plutôt morose. En effet, l’événement tant attendu est particulièrement marqué par la crise financière internationale dont les effets ont freiné l’élan des économies africaines, faisant dire au Président de la Bad, Donald Kabéruka, que « le risque est réel de voir s’éroder les avancées réalisées dans la douleur. Les pays qui n’avaient pas cessé de progresser avec le soutien du FAD et d’autres partenaires sont confrontés à un risque majeur de dérapage. » Pourtant, M. Kabéruka a refusé de se laisser aller à la fatalité, d’autant que la réunion devait envisager le lancement du processus de reconstitution du Fad 12. Pour rappel, le Fad qui est un guichet concessionnel du Groupe la BAD, favorise le développement économique et social dans 38 pays africains à faible revenu grâce à la fourniture de prêts concessionnels et de dons (y compris au secteur privé) afin de financer des projets et programmes, ainsi que l’assistance technique pour les études et le renforcement des capacités. Son objectif principal est la réduction de la pauvreté et sa reconstitution est relancée tous les trois ans grâce à 26 pays donateurs.
F. Sambe
Le Soleil
F. Sambe
Le Soleil