Le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Moussa Sakho a procédé, mardi dernier, à la Sodida, à la signature d’une convention pour la formation de plus de 700 apprentis. Ce projet entre dans le cadre de l’intégration de l’apprentissage traditionnel dans le dispositif global de formation professionnelle.
700 jeunes apprentis, 151 maîtres d’apprentissage et 24 évaluateurs vont s’engager dans une phase expérimentale de 15 mois dans 4 régions (Dakar, Ziguinchor, Kaolack et Kolda). La réforme vise à renforcer les capacités professionnelles générales et technologiques des apprentis traditionnels pour une certification de niveau 5 (Cap). Une formation qui repose sur des concepts : la formation alternée milieu professionnel /centre ressource et la certification par la modalité de validation des acquis de l’expérience (Vae). Trois secteurs expérimentaux sont ciblés dans un premier temps : le bâtiment, la mécanique auto et l’Habillement. Ce projet s’inscrivant dans le cadre du Programme décennal de l’Education et de la Formation (Pdef), s’engage dans une dynamique visant à développer l’économie nationale par une formation professionnelle mieux adaptée aux besoins de l’économie soutenable et contribuant au renforcement des ressources humaines sénégalaises. « Ce jour est d’une importance majeure pour le secteur informel. Car avec la signature des conventions, beaucoup de personnes bénéficieront d’une formation équipée qui leur permettra d’être certifiés et elle sera reconnue à part entière par l’Etat et les partenaires sociaux », a expliqué Moussa Sakho. Et le ministre ajoute que l’informel est « très développé en milieu urbain, alors que l’absence de qualification constitue un facteur handicapant dans le processus ». Conformément à la politique éducative du gouvernement, ce projet, initié par le ministre de tutelle, en collaboration avec la direction de la Formation professionnelle, l’Agence française de développement (Afd), vient en réponse aux assises de la Formation professionnelle tenues en avril 2001. L’enjeu est bien sûr économique, mais aussi social, car avec la validation des acquis de l’expérience, les acteurs auront accès à la production économique nationale, la valorisation de l’égalité des chances, mais surtout la Vae introduira manifestement une révolution en mettant fin « à la tyrannie de l’école comme seul moyen d’acquisition de diplômes ».
La formation se déroulera essentiellement dans le milieu de production et les centres ressources (lycées techniques, Cretf, Cetf, Cfp, Ong...) qui délivreront des compléments indispensables.
Le Soleil
700 jeunes apprentis, 151 maîtres d’apprentissage et 24 évaluateurs vont s’engager dans une phase expérimentale de 15 mois dans 4 régions (Dakar, Ziguinchor, Kaolack et Kolda). La réforme vise à renforcer les capacités professionnelles générales et technologiques des apprentis traditionnels pour une certification de niveau 5 (Cap). Une formation qui repose sur des concepts : la formation alternée milieu professionnel /centre ressource et la certification par la modalité de validation des acquis de l’expérience (Vae). Trois secteurs expérimentaux sont ciblés dans un premier temps : le bâtiment, la mécanique auto et l’Habillement. Ce projet s’inscrivant dans le cadre du Programme décennal de l’Education et de la Formation (Pdef), s’engage dans une dynamique visant à développer l’économie nationale par une formation professionnelle mieux adaptée aux besoins de l’économie soutenable et contribuant au renforcement des ressources humaines sénégalaises. « Ce jour est d’une importance majeure pour le secteur informel. Car avec la signature des conventions, beaucoup de personnes bénéficieront d’une formation équipée qui leur permettra d’être certifiés et elle sera reconnue à part entière par l’Etat et les partenaires sociaux », a expliqué Moussa Sakho. Et le ministre ajoute que l’informel est « très développé en milieu urbain, alors que l’absence de qualification constitue un facteur handicapant dans le processus ». Conformément à la politique éducative du gouvernement, ce projet, initié par le ministre de tutelle, en collaboration avec la direction de la Formation professionnelle, l’Agence française de développement (Afd), vient en réponse aux assises de la Formation professionnelle tenues en avril 2001. L’enjeu est bien sûr économique, mais aussi social, car avec la validation des acquis de l’expérience, les acteurs auront accès à la production économique nationale, la valorisation de l’égalité des chances, mais surtout la Vae introduira manifestement une révolution en mettant fin « à la tyrannie de l’école comme seul moyen d’acquisition de diplômes ».
La formation se déroulera essentiellement dans le milieu de production et les centres ressources (lycées techniques, Cretf, Cetf, Cfp, Ong...) qui délivreront des compléments indispensables.
Le Soleil