Les recettes obtenues en 2006 lors de la campagne d’exploitation forestière s’élèvent à 566.441.775 FCFA. Des innovations ont été développées durant les deux campagnes précédentes qui ont permis la gestion des filières de manière à maximiser les revenus attendus de la reconversion progressive des zones dites à exploitation traditionnelle en zones aménagées.
Cette année, le quota alloué est de 444.490 quintaux de charbon de bois alloués à la région de Tambacounda.
L’ouverture tardive de la campagne d’exploitation forestière de 2006 a constitué un handicap dans le processus d’exécution en plus du nombre d’organismes à installer dans les zones d’exploitation. « Celles-ci demeurent importantes et entraînent la multiplication de chantiers de carbonisation, a déclaré le Lt-colonel Babacar Faye, chef de Service régional des Eaux et Forêts de Tambacounda au cours de la réunion de notification des quotas organisée par le Conseil régional.
Cette année, le quota alloué est de 444.490 quintaux de charbon de bois alloués à la région de Tambacounda.
L’ouverture tardive de la campagne d’exploitation forestière de 2006 a constitué un handicap dans le processus d’exécution en plus du nombre d’organismes à installer dans les zones d’exploitation. « Celles-ci demeurent importantes et entraînent la multiplication de chantiers de carbonisation, a déclaré le Lt-colonel Babacar Faye, chef de Service régional des Eaux et Forêts de Tambacounda au cours de la réunion de notification des quotas organisée par le Conseil régional.
En présence des responsables et des présidents de Communautés rurales, le Lt-colonel Faye a mis l’accent sur la recrudescence de l’exploitation illicite du bois d’artisanat à usage de sculpture et la prise en charge des « sourghas » par des organismes d’exploitation forestière. Le chef du Service régional des Eaux et Forêts a aussi noté la production et la vente du charbon frauduleux au niveau des villages situés le long de la nationale 1, malgré les saisies périodiques opérées à Sinthiou Malème, Saré Gayo, Vélingara Samba et Ndoumba, dans le Koungheul. Cette pratique est de plus en plus considérée comme un moyen de subsistance et, pour cela, l’aménagement des forêts de terroir de ces communautés rurales semble être une alternative viable, a-t-il dit. En zones non aménagées, il y a eu 126 organismes avec leurs 683 « sourghas » qui ont exploité 101.770 sur les 102.320 quintaux alloués. Le taux d’exploitation est de 99,27 %. Dans les zones aménagées sur les 97.000 quintaux alloués aux 83 organismes au niveau des trois massifs communautaires que sont les zones de Missirah, Nétéboulou, Kothiary et Koulor, 96.450 quintaux ont été exploités, soit un taux d’exécution de 99,43 %.
Cette année, des mesures sont prises pour préserver la régénération naturelle, a souligné M. Faye. Le quota de 444.490 quintaux de charbon de bois alloué à la région sera exploité pour 270.000 quintaux pour les forêts communautaires et 24.000 quintaux pour les zones de production contrôlées. Les innovations développées vont permettre la reconversion progressive des zones dites à exploitation traditionnelle comme Sinthiou-Malème Koussanar, Kahène, Ndoga Babacar, Malème Niani et Maka où les techniques de production de charbon traditionnelle ont encore cours avec une introduction progressive de la meule Casamançaise. Pour cela, a expliqué le Lt-colonel Faye, ces collectivités locales peuvent ériger les forêts de terroir en zones de production contrôlée à l’instar de Missirah, afin de générer un développement durable.
Le Soleil
Cette année, des mesures sont prises pour préserver la régénération naturelle, a souligné M. Faye. Le quota de 444.490 quintaux de charbon de bois alloué à la région sera exploité pour 270.000 quintaux pour les forêts communautaires et 24.000 quintaux pour les zones de production contrôlées. Les innovations développées vont permettre la reconversion progressive des zones dites à exploitation traditionnelle comme Sinthiou-Malème Koussanar, Kahène, Ndoga Babacar, Malème Niani et Maka où les techniques de production de charbon traditionnelle ont encore cours avec une introduction progressive de la meule Casamançaise. Pour cela, a expliqué le Lt-colonel Faye, ces collectivités locales peuvent ériger les forêts de terroir en zones de production contrôlée à l’instar de Missirah, afin de générer un développement durable.
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