CHANGEMENT CLIMATIQUE ET PAUVRETÉ : Des experts appellent à freiner la croissance de la population mondiale



Paris - La croissance non régulée de la population accélère le changement climatique, endommage les écosystèmes et condamne de nombreux pays à la pauvreté, concluent 42 experts dans une série d’études publiées hier, prônant un contrôle des naissances pour la ralentir.

Actuellement, chaque semaine 1,5 million d’êtres humains supplémentaires grimpent à bord du vaisseau Terre, ce qui pourrait conduire à un désastre planétaire, préviennent-ils.

"Il faut mettre davantage l’accent sur la nécessité d’un contrôle des naissances - toutes les femmes devraient être protégées pour éviter des naissances non désirées", déclarent les chercheurs dans un éditorial collectif publié également dans la revue « British royal society journals ».

A moins de réduire de manière draconienne les taux de natalité grâce à des programmes de planning familial, la population mondiale peut atteindre 11 milliards de personnes au milieu du siècle, préviennent-ils.

Les Nations unies prévoient que la population mondiale passera de 6,8 milliards de personnes actuellement à 8 à 10,5 milliards d’ici à 2050. "Dans de nombreux pays (parmi) les moins développés, une croissance rapide et continue de la population pourrait entraîner famine, échec du système éducatif et conflit", selon Malcom Potts du Centre Bixby pour la population, la santé et le développement durable (Université de Californie).

"Il ne fait aucun doute que le taux actuel de croissance de la population mondiale est impossible à supporter sur la durée", estime Roger Short (Université de Melbourne, Australie).¨La quasi-totalité de cette croissance - 98% - devrait, selon les prévisions, se produire dans les pays en développement, particulièrement en Afrique, dont la population doit doubler pour atteindre 1,93 milliard d’habitants d’ici à 2050".

"Comment le Niger fera-t-il pour nourrir une population passant de 11 millions actuellement à 50 millions en 2050, dans un pays semi-aride qui pourrait être confronté à des problèmes climatiques", écrit Lord Adair Turner, ancien chef du patronat britannique, qui préside l’Autorité des marchés financiers (Fsa).

Dès 1798, quand la Terre n’abritait qu’un milliard d’êtres humains, le mathématicien britannique Thomas Malthus avait déjà mis en garde contre les risques potentiels d’une croissance de la population.

AFP

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Commentaires articles

1.Posté par Manso le 23/09/2009 09:05
Cette déclaration d'experts est une initiative salutaire car notre planète est en train de sombrer sous les coups d'une natalité pléthorique.
350.000 naissances moins 150.000 décès font que nous sommes 200.000 de plus chaque jour !
Il est temps d'ouvrir les yeux sur ce sujet tabou et de se contenter du "seuil de renouvellement" de 2 enfants comme le préconise l'association francophone Démographie Responsable.

2.Posté par René 03 le 25/09/2009 11:40
Bonjour

Il était temps qu’enfin des gens sensés brisent le tabou,
Il suffit de regarder l’état actuel de la Terre, non pas localement, mais au niveau planétaire, pour se rendre compte que nous la détruisons, que la biodiversité recule, que l’homme prend la place des autres espèces vivantes aussi bien animales que végétales.
Actuellement, avec près de 7 milliards, 1 milliards de gens ne mangent pas à leur faim sur la terre, combien seront-ils lorsque nous serons 8 ou 10 milliards ?
Il serait temps que chaque pays limite sa population en fonction de ses ressources tout en respectant la biodiversité locale sans avoir besoin d’importer ou de compter sur l’immigration de ses ressortissants.

3.Posté par Vincent le 29/09/2009 15:18
Il est clair que les "programmes de planning familial, autrement dit, de contraceptifs, ne viendront pas à bout de la croissance effrénée dans tous les pays du monde.

En fait, la seule solution réaiste et applicable est un génocide planétaire, qu'on le veuille ou non.

Je m'explique: les contraceptifs chimiques coutent cher et les contraceptifs mécaniques (stérillet, etc.) doivent être appliqués par des médecins et coutent en moyenne une centaine d'euros.

Le AK-47 coûte 50 euros et les projectiles coutent 1 ou 2 euros...

Tant qu'une nouvelle solution économique de contraception qui fait des milliards d'adeptes n'est pas trouvée, la solution économique demeure le génocide à l'échelle planétaire...

En autant que les armes nucléaires ne sont pas employées, rendant des grandes étendues contaminées, affectant ainsi l'écosystème.

Je publie ce commentaire au risque d'être accusé d'être ignoble.

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