«La lutte contre la désertification et la mise en valeur intégrée des terres en Afrique, en vue du développement durable : le rôle de l’UNCCD et de la BAD», était le thème d’un atelier conjoint, qui s’est tenu le 13 avril 2011 à Tunis, entre les experts de la BAD et l’Unité de coordination régionale de la Convention des Nations Unies contre la désertification (UNCCD).
L’atelier qui a regroupé plusieurs chargés de projets de la Banque, visait le renforcement du partenariat entre la BAD, le Secrétariat de l’UNCCD ainsi que le Mécanisme mondial, au bénéfice de l’Afrique. Il s’agissait également d’une plateforme destinée à développer une collaboration effective entre l’unité de coordination régionale (UCR-UNCCD) et les départements de la Banque intervenant dans le domaine de l’agriculture et de la gestion des ressources naturelles.
La présentation du responsable de l’UCR-UNCCD, Boubacar Cissé, a été suivie d’interactions, avec pour points principaux : le handicap que constitue la désertification et la dégradation des terres pour l’agriculture en Afrique, le rôle de l’UCR-UNCCD et sa collaboration avec la BAD, la familiarisation avec le processus de l’UNCCD, des études de cas sur certains pays africains et leçons tirées d’une décennie de mise en œuvre du processus.
La désertification est un phénomène mondial, mais surtout une des questions au cœur des débats à la BAD sur le développement durable en Afrique. La Banque accorde une priorité toute particulière à la lutte contre la désertification et la gestion durable des terres, qui constitue un sujet d’actualité dans les départements des opérations, en premier chef, le département du développement rural et de l’agriculture (OSAN). Dans cette perspective, l’atelier a également été l’occasion de présenter la matrice de collaboration définissant les activités qui seront menées conjointement avec OSAN. La coordination pour l’Afrique de l’UCR-UNCCD est hébergée par la Banque, depuis l’accord de base conclu en 1999. «Il s’agit d’un appui substantiel que la BAD apporte au processus en Afrique par le seul fait d’abriter cette Unité et lui créer les conditions de son fonctionnement, tout cela de façon gratuite»,a expliqué M.Cissé.
Il ajoute que : «L’autre aspect plus important c’est la collaboration pour atteindre des objectifs d’intérêts communs ». Les discussions ont été coordonnées par M. Jean-Louis Kromer, chargé principal de la gestion des ressources naturelles.
Source:http://www.afdb.org