Conformément au contenu de la sous-composante 2 de la seconde phase du programme des services agricoles et d’appui aux organisations de producteurs (Psaop 2), une quarantaine de leaders paysans de la région de Ziguinchor a bénéficié, du 15 au 16 octobre courant, d’une session de formation à Ziguinchor sous la houlette de la fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal (Fongs/Action paysanne). Cette initiative qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des organisations paysannes ambitionne à termes de rendre beaucoup plus compétitive notre agriculture dans toutes ses dimensions.
En prélude aux différentes sessions de formations qu’elle compte organiser dans un premier temps dans les deux régions naturelles de la Casamance et dans la vallée du fleuve Sénégal, la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal/Action paysanne a entamé une tournée de sensibilisation et d’imprégnation des organisations paysannes à travers le pays. L’étape de Ziguinchor, qui s’est inscrite dans ce cadre, a été mise à profit par les responsables de la fédération pour imprégner davantage certains leaders paysans des contenus de la composante 2 de la seconde phase du programme des services agricoles et d’appui aux organisations de producteurs (Psaop 2) et du projet de promotion d’une agriculture compétitive et durable au Sénégal (Pacd). La sous-composante 2 du Psaop 2 a pour objectif spécifique de renforcer les capacités stratégiques des responsables d’organisations professionnelles paysannes à la base. Selon le responsable administratif et financier de la Fongs/Action paysanne, M. Amady Sy, il s’agit, en d’autres termes, de renforcer les capacités politiques des responsables d’organisations paysannes afin de les rendre beaucoup plus compétitives en termes d’analyse, mais également en termes de lobbying et d’influence sur certaines décisions qui concernent le monde paysan.
L’atelier régional de Ziguinchor, qui a eu à réunir l’ensemble des plate-formes paysannes, mais aussi certains partenaires stratégiques du monde rural tels l’Agence national de conseil rural (Ancar), la direction régionale du Développement rural et l’Agence régional de développement a ainsi permis aux participants d’échanger sur les activités prévues dans les programmes du Psaop 2 et du Pacd. Les leaders paysans se sont également imprégnés des dispositifs de mise en œuvre des programmes de formations à venir pour rendre plus compétitive notre agriculture. Il a été aussi question des critères de sélection des futurs leaders paysans qui auront à bénéficier d’une session de renforcement de capacité dans le cadre de la composante 2 du Psaop 2. Selon M Sy, les deux régions de la Casamance naturelle, à savoir Kolda et Ziguinchor, et la vallée du fleuve Sénégal ont été retenues dans un premier temps pour la phase test du programme national de formation, car, à terme, il s’agira de former, au bout de quatre ans, 340 leaders paysans sur l’étendue du territoire national.
« Selon le mode opératoire, en fonction des contextes régionales, il s’agira d’aider les organisations paysannes à comprendre davantage la loi agro-sylvo-pastorale et à s’impliquer dans sa mise en œuvre », a souligné M. Sy. Une initiative qui n’a manqué de retenir l’attention des organisations paysannes de la région Sud. A l’image de M. Aziz Badji, régional de la Fédération des organisations non gouvernementale du Sénégal/ Action paysanne, elles estiment que cette démarche vient non seulement renforcer la politique de décentralisation à la base, mais contribuera à terme à rendre beaucoup plus compétitive l’agriculture.
Le Soleil
En prélude aux différentes sessions de formations qu’elle compte organiser dans un premier temps dans les deux régions naturelles de la Casamance et dans la vallée du fleuve Sénégal, la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal/Action paysanne a entamé une tournée de sensibilisation et d’imprégnation des organisations paysannes à travers le pays. L’étape de Ziguinchor, qui s’est inscrite dans ce cadre, a été mise à profit par les responsables de la fédération pour imprégner davantage certains leaders paysans des contenus de la composante 2 de la seconde phase du programme des services agricoles et d’appui aux organisations de producteurs (Psaop 2) et du projet de promotion d’une agriculture compétitive et durable au Sénégal (Pacd). La sous-composante 2 du Psaop 2 a pour objectif spécifique de renforcer les capacités stratégiques des responsables d’organisations professionnelles paysannes à la base. Selon le responsable administratif et financier de la Fongs/Action paysanne, M. Amady Sy, il s’agit, en d’autres termes, de renforcer les capacités politiques des responsables d’organisations paysannes afin de les rendre beaucoup plus compétitives en termes d’analyse, mais également en termes de lobbying et d’influence sur certaines décisions qui concernent le monde paysan.
L’atelier régional de Ziguinchor, qui a eu à réunir l’ensemble des plate-formes paysannes, mais aussi certains partenaires stratégiques du monde rural tels l’Agence national de conseil rural (Ancar), la direction régionale du Développement rural et l’Agence régional de développement a ainsi permis aux participants d’échanger sur les activités prévues dans les programmes du Psaop 2 et du Pacd. Les leaders paysans se sont également imprégnés des dispositifs de mise en œuvre des programmes de formations à venir pour rendre plus compétitive notre agriculture. Il a été aussi question des critères de sélection des futurs leaders paysans qui auront à bénéficier d’une session de renforcement de capacité dans le cadre de la composante 2 du Psaop 2. Selon M Sy, les deux régions de la Casamance naturelle, à savoir Kolda et Ziguinchor, et la vallée du fleuve Sénégal ont été retenues dans un premier temps pour la phase test du programme national de formation, car, à terme, il s’agira de former, au bout de quatre ans, 340 leaders paysans sur l’étendue du territoire national.
« Selon le mode opératoire, en fonction des contextes régionales, il s’agira d’aider les organisations paysannes à comprendre davantage la loi agro-sylvo-pastorale et à s’impliquer dans sa mise en œuvre », a souligné M. Sy. Une initiative qui n’a manqué de retenir l’attention des organisations paysannes de la région Sud. A l’image de M. Aziz Badji, régional de la Fédération des organisations non gouvernementale du Sénégal/ Action paysanne, elles estiment que cette démarche vient non seulement renforcer la politique de décentralisation à la base, mais contribuera à terme à rendre beaucoup plus compétitive l’agriculture.
Le Soleil