La Banque mondiale, en partenariat avec le Programme national de développement local (Pndl) et le centre d’enseignement à distance, ont organisé un atelier régional de réflexion sur les acquis et les contraintes du programme Casamance. L’atelier a vu la participation du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République Centrafricaine, de la Rd Congo et du Sénégal (region de Casamance), en visioconférence.
Les leçons apprises dans la mise en oeuvre de ce projet ont été systématisées. Avec les différents acteurs impliqués, il s’est agi de formuler les recommandations susceptibles d’améliorer le cadre et les conditions de recapitabilité d’une telle experience dans les pays de la sous-région ; particulièrement, en identifiant les acquis et les contraintes liés à la mise en oeuvre du projet notamment par rapport à la moblisation des fonds, à la passation des marchés, aux mécanismes d’assistance, à la maîtrise d’ouvrages et aux décaissements ; à la plate-forme d’infractructures de base et conditions de mobilisation sociale et de pérennisation.
Une démarche participative a été utilisée tout au long du projet et à tous les niveaux. A cet effet, le ministre d’Etat, ministre de la décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Massek Ndiaye dira “qu’avec la stratégie participative retenue et mise en oeuvre, les communautés ont été au coeur du processus suscitant ainsi une totale adhésion des populations”. L’Ambassadeur japonnais au Sénégal d’ajouter que “les populations de Casamance savent très bien que ce n’est pas les Japonnais qui vont amèner la paix dans leur localité ; ce n’est pas non plus la Banque mondiale qui assurera le développement de la Casamance ; ils savent très bien qu’ils doivent se mobiliser pour réaliser leur rêve.
Le projet a été financé par le Japon, à hauteur de deux millions de dollars (environ 800 millions de F Cfa). Les activités du projet ont démarré en 2004. Cette période était marquée dans la zone sud du Sénégal par une accalmie et un retour progressif vers la paix en Casamance.
Pour Ousmane Masseck Ndiaye : “c’est dans un contexte assez difficile que le Pfds a démarré ses activités dans le singulier dessein d’améliorer les conditions de vie des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables, par la promotion et le financement d’activités génératrices de revenus et d’emplois”.
Le principal défi du projet fonds de développement social était de mettre en confiance les populations, à travers la réalisation de micro et sous-projets et l’introduction de changements socio-économiques positifs aux niveaux des bénéficiaires.
A partir d’une évaluation participative des besoins, plus de 74 micros et sous-projets ont été retenus et les 71 ont fait l’objet d’un financement avoisinant un milliard. Ces micro-projets concernent les domaines suivants : secteurs de la santé 35 %, l’éducation 31 %, l’hydraulique et l’assainissement 15 %, la formation professionnelle 12 %, les infrastructures socio-économiques 4 % et autres secteurs (agriculture, pêche, habitat) 3 %. Le projet a pris fin en 2008 avec des résultats positifs qui, selon les organisateurs, devront servir d’exemple pour les partenaires de la sous-région pour résoudre d’autres problèmes de développement communautaire dans des zones post-conflits.
Sud Quotidien
Les leçons apprises dans la mise en oeuvre de ce projet ont été systématisées. Avec les différents acteurs impliqués, il s’est agi de formuler les recommandations susceptibles d’améliorer le cadre et les conditions de recapitabilité d’une telle experience dans les pays de la sous-région ; particulièrement, en identifiant les acquis et les contraintes liés à la mise en oeuvre du projet notamment par rapport à la moblisation des fonds, à la passation des marchés, aux mécanismes d’assistance, à la maîtrise d’ouvrages et aux décaissements ; à la plate-forme d’infractructures de base et conditions de mobilisation sociale et de pérennisation.
Une démarche participative a été utilisée tout au long du projet et à tous les niveaux. A cet effet, le ministre d’Etat, ministre de la décentralisation et des collectivités locales, Ousmane Massek Ndiaye dira “qu’avec la stratégie participative retenue et mise en oeuvre, les communautés ont été au coeur du processus suscitant ainsi une totale adhésion des populations”. L’Ambassadeur japonnais au Sénégal d’ajouter que “les populations de Casamance savent très bien que ce n’est pas les Japonnais qui vont amèner la paix dans leur localité ; ce n’est pas non plus la Banque mondiale qui assurera le développement de la Casamance ; ils savent très bien qu’ils doivent se mobiliser pour réaliser leur rêve.
Le projet a été financé par le Japon, à hauteur de deux millions de dollars (environ 800 millions de F Cfa). Les activités du projet ont démarré en 2004. Cette période était marquée dans la zone sud du Sénégal par une accalmie et un retour progressif vers la paix en Casamance.
Pour Ousmane Masseck Ndiaye : “c’est dans un contexte assez difficile que le Pfds a démarré ses activités dans le singulier dessein d’améliorer les conditions de vie des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables, par la promotion et le financement d’activités génératrices de revenus et d’emplois”.
Le principal défi du projet fonds de développement social était de mettre en confiance les populations, à travers la réalisation de micro et sous-projets et l’introduction de changements socio-économiques positifs aux niveaux des bénéficiaires.
A partir d’une évaluation participative des besoins, plus de 74 micros et sous-projets ont été retenus et les 71 ont fait l’objet d’un financement avoisinant un milliard. Ces micro-projets concernent les domaines suivants : secteurs de la santé 35 %, l’éducation 31 %, l’hydraulique et l’assainissement 15 %, la formation professionnelle 12 %, les infrastructures socio-économiques 4 % et autres secteurs (agriculture, pêche, habitat) 3 %. Le projet a pris fin en 2008 avec des résultats positifs qui, selon les organisateurs, devront servir d’exemple pour les partenaires de la sous-région pour résoudre d’autres problèmes de développement communautaire dans des zones post-conflits.
Sud Quotidien