BILAN DES DEUX ANS DU PLAN REVA, L’agence nationale sort ses réalisations
L’Agence nationale du Plan pour le retour vers l’agriculture (Anreva), récemment portée sur les fonds baptismaux, a organisé ce mardi 04 mars à Dakar une conférence de presse dans le cadre la neuvième Foire internationale de l’agriculture et des ressources animalières (Fiara). Une occasion pour son directeur, El hadj Malick Sarr, de présenter les réalisations du programme 2008 avec le lancement de 18 pôles à travers 10 régions du Sénégal et des 7000 emplois directs à créer.
Après être resté deux ans aphones, des réalisations sont ainsi sorties de terre. Selon El hadj Malick Sarr, « depuis son lancement il y a deux ans, le plan Reva a fait beaucoup de réalisation parmi lesquelles des activités agricoles orientées vers le maraîchage avec un système goutte à goutte dont du melon sur 10 hectares, courge sur 10 ha, de la tomate sur 10 ha … à Djilakh dans le département de Mbour, l’année dernière avec un achat total des cultures avant même sa sortie ». D’après le directeur de l’An Reva, « des infrastructures ont été réalisées telles que des pistes latéritiques et la création de forage ».
Pour cette année, le tout nouveau directeur de l’Agence nationale, El hadj Malick Sarr, nommée il y a trois mois, compte aussi aller loin avec un programme 2008 qui serait déjà financé à hauteur de 650 millions de F Cfa par le Maroc, 10 millions d’Euros (plus de 650 millions F. Cfa) par l’Espagne et environ 1milliard par le Sénégal. M. Sarr a avancé que « ce programme 2008 permettra de créer 18 pôles à Matam, Louga, Diourbel, Ziguinchor, Kaolack, Thiès, Dakar, Tambacounda et kolda ». Il postule que ces pôles seront composés de quatre fermes villageoises modernes, une ferme agropastorale, quatre pôles d’excellence et deux aquacoles pour la production de carpes et algues marines qui vont engendrer 1200 ha à irriguer par le système goutte à goutte et 7000 emplois directs..
Le directeur de Anreva de préciser que les principaux bénéficiaires de ces pôles sont les femmes, les jeunes, les fils des terroirs où seront implantés les pôles, les anciens émigrés clandestins organisés en Gie. A l’en croire, ces cibles seront sélectionnés sur la base de critères de l’âge, de l’appartenance au terroir et de la volonté des personnes de vouloir participer au projet. Avant de faire savoir que « le projet plan Reva 2008 prévoit également de céder les terres aux bénéficiaires qui se montreront plus responsables ». Le directeur de l’agence national du Plan pour le retour vers l’agriculture compte également « retourner » vers la population à chaque fois que le besoin se fera sentir à travers une démarche participative qui, selon lui, permettra d’asseoir les bases d’une transparence et de bonne gestion.
Le directeur de l’An Reva de rappeler que le Plan pour le retour vers l’agriculture qui est un programme de développement et non une orientation politique est une vision du Chef de l’état visant à promouvoir l’agriculture au Sénégal. Pour M. Sarr le Directeur de l’An Reva cette vision est née à partir d’un diagnostic de l’agriculture au Sénégal qui a permis de trouver trois faiblesses à savoir : la vulnérabilité de l’agriculture du fait de sa dépendance à la pluie, du temps de travail des agriculteurs limité aux trois mois de la saison des pluies et des pluies et la non-maîtrise de l’eau.
Sud Quotidien
Après être resté deux ans aphones, des réalisations sont ainsi sorties de terre. Selon El hadj Malick Sarr, « depuis son lancement il y a deux ans, le plan Reva a fait beaucoup de réalisation parmi lesquelles des activités agricoles orientées vers le maraîchage avec un système goutte à goutte dont du melon sur 10 hectares, courge sur 10 ha, de la tomate sur 10 ha … à Djilakh dans le département de Mbour, l’année dernière avec un achat total des cultures avant même sa sortie ». D’après le directeur de l’An Reva, « des infrastructures ont été réalisées telles que des pistes latéritiques et la création de forage ».
Pour cette année, le tout nouveau directeur de l’Agence nationale, El hadj Malick Sarr, nommée il y a trois mois, compte aussi aller loin avec un programme 2008 qui serait déjà financé à hauteur de 650 millions de F Cfa par le Maroc, 10 millions d’Euros (plus de 650 millions F. Cfa) par l’Espagne et environ 1milliard par le Sénégal. M. Sarr a avancé que « ce programme 2008 permettra de créer 18 pôles à Matam, Louga, Diourbel, Ziguinchor, Kaolack, Thiès, Dakar, Tambacounda et kolda ». Il postule que ces pôles seront composés de quatre fermes villageoises modernes, une ferme agropastorale, quatre pôles d’excellence et deux aquacoles pour la production de carpes et algues marines qui vont engendrer 1200 ha à irriguer par le système goutte à goutte et 7000 emplois directs..
Le directeur de Anreva de préciser que les principaux bénéficiaires de ces pôles sont les femmes, les jeunes, les fils des terroirs où seront implantés les pôles, les anciens émigrés clandestins organisés en Gie. A l’en croire, ces cibles seront sélectionnés sur la base de critères de l’âge, de l’appartenance au terroir et de la volonté des personnes de vouloir participer au projet. Avant de faire savoir que « le projet plan Reva 2008 prévoit également de céder les terres aux bénéficiaires qui se montreront plus responsables ». Le directeur de l’agence national du Plan pour le retour vers l’agriculture compte également « retourner » vers la population à chaque fois que le besoin se fera sentir à travers une démarche participative qui, selon lui, permettra d’asseoir les bases d’une transparence et de bonne gestion.
Le directeur de l’An Reva de rappeler que le Plan pour le retour vers l’agriculture qui est un programme de développement et non une orientation politique est une vision du Chef de l’état visant à promouvoir l’agriculture au Sénégal. Pour M. Sarr le Directeur de l’An Reva cette vision est née à partir d’un diagnostic de l’agriculture au Sénégal qui a permis de trouver trois faiblesses à savoir : la vulnérabilité de l’agriculture du fait de sa dépendance à la pluie, du temps de travail des agriculteurs limité aux trois mois de la saison des pluies et des pluies et la non-maîtrise de l’eau.
Sud Quotidien
