Saint-Louis, ancienne capitale du Sénégal, a accueilli, samedi 29 novembre, la caravane de la Semaine nationale du volontariat qui, pour la troisième fois consécutive, a comme thématique le rôle central du volontariat dans le développement local.
(Envoyé spécial) - Saint-Louis, ville historique pleine de charme, avec son architecture coloniale mais surtout célèbre pour son hospitalité légendaire, a eu l’honneur d’accueillir, samedi 29 novembre 2008, la première étape de la caravane de la Semaine nationale du volontariat.
Sa Chambre de commerce et d’industrie, construite en 1933, a été, le temps d’une journée, le lieu de convergence des acteurs publics, privés et des membres de la Société civile. Tous avaient fait le déplacement pour magnifier les efforts déployés par les volontaires pour améliorer les conditions de vie des populations locales.
Et l’occasion leur a été donnée à travers une conférence sur le thème « Volontariat et développement local », un thème qui reprend exactement celui de la Semaine nationale du volontariat. Animée par le professeur Mayacine Diagne, spécialiste des collectivités locales et directeur de l’Appui au développement local, la conférence a fait l’objet de riches et intenses débats.
Dans son exposé, M. Diagne a souligné que le volontaire est le meilleur outil pour accélérer le processus de développement à la base. « Par leurs actions sur le terrain, les volontaires ont fini de démonter qu’ils sont des acteurs incontestables pour le développement local », s’est félicité le Pr Diagne, soulignant particulièrement le rôle du volontariat dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement local. Il a toutefois souhaité que les volontaires s’impliquent davantage dans l’encadrement des citoyens. L’idée est également défendue par le Comité national de coordination et de promotion du volontariat (Cncpv), maître-d’œuvre de la caravane. « Il faut une synergie entre différents volontaires pour que le volontariat en tant qu’outil de développement, puisse susciter l’émergence à la base », a insisté le coordonnateur du Cncpv, Pape Birama Thiam, qui a révélé que son projet de « village planétaire » s’inscrit justement dans ce sillage.
« L’objectif de la conférence est non seulement de sensibiliser les populations et les collectivités locales de Saint-Louis mais aussi de promouvoir le volontariat dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement », a ajouté Pape Birama Thiam, sous un regard enthousiaste du Gouverneur et non moins modérateur Mouhamadou Moustapha Ndao pour qui « le volontariat est le summum de l’Humanisme ».
Le point d’orgue de cette étape Saint-louisienne aura sans nul doute été la visite de la ferme agricole de l’Université Gaston Berger. Support pédagogique, cette ferme permet, selon son gestionnaire, Mateugue Diack, non seulement de consolider la formation et la recherche mais surtout d’approvisionner en quantité et en qualité, de produits agroalimentaires aux restaurants universitaires.
« Ici, on fait de la production, de la formation et de la recherche », a précisé, éloquent, M. Diack. Sublimé, Pape Birama Thiam a qualifié le projet « d’un grand pôle de développement économique ». « On ne peut pas développer un pays sans passer par l’agriculture », a estimé le directeur de l’Assistance technique qui partage l’idée avec Idy Ba, le patron des volontaires de l’agriculture employés dans cette ferme où tomate, arachide, choux, aubergine, fourrage, piment, entre autre se tutoient sur 4 ha.
Abdoulaye DIALLO
Le Soleil
(Envoyé spécial) - Saint-Louis, ville historique pleine de charme, avec son architecture coloniale mais surtout célèbre pour son hospitalité légendaire, a eu l’honneur d’accueillir, samedi 29 novembre 2008, la première étape de la caravane de la Semaine nationale du volontariat.
Sa Chambre de commerce et d’industrie, construite en 1933, a été, le temps d’une journée, le lieu de convergence des acteurs publics, privés et des membres de la Société civile. Tous avaient fait le déplacement pour magnifier les efforts déployés par les volontaires pour améliorer les conditions de vie des populations locales.
Et l’occasion leur a été donnée à travers une conférence sur le thème « Volontariat et développement local », un thème qui reprend exactement celui de la Semaine nationale du volontariat. Animée par le professeur Mayacine Diagne, spécialiste des collectivités locales et directeur de l’Appui au développement local, la conférence a fait l’objet de riches et intenses débats.
Dans son exposé, M. Diagne a souligné que le volontaire est le meilleur outil pour accélérer le processus de développement à la base. « Par leurs actions sur le terrain, les volontaires ont fini de démonter qu’ils sont des acteurs incontestables pour le développement local », s’est félicité le Pr Diagne, soulignant particulièrement le rôle du volontariat dans la mise en œuvre de la stratégie nationale du développement local. Il a toutefois souhaité que les volontaires s’impliquent davantage dans l’encadrement des citoyens. L’idée est également défendue par le Comité national de coordination et de promotion du volontariat (Cncpv), maître-d’œuvre de la caravane. « Il faut une synergie entre différents volontaires pour que le volontariat en tant qu’outil de développement, puisse susciter l’émergence à la base », a insisté le coordonnateur du Cncpv, Pape Birama Thiam, qui a révélé que son projet de « village planétaire » s’inscrit justement dans ce sillage.
« L’objectif de la conférence est non seulement de sensibiliser les populations et les collectivités locales de Saint-Louis mais aussi de promouvoir le volontariat dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement », a ajouté Pape Birama Thiam, sous un regard enthousiaste du Gouverneur et non moins modérateur Mouhamadou Moustapha Ndao pour qui « le volontariat est le summum de l’Humanisme ».
Le point d’orgue de cette étape Saint-louisienne aura sans nul doute été la visite de la ferme agricole de l’Université Gaston Berger. Support pédagogique, cette ferme permet, selon son gestionnaire, Mateugue Diack, non seulement de consolider la formation et la recherche mais surtout d’approvisionner en quantité et en qualité, de produits agroalimentaires aux restaurants universitaires.
« Ici, on fait de la production, de la formation et de la recherche », a précisé, éloquent, M. Diack. Sublimé, Pape Birama Thiam a qualifié le projet « d’un grand pôle de développement économique ». « On ne peut pas développer un pays sans passer par l’agriculture », a estimé le directeur de l’Assistance technique qui partage l’idée avec Idy Ba, le patron des volontaires de l’agriculture employés dans cette ferme où tomate, arachide, choux, aubergine, fourrage, piment, entre autre se tutoient sur 4 ha.
Abdoulaye DIALLO
Le Soleil